Une belle initiative qui se prépare en soutien des Kurdes du Sud-Est de la Turquie. Un voyage de Bodrum à Diyarbakır : “Barışa Yürüyorum”, (Je marche vers la Paix).
La mise en marche a débuté aujourd’hui. Elle traversera la Turquie en plusieurs étapes. Les participantEs seront à Ankara le 29 décembre, le 30 à Adana, s’arrêteront à Antep et Urfa, et pensent atteindre Diyarbakır le premier jour de la nouvelle année, en élargissant leur rangs à chaque étape.
Sivil halkı hedef alan her türlü çatışmacı eğilime karşı birlik olmaya çağırıyoruz. #BarışaYürüyorum #27Aralık1Ocak pic.twitter.com/JkIsycd5Xo
— #BarışaYürüyorum (@barisayuruyorum) 26 Décembre 2015
Nous appelons à se rassembler contre toute tendance guerrière qui vise le peuple civil.
Cette marche est une réponse au silence de “l’Ouest”, comme on dit en Turquie.
Même si cette initiative elle même, issue de la société civile, initiée également par ce qui reste dans l’après élection du “mouvement pour la paix” peut paraître inopérante face à la volonté “d’en finir” du gouvernement, la désespérance “armée” d’une frange de la jeunesse kurde, le fatalisme imperturbable du PKK qui estime franchi un point de non retour, il faut l’observer avec beaucoup d’attention et soutenir ce qui est une tentative de dernière chance, comme le furent des marches récentes. Celle-ci, et c’est important, est “pluraliste” et unitaire. C’est aussi en partie un engagement notable des “légalistes” du CHP, qui prennent leurs responsabilités face aux massacres en cours, et peuvent casser la sidération qu’ils provoquent à grande échelle. Barışa Yürüyorum, l’initiative qu’on ne peut écarter d’un revers de main, face aux assassinats qui se déroulent sous nos yeux.
Demirtaş déclarait récemment sue les “combattants de Gezi disaient qu’ils avaient compris ce qu’était l’Etat, mais qu’en réalité la situation de division démontrait que ce n’était pas le cas”. S’il est évident que brandir “la paix” face à “l’état de guerre” peut être dérisoire, et les populations le paient de leurs vies, il est aussi nécessaire de tenter d’en faire une arme, avant que d’être acculé à les prendre.
Je ne veux pas de guerre
Vivre dans la Pais est mon droit fondamental.
Je marche à Diyarbakır pour la Paix.
Conférence de presse à Bodrum, juste avant de prendre la route…
Diaporama :
Vous pouvez suivre les vidéos de la progression sur la chaîne Web dédiée.
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Signez, faites signer la pétition
