Suna Arev • Les mains de Dappir |2
Il y a une fille dans la classe, Derman. A peine treize, quatorze ans, peau hâlée comme le blé, elle a de longs cheveux noirs tressés, atteignant sa taille.
Lire la suiteIl y a une fille dans la classe, Derman. A peine treize, quatorze ans, peau hâlée comme le blé, elle a de longs cheveux noirs tressés, atteignant sa taille.
Lire la suiteHer hands are Dappir’s concern. She’s going on her ninety years, but the age of her hands, the suffering in those hands are heavier than the weight of years.
Lire la suiteLe souci de Dappir c’est ses mains. Elle va sur ses quatre-vingt-dix ans, mais l’âge de ses mains, la souffrance de ses mains est plus pesante que le poids des ans.
Lire la suiteOnce upon a time, there was talk of the loves between Ferhat and Şirin, Tahir and Zühre, Aslı and Kerem or yet again Romeo and Juliet, impossible loves or thwarted ones whose names never left people’s lips…
Lire la suiteOn parla des amours entre Ferhat et Şirin, Tahir et Zühre, Aslı et Kerem ou encore Roméo et Juliette, ces amours impossibles ou qui furent entravés, et ces noms ne quittèrent plus les langues.
Lire la suiteThe moment arrived that everyone was awaiting, the one that Şengül feared. İsmail appeared in the courtyard to cries of joy, everyone was so happy…
Lire la suiteL’instant que toute la cour attendait, et que Şengül appréhendait, arriva. İsmail apparut dans la cour, accompagné par des cris de joie, tout le monde était si heureux…
Lire la suiteLeaving a sunny springtime for a land in a cold, snowy, foggy winter, such was life in Germany for İsmail. Separating from his village, his country, being scattered as an emigrant…
Lire la suiteQuitter un printemps ensoleillé, pour aboutir dans un hiver, froid, enneigé, brumeux, telle était pour İsmail sa vie en Allemagne. Se séparer de son village, de son pays, être éparpillé comme émigré…
Lire la suiteGermany, so far away from the shared courtyard in which they lived. A yellow lantern-like gleam shined from the window of an apartment.
Lire la suiteAllemagne, si loin de la cour commune dans laquelle ils vivaient. Une lumière jaune, comme un falot, émane depuis la fenêtre d’un appartement.
Lire la suiteIt was on a Lovers’ Day. Like in a tale, and the sky had split open giving birth to rain pouring in streams and deluges on the plaine of Harput.
Lire la suiteC’était la ‘journée des amoureux’ et il pleuvait. Le ciel s’était fendu, enfantait de la pluie, versait sur la plaine d’Harput, ondes et déluges.
Lire la suiteZeynel Abidin is a youth from Tercan. His family was exiled there from Dersim. He grew up with the pains of a wounded people.
Lire la suiteZeynel Abidin est un jeune de Tercan. Sa famille de Dersim s’y est exilée. Il a grandi avec les douleurs d’un peuplé blessé.
Lire la suiteHere is the large room at the end of the hallway… On the door is written “İzci Family”.
Lire la suiteVoici la grande chambre au fond du couloir… Sur la porte, c’est écrit, “Famille İzci”.
Lire la suiteLes pouvoirs ont laissé ces terres si démunies, les gens en partirent, pour se réfugier, comme des cailles, dans une touffe de buisson.
Lire la suiteDans le village, quasi chaque personne avait son fantôme, celui qu’elle avait vu, ou bien une histoire de revenant, qu’elle connaissait.
Lire la suiteDans le village, quasi chaque personne avait son fantôme, celui qu’elle avait vu, ou bien une histoire de revenant, qu’elle connaissait.
Lire la suiteLe vent sur les cimes des peupliers, la ceinture rouge à la taille du cygne, la porte frappée en dansant le halay, annoncent un nouvel avenir.
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