“Le courage, la détermination et la résistance de Zehra, m’ont encouragé à surmonter les difficultés de mon quotidien.”
Tout a commencé par un réveil tranquille, avec un bon café, j’ai pris le temps de vivre.
Il est maintenant 10h30, je commence à préparer mes affaires et notamment bien penser à mettre mes 2 livres préférés de Zehra Doğan dans mon sac.
Mes émotions grimpent avec le temps qui avance, je pars de chez moi et je prends la voiture, direction la gare du Mans.
Je vérifie bien sûr que je n’oublie rien.
J’arrive à la gare avec une quarante minutes d’avance, tellement pressé d’arriver à Paris…
J’attends le train assis, mais il faut que je me lève pour pouvoir lire enfin le numéro du quai à l’écran, c’est la première fois que je vais à Paris seul et que je me rends dans un lieu de la capitale. Je vais vaincre mes peurs.
Je suis conscient que je vais vivre un grand moment. Durant le voyage, je vais sur mon compte Twitter pour consulter les activités, et je lis également le livre de Zehra avec tendresse et émotions.
Le train arrive en gare Montparnasse, je ressens une certaine montée d’adrénaline, je sens qu’il va se passer quelque chose de bien.
Je sors et là, je me demande comment parvenir au lieu de la rencontre. Je me dirige vers les taxis, il y en a un qui se présente, je monte et m’installe. Le chauffeur me montre son fils sur une photo… Le trajet est agréable.
Il me dépose devant le 35 rue Jacob. Mon stress monte en puissance. Plus j’avance dans ce joli chemin, plus je me pose de questions. Que dire, que faire?…
J’aperçois une affiche sur la porte d’entrée, avec en grosses lettres Zehra Doğan. Mon cœur bat très fort.
J’ouvre la porte et vois avec admiration toutes les œuvres exposées.
Une jeune femme m’accueille, et là, je lui dis que je viens voir Zehra. Je tourne la tête et voilà qu’elle arrive. Je l’ai tout de suite reconnue. Ce sentiment de la connaître depuis toujours…
Une femme l’accompagne, et c’est comme si je savais qui on était l’un et l’autre. Quelle sensation étrange et à la fois merveilleuse.
Nous nous asseyons. Mes émotions sont si fortes que les larmes de joie coulent. C’est si intense, il n’y a pas de mots, avoir devant moi deux femmes merveilleuses, Zehra si talentueuse, avec un cœur énorme.
Comment ne pas être ému? Il y a comme une alchimie, comme si nous nous connaissons depuis si longtemps.
Voir Zehra libre, et Naz la regarder droit dans les yeux, lui parler face à face…
Ce sentiment de liberté et de libre pensée et d’expression m’envahit.
Les dédicaces, les photos, les instants magiques… Que dire, j’en suis tout retourné.
Quel bonheur intense. Je suis si heureux de vous voir enfin toutes les deux. Une immense joie, un sentiment puissant que je ne peux décrire aves des mots.
Il suffisait juste de se regarder. Regards et sourires, quelques échanges en Anglais. C’était trop chouette.
J’ai adoré lui parler, même si la barrière de la langue était compliquée.
C’était si intense, si beau, si merveilleux.
J’ai profité de chaque instants, admiré les œuvres de Zehra.
Quel moment de magie.
Vers la fin de la journée, quand nous sommes sortis, je sentais l’heure du départ arriver avec tristesse, mais aussi avec joie. Serrer Zehra dans mes bras, fut un moment si fort.
Dire au revoir à Naz qui m’a tant aidé et fait découvrir une artiste si talentueuse et si courageuse de par son combat.
Une fois monté dans le train, retrouver ma ville natale et retrouver la vie quotidienne…
Je sais juste que j’ai passé un merveilleux moment que je ne suis pas prêt d’oublier et qui est unique.
J’ai réussi à venir à Paris seul, vaincre mes peurs et rencontrer de belles personnes, surmonté les difficultés pour accéder à mes rêves.
Je penserai toujours à vous deux, à cette journée magique. C’est si beau. Ces écrits m’ont énormément touché, m’aident à avancer et continuer dans tout ce que je fais au quotidien.
J’ai hâte de vous revoir et vous apporter deux bonnes bouteilles de vin rouge.
Zehra, ton talent est incroyable, je suis rempli d’admiration.
Votre ami Nico
Image à la une : Le ciel étoilé de Zehra