J’ai vu ça dans une belle revue d’armement, et je crois savoir qu’Otokar expose à Paris en ce moment, dans un salon :
“Dans le petit monde de l’armement terrestre, le turc Otokar est le groupe qui monte. Il présente à Eurosatory son nouveau char léger Tulpar, doté d’un canon de 105 mm du belge CMI-Cockerill. Plus léger que les Leclerc et autres Leopard, il peut être utilisé sur des théâtres plus complexes que ceux traités par les chars lourds. Otokar ne communique cependant pas sa masse”.
Dommage…
Sa masse, j’en connais qui aurait préféré ne pas la connaître récemment à nos frontières. J’en connais aussi qui ont vu de près ces “kobra” depuis quelques années, cracher leur venin de mort, contre femmes et enfants à l’Est de la Turquie. Leurs équipages portaient cagoule des services spéciaux et prenaient plaisir à proférer par écrit sur les murs détruits des menaces racistes de toute nature. Ma bonne dame, c’est la guerre…
Et à Paris, je croyais qu’on faisait la “guerre” contre le terrorisme aussi. Si si, j’avais lu ça quelque part. C’est en exposant leurs armes et en traficotant entre marchands que vous la faites, cette guerre ? Paraîtrait que le salon se tiendra au Bataclan l’an prochain. Si si, j’ai lu ça… Tant qu’à faire, rendons hommage à la guerre.
La Turquie est donc le chiffre d’affaires de l’armement qui monte, qui monte. La France et l’Allemagne en bavent.
Il y a quand même quelques Français courageux qui sont allés apporter un autre son de cloche dans le salon des jouets de guerre, d’espionnage, de sécurité et de mort. Ils ont taché le marché. J’ai vu ça aussi, oui oui. J’ai lu aussi que les forces anti-terroristes en avaient arrêtés. On devient turc, chez vous ?…
Décidément, notre Reis n’exporte pas que ses sermons et ses diatribes contre les points. Il fait dans l’exportation du militarisme turc. C’est curieux que le président des riches ne soit pas encore allé voir l’Otokar avec son général breton. Enfin ça, je ne l’ai pas encore lu. Il doit être occupé à gérer le cimetière de Méditerranée avec son ami italien au bras levé.
Bon, en vous quittant, j’ai cherché ce que j’aurais bien pu exposer, dans mon salon turc à moi. Et je n’ai trouvé que ça, comme kobra.
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