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Mer­al Şimşek est une autrice kurde aujour­d’hui men­acée. Elle est née en 1980 à Diyarbakır. Elle s’est faite con­naître en lit­téra­ture à tra­vers ses poèmes, romans et nou­velles. Elle tra­vaille comme éditrice pour des revues et maisons d’édition, écrit des paroles, et com­pose des chan­sons. Elle est mem­bre de PEN kurde, de l’Association des lit­téraires kur­des (Kürt Ede­biy­atçılar Derneği), et de l’Association des Ecrivain.e.s kur­des de Mésopotamie (Mezopotamya Yazarlar Derneği).

Elle a pub­lié trois recueils de poésie (Mül­te­ci Düşler, Ateşe Bulut Yağdıran, İnc­ir Karası) et un roman (Nar Leke­si). Ses écrits sont traduits en plusieurs langues et ont été récom­pen­sés plusieurs fois : En Irak, en 2016, le deux­ième prix et en 2017 le pre­mier prix de poésie Deniz Fırat. En 2017, le 3e prix de poésie Yaşar Kemal, en 2018, le prix meilleur.e écrivain.e/poète.sse de Diyarbakır par­mi les prix “Altın Toprak”, en 2020, pour ses nou­velles le pre­mier prix de la Fédéra­tion des Unions alévies d’Allemagne (AABF). La sélec­tion Com­ma Press en Angleterre, 2020. Et en 2021, le prix des let­tres, Hacı Bektaş‑i Veli, décerné par l’UNESCO – AABF/KSK. En Alle­magne encore, le pre­mier prix de nou­velles Der­sim Gemeinde e V.Köln (Le mas­sacre de Der­sim).

Mer­al Şimşek fut pour­suiv­ie et con­damnée pour ses écrits, qui se focalisent sur la réal­ité sociale. Cer­tains de ses procès se pour­suiv­ent encore.

Nous nous sommes entretenues avec Mer­al Şimşek, remar­quable plume, dont Kedis­tan tente de présen­ter les écrits dans dif­férentes langues à ses lec­tri­ces et lecteurs depuis quelque temps déjà. Vous pou­vez les retrou­ver dans cette archive.

Chère Mer­al, tu es jugée par les tri­bunaux turcs pour tes écrits, livres et pro­pos. Dans le même temps tu fus récom­pen­sée par plusieurs prix… Je sais que les prob­lèmes que tu vis, comme nom­bre d’au­teurs et autri­ces kur­des, pro­gres­sistes, ne sont pas nouveaux. 

Il existe une expres­sion que nous croi­sons con­tin­uelle­ment, par­ti­c­ulière­ment dans la presse main­stream en Europe, et que nous ne sup­por­t­ons pas. Il s’ag­it de la phrase “tout a com­mencé par le coup d’E­tat avorté du 15 juil­let 2016”, qui est glis­sée dans les inter­views, infor­ma­tions, et même dans les doc­u­men­taires. S’il faut l’in­ter­préter avec indul­gence, “par erreur de com­préhen­sion” ou “igno­rance”, ou bien pire, délibéré­ment, cela sug­gère l’idée que la Turquie aurait été un pays très démoc­ra­tique mais qu’Er­doğan aurait tout cassé… Nous pen­sons qu’il est néces­saire de répéter à chaque occa­sion, et sans relâche, que le régime d’Er­doğan et de l’AKP est un pou­voir qui s’est appro­prié les poli­tiques nation­al­istes et fas­cistes exis­tantes depuis le début de dite république de Turquie, et qui ne fait que faire per­dur­er la même “tra­di­tion” de turcité. Pour ces raisons, j’ai ressen­ti le besoin d’a­jouter ces quelques mots. 

Avec tes iden­tités de femme, kurde et autrice, la réal­ité de cette “per­ma­nence” est égale­ment présente dans ta vie. Quand et com­ment est-ce que les oppres­sions, men­aces et arresta­tions que tu as subies, ont commencé ?

En fait, la plus grande idée fausse, sociale­ment partagée, est de penser que la tyran­nie est apparue avec le pou­voir actuel. Parce que les pou­voirs ne sont que les gar­di­ens et les pro­lon­ga­teurs du sys­tème exis­tant. Celles et ceux qui con­sid­èrent ce qui se passe aujour­d’hui en Turquie comme nou­veau, entraî­nent les prob­lèmes de plus en plus vers l’in­solv­abil­ité. La tyran­nie n’est pas nou­velle, c’est juste qu’elle est dirigée vers un spec­tre plus large. Si nous regar­dons ce que les Kur­des ont subi, en seule­ment 40 ans, il sera claire­ment vis­i­ble, à quel point l’a­troc­ité est pro­fonde et sys­té­ma­tique. On n’y a pas besoin de revenir beau­coup plus loin dans le passé, pour rafraîchir les mémoires.

En effet ce que j’ai vécu ne se lim­ite mal­heureuse­ment pas aux dernières péri­odes. Ce proces­sus se base sur ma famille au sens large, et mon noy­au famil­ial. J’ai subi une pre­mière déten­tion et les pre­mières tor­tures alors que j’avais à peine 13 ans. Lors des déten­tions offi­cielles et offi­cieuses, à de nom­breuses repris­es, je fus soumise à toutes sortes de tor­tures, y com­pris des vio­ls. Mon frère et ma sœur furent assas­s­inés à trois ans d’in­ter­valle, à la même époque. Mon frère n’a tou­jours pas encore, même une tombe. Beau­coup de mem­bres de ma famille élargie furent tor­turés, empris­on­nés, pen­dant de nom­breuses années, et d’autres furent assassinés.

Mais les attaques graves et con­crètes envers ma vie lit­téraire, ont com­mencé en 2019. Je fus enlevée illé­gale­ment par les forces de sécu­rité à Malatya. Je fus men­acée de mort, soumise au chan­tage. Je fus som­mée de faire ce qu’ils voulaient, me taire, sous la men­ace qu’ils “fini­raient ma vie lit­téraire”. Face à cela, bien sûr, je ne suis pas restée silen­cieuse. J’ai pris des ini­tia­tives juridiques, par l’in­ter­mé­di­aire des avo­cats, et je l’ai égale­ment ren­due publique par le biais de com­mu­niqués de presse. Mais, mal­heureuse­ment, alors qu’au­cune enquête réelle et con­crète n’a été ouverte con­tre ces indi­vidus, au con­traire, après un cer­tain temps, des procès furent ouverts à mon encon­tre, m’ac­cu­sant d’ap­par­te­nance à une organ­i­sa­tion illé­gale et d’en avoir dif­fusé la pro­pa­gande. Finale­ment, je peux dire qu’une sorte d“opération de vengeance” fut menée à mon encon­tre, car je ne m’é­tais pas tue.

Au tri­bunal…

En Turquie, les pris­ons débor­dent de jour­nal­istes, poli­tiques, artistes, lit­téraires. Le régime y jette de nom­breuses per­son­nes opposantes, qui ne font que crier le nom de la “Paix”, en les éti­que­tant de “ter­ror­iste”, et, pour ce faire en pré­tex­tant un sou­tien, une sig­na­ture, un livre, et même par­fois une phrase extraite de son con­texte, ou encore un dessin, un partage dans les réseaux soci­aux. Avec quels “pré­textes” as-tu été jugée, à ton tour ? As-tu été con­damnée ? As-tu d’autres procès qui se poursuivent ?

Comme je dis­ais, hélas, la per­sé­cu­tion est dirigée vers des hori­zons mul­ti­ples. On essaye de met­tre sous con­trôle, et faire taire chaque voix con­sid­érée comme opposante. Mon proces­sus de juge­ment en ce qui con­cerne la lit­téra­ture, a débuté avec la descente à mon domi­cile le jour du 9 décem­bre 2020, avec ces mêmes pré­textes. Ensuite, mes créa­tions lit­téraires, cer­tains prix que j’ai reçus et des ini­tia­tives lit­téraires aux­quelles j’ai par­ticipé furent mon­trés comme motifs, et des procès furent ouvertes à mon encon­tre, pour le crime d’ap­par­te­nance à une organ­i­sa­tion armée, et propagande.

Lors de la péri­ode de juge­ment, j’ai fait face à des inter­dic­tions de sor­tie de ter­ri­toire et d’oblig­a­tion de sig­na­ture au com­mis­sari­at. En réal­ité ces con­trôles judi­ci­aires revi­en­nent à un sorte d’in­car­céra­tion, car notre espace de vie est ain­si lim­ité. Dans cette péri­ode, je n’ai pas pu sup­port­er la sit­u­a­tion, et j’ai essayé de quit­ter le pays. Mais dans le pays où j’ai pu atter­rir, en Grèce, j’ai subi des tor­tures de la part de la police et comme si cela n’avait pas suf­fi, on m’a jetée dans la riv­ière Mar­itza pour m’y faire mourir. Mal­gré tout j’ai réus­si à sur­vivre, et j’ai pu regag­n­er la Turquie, où, mal­heureuse­ment, je fus envoyée en prison. Les pour­suites déjà ouvertes à mon encon­tre ne suff­isant pas, un nou­veau procès fut instru­it, pour avoir “vio­lé des fron­tières de zone mil­i­taire”.

En octo­bre dernier, le tri­bunal local a statué sur l’af­faire dans laque­lle j’é­tais pour­suiv­ie pour appar­te­nance et pro­pa­gande. Alors que j’ai été acquit­tée d’ap­par­te­nance, j’ai été con­damnée à 15 mois, pour pro­pa­gande. Mais ces déci­sions ne sont pas encore défini­tives, nous atten­dons la déci­sion qui sor­ti­ra de la cour d’ap­pel régionale. Nous ne savons pas si le résul­tat sera en ma faveur, ou con­tre moi.

Bien sûr, les deux pre­mières audi­ences de l’af­faire con­cer­nant mon pas­sage en Grèce, ont déjà eu lieu. Une peine pou­vant aller jusqu’à 5 ans a été demandée dans ce procès, et la prochaine audi­ence aura lieu le 11 jan­vi­er. Je n’ai aucune idée de ce que sera le verdict.

Le chemin du des­tin des réfugié.e.s, for­cés de quit­ter leurs foy­ers pour des raisons telles que la guerre, le pil­lage, l’op­pres­sion, la vio­lence, est parsemé de dif­fi­cultés inhu­maines, et qui peut égale­ment les con­duire à la mort. Tu as d’ailleurs ren­con­tré une vio­lence inouïe fin juin 2021, lorsque tu as voulu attein­dre la Grèce. Fouille à nue, con­fis­ca­tion de ton argent et télé­phone portable, et de plus, la vio­la­tion de ton droit d’asile, et le fait que tu sois jetée dans la riv­ière Mar­itza, sous les coups…

Je sais que revenir à ce que tu as vécu, c’est raviv­er tes trau­ma­tismes. Et je pose ici des ques­tions qui réveilleront en en toi ces moments ter­ri­bles. Je suis désolée pour cela. J’ose parce que tu as com­mencé à écrire ton vécu avec ta mag­nifique plume dont nous pub­lions les tra­duc­tions dans Kedis­tan… Qu’est-ce que tu endures de revenir sur ces moments-là?

Meral Şimşek

Tout d’abord, je voudrais pré­cis­er que ce n’est pas nous qui devri­ons nous excuser les un.e.s les autres. Oui, ce que nous tra­ver­sons est assez dif­fi­cile et douloureux, mais il ne sera pas pos­si­ble de met­tre la vérité à la lumière du jour, si nous n’ex­p­ri­mons pas tout cela.

L’événe­ment de la Grèce est, bien sûr, une ter­ri­ble décep­tion pour moi. Parce qu’en tant qu’une per­son­ne qui a vécu et con­tin­ue de vivre toutes sortes de vio­lences d’É­tat en Turquie depuis de nom­breuses années, l’Eu­rope pour moi, était un lieu de vie, pour lequel j’avais de l’e­spoir, con­cer­nant le fonc­tion­nement et respect de la loi. Pour­tant, mon expéri­ence a démon­tré que, pour nous qui résis­tons, la vio­lence et le fas­cisme n’ont pas de pays.

Bien sûr, cela me fait mal de revenir sur ces moments. Tout comme lorsque je com­mé­more les atroc­ités que j’ai vécues dans le passé. Oui, j’ai mirac­uleuse­ment survécu, comme par le passé. La pos­si­bil­ité que j’y laisse ma vie était telle­ment forte, que je n’ar­rive tou­jours pas à croire que je m’en suis tirée. C’est pourquoi je con­tin­ue à recevoir un sou­tien psy­chologique actuelle­ment. Parce qu’à cette occa­sion, tous mes trau­ma­tismes passés ont aus­si refait sur­face. J’ai de nou­veau dû subir une grave opéra­tion ces derniers mois. C’est en fait, la neu­vième opéra­tion chirur­gi­cale que je subis, car mon corps est assez endom­magé. Donc, cette dernière péri­ode, a blessé à nou­veau mon âme et mon corps.

Ta lit­téra­ture se focalise habituelle­ment, sur les ter­res où tu es née et as gran­di, le Kur­dis­tan, et le peu­ple kurde, auquel tu appar­tiens. Lorsque nous dis­cu­tions, tu m’avais dit “je tra­vaille sur la réal­ité du Kur­dis­tan et des Kur­des”. Cette réal­ité com­prend de nom­breuses années d’op­pres­sion, de per­sé­cu­tion, de mas­sacre, de déni de la langue, de la cul­ture, de l’i­den­tité, bref, de l’ex­is­tence d’un peu­ple. Les assas­si­nat non réso­lus, la tor­ture, la mis­ère, les femmes, mais il y a bien sûr aus­si un fort esprit de résis­tance, et une lutte sans renon­ce­ment. Ta famille n’est-elle pas une pièce dans tout cet ensemble ?

Oui, hélas, ma famille a beau­coup souf­fert, comme des mil­liers de familles kur­des. Mon frère et ma soeur assassiné.e.s, n’avaient que 19 ans, à leur mort. Cela fut un trau­ma­tisme pour nous, les soeurs et frères restant.e.s, notre mère, et le restera à vie. Mon père n’est plus en vie. Il a quit­té la vie en souf­frant, lui aussi.

Après toutes ces pertes, pou­voir tou­jours résis­ter est en fait un autre défi pour les Kur­des. Imag­inez que vous mour­rez, que vous êtes tor­turés, que vous êtes reniés, mais que, mal­gré cela, vous con­tinuiez à résis­ter, car, au moment où vous arrê­teriez de résis­ter, votre réelle dis­pari­tion serait inévitable.

D’où vient la moti­va­tion qui te pousse à écrire et à t’ex­primer de dif­férentes manières. De quoi se nour­rit la force que tu trou­ves pour continuer ?

Bien sûr, l’écri­t­ure ne con­cerne pas unique­ment le tal­ent, il faut le nour­rir. En règle générale, le moyen de se nour­rir est votre pro­pre vie, ce dont vous avez été témoin et, bien sûr, votre vision du monde. Les sujets que j’abor­de sont, oui, des his­toires douloureuses, mais j’es­saie de ne pas traiter seule la douleur. Au con­traire, j’es­saie d’in­stiller la con­vic­tion que l’e­spoir existe et que la terre devien­dra belle. Car s’il y a encore des gens qui résis­tent mal­gré toute la souf­france et la cru­auté, l’e­spoir existe tou­jours très forte­ment. J’es­saie juste de faire par­tie de cet espoir. Et je peux dire que je le dois à ma con­vic­tion, qui grandit en moi et qui ne s’éteint jamais.

Tes livres n’ont pas encore été traduits en français. Je souhaite sincère­ment que cette inter­view attire l’at­ten­tion d’une mai­son d’édi­tion… J’ai décou­vert qu’un nou­veau recueil de nou­velles sor­ti­ra prochaine­ment : “Arzela”. Alors que ce livre est jugé et con­damné en Turquie, une nou­velle inclue dans le livre et qui porte le même titre, fut sélec­tion­née pour entr­er dans l’an­tholo­gie Kur­dis­tan + 100 pré­parée par la mai­son d’édi­tion Com­ma Press au Roy­aume-Uni. Arzela tire son nom d’une fleur et a un con­cept spé­cial. Peux-tu nous en parler ?

Bien sûr, ce serait un grand bon­heur pour moi que mes livres parais­sent en français. Bien sûr, tous les auteurs et autri­ces voudraient que leurs écrits atteignent le lec­torat dans dif­férentes langues. Mais le français est l’une des langues les plus mag­iques pour moi, et cela serait pour moi, très pré­cieux. Après les tra­duc­tions que vous avez faites, j’ai com­pris cela plus clairement.

Arzela : Un rosier sauvage endémique qui pousse unique­ment sur les ter­res de Halfeti, dans la province de Urfa. Le micro­cli­mat de la région, et la nature de la terre, per­met aux ros­es de garder la couleur noire, même après l’é­clo­sion. Les plan­ta­tions dans d’autres régions don­nent des ros­es rouges.

Alors, Arzela est un recueil com­posé de sept nou­velles et d’un arti­cle de présen­ta­tion. Mon his­toire Arzela, l’une des nou­velles inclus­es dans cet ensem­ble, et lui don­nant son nom, a été jugée en effet, digne d’en­tr­er dans l’an­tholo­gie Kur­dis­tan + 100, qui est une sélec­tion très impor­tante au Roy­aume-Uni. Cepen­dant, ma nou­velle Arzela, alors qu’elle n’a pas même pas encore ren­con­tré le lec­torat en Turquie, est dev­enue l’une des raisons de mon juge­ment et con­damna­tion. D’ailleurs, pas seule­ment Arzela, mais aus­si beau­coup de mes prix et oeu­vres ont été util­isés pour des pour­suites judiciaires.

Quant à Arzela, oui, il s’ag­it bien du nom d’une fleur qui est une var­iété spé­ciale, une “rose noire”, “karag­ul”. Et le seul endroit au monde où elle se développe naturelle­ment est la terre kurde. Ce qui était égale­ment très impor­tant de mon point de vue, pour l’in­tégrité du sens dans ce con­texte, et je pense que ce sera le cas égale­ment du point de vue du lecteur.

Quels pro­jets as-tu pour les prochains jours ?

Bien­tôt paraitra ce pre­mier recueil de nou­velles Arzela qui sera mon cinquième livre. Après cela, suiv­ront les nou­velles édi­tions de mes qua­tre pre­miers livres épuisées et dont des réédi­tions n’ont pas été pos­si­bles depuis 2019, en rai­son de mes procé­dures judi­ci­aires et de ce que j’ai tra­ver­sé. En plus de ceux-ci, j’ai plusieurs autres livres prêts à être imprimés, et je prévois de les porter à la ren­con­tre du pub­lic, un peu plus tard.

Actuelle­ment je con­tin­ue à écrire, mais aus­si à tra­vailler en tant qu’éditrice. D’autre part, des tra­duc­tions par­tielles de mes pro­duc­tions sont faites dans divers pays du monde, et je tra­vaille égale­ment pour que tout cela devi­enne quelque chose d’entier.

En fait, je dois dire que peu importe ce que je tra­verse, j’es­saie de con­tin­uer à nav­iguer au cœur de la lit­téra­ture et de l’art, sans jamais aban­don­ner et sans jamais me fatiguer.

Je te remer­cie pour cette inter­view, de tout cœur et au nom de nos lec­tri­ces et lecteurs.


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Naz Oke
REDACTION | Journaliste 
Chat de gout­tière sans fron­tières. Jour­nal­isme à l’U­ni­ver­sité de Mar­mara. Archi­tec­ture à l’U­ni­ver­sité de Mimar Sinan, Istanbul.