“Drum”, le premier long métrage du réalisateur Keywan Karimi, iranien d’origine kurde, sera projeté à la 31e Semaine de la Critique , au Festival de Venise, qui se déroulera du 31 août au 10 septembre 2016.
Les six autres films en compétition sont Jours de France de Jérôme Reybaud, Akher Wahed Fina (The Last of Us), du tunisien Ala Eddine Slim, Los nadie (The Nobodies) du colombien Juan Sebastian Mesa, Prank du québécois/canadien Vincent Biron, Singing in Graveyards du malaysien Bradley Liew et Le ultime cose (The Last Things) de l’italienne Irene Dioniso, autre co-production française.
Keywan Karimi, cinéaste kurde de Baneh, province du Kurdistan iranien, a été condamné en Iran, en octobre 2015, à six ans d’emprisonnement et 223 coups de fouet pour “propagande contre les lois du gouvernement ” et ” insulte à la sacralité de la religion.”
Un film documentaire de Keywan sur les murs de Téhéran « Writing on the City » et ses peintures, reflétant l’histoire de l’Iran depuis la chute du Shah jusqu’à aujourd’hui l’a conduit à cette condamnation. Le film n’a jamais été montré en public, hormis une bande-annonce parue sur YouTube.
Karimi, dont la peine a ensuite été réduite à un an est toujours en attente d’appel.
Son long métrage, noir et blanc, “Drum” raconte l’histoire d’un avocat à Téhéran, dont la vie va être bouleversée.
Nous souhaitons que Keywan, ait une possibilité de sortie d’Iran à cette occasion pour présenter son film à Venise. Dans le cas contraire, nous espérons que les milieux du cinéma se mobiliseront pour ce faire.
Bonne chance et avec tout notre soutien.
DRUM
Un Long-métrage de Keywan Karimi
Produit par Les Films de l’Après-Midi | Année de production : 2016 | 95 minutes
Avec : Amirreza Naderi, Sara Gholizade, Akbar Zanjanian, Elyas Rasouli
Producteur délégué : François d’Artemare | Directeur de la photo : Amin Jaferi | Monteur : Farahnaz Sharifi | Scénariste : Keywan Karimi | Ingénieur du son : Reza Tehrani | Auteur de la musique : Bamdad Afshar
SYNOPSYS
L’ambiance est onirique, les personnages n’ont pas de nom, ni les rues. Téhéran est le seul personnage dont le nom est constamment évoqué. Un avocat, comme beaucoup d’autres, travaille et vit seul dans son appartement, qui est à la fois son bureau et son domicile. En une journée froide et pluvieuse, un homme fait irruption dans son appartement, echange quelques mots qui peuvent prêter à confusion, et lui donne un paquet qui va complètement changer sa vie.