Le show de l’union nationale a fait recette, en ce 24e jour d’après Gülen… avec dans les rôles principaux Erdoğan… Kemal Kılıçdaroğlu, leader du CHP, kémaliste, Devlet Bahçeli, leader du MHP, ultra-nationaliste… et bien d’autres, dans le rôle du public.
Il n’y a pas que Kedistan qui ronchonne contre cette mauvaise pièce. Les humoristes préfèrent en rire, plutôt que pleurer sur ces alliances qui confortent Erdoğan.
On retiendra aussi de cette séquence le contentement des nouveaux alliés, quand Erdoğan leur a confié qu’ils leur donnerait le pouvoir de voter pour le rétablissement de la peine de mort, dans “l’Assemblée souveraine”.
Cela n’a pas l’air, comme ça, mais c’est une réponse à ce besoin irrépressible de “démocratie parlementaire” exprimé ce tantôt par le leader kémaliste du CHP. Erdoğan s’y soumettra, a‑t-il dit, devant ses fidèles rassemblés, pris à témoins pour cette promesse.
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