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Notre amie Gulis­tan Sido nous fait par­venir de Roja­va, ce mes­sage et le com­mu­niqué dont elle est égale­ment sig­nataire. Sur sa demande nous le parta­geons en urgence et vous invi­tons à relay­er large­ment par tous les moyens, dans vos réseaux.

Plusieurs uni­ver­si­taires, écrivains et per­son­nal­ités publiques kur­des ont pub­lié un com­mu­niqué au nom des mil­liers de Kur­des qui sont encore à Afrin et les cen­taines de mil­liers de déplacés de force dans les camps. 

Voici le communiqué :

D’Afrin au monde :
METTEZ FIN A L’OCCUPATION TURQUE A AFRIN — SYRIE / ROJAVA !

L’oc­cu­pa­tion d’Afrin est entrée dans la troisième année sans hori­zon pré­cis pour la fin de la cat­a­stro­phe qui a frap­pé ni date de retour de ses pop­u­la­tions autochtones dans leurs foyers.

Des cen­taines de mil­liers de per­son­nes déplacées de force sont tou­jours éparpil­lées dans les camps de per­son­nes déplacées, les vil­lages et les villes d’Al-Shah­ba, d’Alep et d’autres dis­tricts syriens, et les restric­tions se pour­suiv­ent sur ceux qui restent des familles Afrin. Esti­mant que la ques­tion d’Afrin déter­mine le sort de tous les Kur­des dans leur présent et leur avenir et fait en même temps par­tie inté­grante de la ques­tion kurde dans le cadre du proces­sus de solu­tion syrien.

Nous nous asso­cions fer­me­ment à l’ap­pel de les FDS, sur les forces poli­tiques pour unir les rangs, en con­tour­nant les atti­tudes de cour­toisie et de béné­dic­tion, et en assumant l’en­tière respon­s­abil­ité devant la société kurde.

Les faibles voix de nos familles d’Afrin dis­ent qu’elles sont dev­enues des otages dans leurs maisons et leurs vil­lages, et elles appel­lent le reste de la con­science humaine à sauver la vie dans sa forme la plus simple.

Ce qui se passe est un géno­cide et une fin à l’ex­is­tence, car toutes les formes de vio­la­tions et d’a­gres­sions sont pra­tiquées à leur encon­tre, telles que des meurtres, des enlève­ments, des arresta­tions for­cées et des deman­des de rançon, et per­son­ne ne con­naît le nom­bre de quartiers généraux chargés de la sécu­rité, de cen­tres de déten­tion spé­ci­aux et de ce qui s’y passe, tan­dis que elle dis­simule de nom­breuses vio­la­tions des biens et des symptômes.

Aujour­d’hui, le peu­ple autochtone d’Afrin ne peut plus se per­me­t­tre de marcher dans les rues ou de rester chez lui, car les actes de prise de con­trôle et d’ex­pul­sion de leurs pro­prié­taires se pour­suiv­ent sans relâche.

Aujour­d’hui, il est directe­ment demandé à toutes les forces poli­tiques kur­des, intel­lectuels et cadres instru­its ayant des ori­en­ta­tions intel­lectuelles dif­férentes, devant les gens à l’in­térieur d’Afrin et dans les camps et zones de déplace­ment, de pren­dre une posi­tion ferme et sor­tir du cer­cle de la dis­cus­sion théorique, répon­dre à la ques­tion directe du sort du peu­ple d’Afrin et trou­ver des moyens de met­tre fin à l’oc­cu­pa­tion et de met­tre un terme aux vio­la­tions pra­tiquées con­tre lui. C’est leur mis­sion essen­tielle, tant qu’ils se con­sid­èrent comme des représen­tants de la ques­tion du peu­ple kurde, et aucune forme de com­pro­mis ou de jus­ti­fi­ca­tion de la pro­cras­ti­na­tion n’est acceptée.

Les sig­nataires du com­mu­niqué deman­dent de “faire de la ques­tion d’Afrin et des autres zones occupées une pri­or­ité absolue et de for­muler un pro­gramme de tra­vail clair et une feuille de route pour met­tre fin à l’oc­cu­pa­tion turque, assur­er le retour dans la dig­nité des per­son­nes déplacées de force, clar­i­fi­er le sort de mil­liers de per­son­nes dis­parues, œuvr­er à la libéra­tion des détenus, traduire les auteurs de vio­la­tions devant la jus­tice et offrir une juste indem­ni­sa­tion aux familles des victimes.”


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