Ce dossier con­tient les élé­ments d’in­for­ma­tions utiles pour com­pren­dre qui est Zehra Doğan, la femme, l’artiste, la jour­nal­iste, et ce qui a con­duit à son empris­on­nement actuel.

Vous pou­vez égale­ment lire tous les arti­cles de Kedis­tan con­sacrés à Zehra en cli­quant ICI.

Le but recher­ché étant une sol­i­dar­ité active et large, ce dossier pro­pose aus­si des visuels, des vidéos, des textes, des tra­duc­tions, des arti­cles et tous liens utiles.

La cam­pagne de sou­tien qui se développe ne se suf­fi­ra pas d’in­for­ma­tions ou d’ar­ti­cles don­nés à lire au pub­lic, et n’abouti­ra à une libéra­tion anticipée que si elle est relayée large­ment, dans de grandes ou petites ini­tia­tives, toutes des­tinées à s’adress­er aux autorités de Turquie, directe­ment ou indirectement.

Par­ler de Zehra, faire du bruit autour d’elle, c’est déjà certes la pro­téger, mais agir avec ses com­pé­tences et moyens pour obtenir sa libéra­tion, c’est mieux.

Ain­si, il est pos­si­ble d’ex­pos­er Zehra, (expo­si­tion d’oeu­vres orig­i­nales ou de repro­duc­tions), de se servir du livre qui lui est con­sacré, de le dif­fuser, d’en­voy­er des cour­ri­ers, (aux autorités turques et en sou­tien à Zehra).

L’As­so­ci­a­tion Les Amis du Kedis­tan, actuel défenseurE légale des droits intel­lectuels et d’artiste de Zehra Doğan pour l’Eu­rope pos­sède les oeu­vres évadées et entre­tient mal­gré les aléas le con­tact avec Zehra Dogan. Il était de son devoir de fournir la logis­tique néces­saire à une cam­pagne de sou­tien en vue de sa libéra­tion. Ce dossier en est le fruit.

Nous insis­tons par­ti­c­ulière­ment sur le fait que Zehra ne s’ex­pose pas comme vic­time, mais comme artiste et jour­nal­iste debout con­tre l’oppression.

Le PEN inter­na­tion­al a placé Zehra Doğan dans la liste de ses cam­pagnes de sou­tien, et c’est une ini­tia­tive de grande impor­tance. Ils pro­posent des démarch­es ana­logues, en synergie.

Amnesty Inter­na­tion­al, dont les mem­bres sont eux aus­si directe­ment visés par le régime en Turquie, incite égale­ment ses sec­tions à se pencher sur le cas de Zehra Doğan. Des plate­formes de sou­tien aux jour­nal­istes qu’on ne peut toutes citer font de même (P24, FIJ et syn­di­cats affil­iés, etc…). Le prix des libres penseurs suiss­es lui a été récem­ment attribué…

Rap­pelons que Zehra Doğan, sur toutes les ques­tions, porte une parole col­lec­tive et l’as­sume. Toute ini­tia­tive de sou­tien allant dans le sens d’un élar­gisse­ment bien au delà de sa per­son­ne ira dans le sens de ses voeux : main­tenir et dévelop­per une résis­tance par tous moyens con­tre l’op­pres­sion d’un régime et sa démarche géno­cidaire, cul­turelle et poli­tique, con­tre le peu­ple kurde.

Ce dossier est un out­il. Une ressource logis­tique de cam­pagne de sou­tien. Vous pou­vez vous en empar­er pour con­stru­ire vos ini­tia­tives. Plus celles-ci se fer­ont en syn­ergie, enrichies des com­pé­tences et idées de cha­cunE, indi­vid­u­al­ités, asso­ci­a­tions, plus elles auront de chances d’aboutir. Le mag­a­zine Kedis­tan, bien sûr, se fera égale­ment relai d’in­for­ma­tion de vos ini­tia­tives, sur le site ou les réseaux sociaux.

Expos­er les oeu­vres de Zehra

Les oeu­vres orig­i­nales sont con­séquentes, et ne se dépla­cent pas par magie. Elles ont une valeur intrin­sèque et sont par ailleurs pour nous ines­timables. Elles ont néces­sité un crédit actuelle­ment à hau­teur de 6000 euros pour leur encadrement, leur pro­tec­tion et assur­ance. For­cé­ment, les expos­er néces­site une organ­i­sa­tion, con­cer­ta­tion, des endroits dédiés sus­cep­ti­bles de met­tre en valeur le tra­vail de Zehra et… un bud­get. Nous con­tac­ter donc.
Nous avons fait réalis­er deux expo­si­tions de 20 repro­duc­tions de très bonne qual­ité, très sim­ples à trans­porter et à met­tre en place. Là encore, nous exigerons un respect des oeu­vres et des lieux d’ex­po­si­tion appro­priés. Mais cette solu­tion est acces­si­ble facilement.

Envoy­er des cour­ri­ers, courriels

Nous tenons à dis­po­si­tion cartes, adress­es, mod­èles en turc (oblig­a­toire du fait de la cen­sure) pour ce faire. Le PEN inter­na­tion­al et ses sec­tions pro­posent une démarche sem­blable, et plus directe­ment adressée aux autorités turques. Organ­isez des ate­liers d’écri­t­ure et de dessins !

Se servir du livre, le diffuser

Ce livre con­tient la descrip­tion et les visuels de la qua­si total­ité des oeu­vres “sauvées” et les “virtuelles” qui ont dis­paru. C’est un livre d’art et une expres­sion du sou­tien qui s’ex­prime autour de Zehra, intime ou large. Il recèle des textes de Zehra Doğan égale­ment. C’est un mode de sou­tien que de l’a­cheter, l’of­frir, le présen­ter, faire agir votre libraire ou votre médiathèque. Organ­isez des lec­tures et présen­ta­tions ! Des textes, tra­duc­tions de let­tres sont disponibles également.

Organ­is­er des tables-ron­des, des conférences

C’est là que les asso­ci­a­tions, les uni­ver­sités, peu­vent agir. Dans la mesure du pos­si­ble, les jour­nal­istes de Kedis­tan, ou leur car­net d’adresse peu­vent être utiles. Nous contacter.

Soutenir finan­cière­ment la campagne

Vous pou­vez le faire sous dif­férentes formes. Tout d’abord nous aider à rem­bours­er le crédit engagé. Ensuite, en achetant le livre. En louant les expo­si­tions itinérantes des 20 repro­duc­tions, en achetant les cartes postales, et, pourquoi pas, en faisant une col­lecte de sou­tien à vers­er dans la cagnotte.

Inutile de rap­pel­er que le mag­a­zine Kedis­tan, fidèle à ses engage­ments, offre la logis­tique de cette cam­pagne, sans aucun fruit financier ni con­trepar­tie, et a ver­sé lui-même à la cagnotte…

Con­stater qu’en faisant une recherche inter­net sur Zehra Doğan amène une très longue liste de résul­tats, et main­tenant du monde entier, nous ras­sure sur les efforts déployés depuis main­tenant presque deux ans.
Mais… Désor­mais trois lignes de sou­tien en copié-col­lés ne suff­isent plus. L’in­for­ma­tion existe, elle doit servir à agir et faire agir, pour sen­si­bilis­er plus large­ment les publics, et les amen­er à réa­gir à leur tour.
Zehra Doğan n’est ni un lam­padaire com­mode pour pren­dre la lumière, puisqu’elle est désor­mais en plein jour, ni un nom qu’on ajouterait à une mar­ty­rolo­gie qui démo­bilise. C’est égale­ment une artiste, et ses oeu­vres, même dénon­ci­atri­ces, ne sont pas des visuels de propagande.

Elle nous a con­fié à toutes et tous sa parole, ses visuels, sa langue, pour lut­ter debout, comme elle con­tin­ue à le faire du fond de sa geôle, et col­lec­tive­ment avec ses co-détenues.

Mon­trons-nous à la hauteur.

Le dossier est con­sultable par grandes sec­tions. Tous les arti­cles parus sur Kedis­tan con­cer­nant Zehra sont tout en bas…


Qui est Zehra Doğan ?

Zehra Doğan, jour­nal­iste et fon­da­trice de l’agence fémin­iste JINHA, accusée d’être mem­bre d’organisation illé­gale, pour ses arti­cles et dessins, a été arrêtée et empris­on­née le 21 juil­let 2016. Elle avait été libérée le 9 décem­bre 2016 et com­para­is­sait libre pour son procès le 23 févri­er 2017. Après 4 mois et demi d’incarcération elle avait vécu un sur­sis de courte durée jusqu’à une nou­velle con­damna­tion et son incar­céra­tion le lun­di 12 juin.


Quelles motivations nous animent ?

Une sol­i­dar­ité transna­tionale doit se pour­suiv­re jusqu’à ce que tous les otages poli­tiques du régime turc, qu’ils/elles soient jour­nal­istes, juristes, artistes, auteurEs, uni­ver­si­taires, intel­lectuelLEs, ou femmes et hommes poli­tiques, soient en dehors des murs des pris­ons, et retrou­vent enfin leur lib­erté d’opin­ion et d’ex­pres­sion, ain­si que leurs droits fon­da­men­taux, dans un envi­ron­nement de Paix et de démoc­ra­tie. Zehra Doğan en est un sym­bole fort et intelligible.

Vous pou­vez égale­ment suiv­re zehradogan.net et la page Face­book Free Zehra Doğan.

(Français — Türkçe — English)

Comment écrire à Zehra ?

Vous pou­vez écrire à Zehra. La prison accepte seule­ment les let­tres en turc.

Vous pou­vez utilis­er un des mod­èles que vous trou­verez ICI.

Une mesure d’éloignement for­cé vient d’être prise par l’Etat turc con­tre Zehra Doğan. Le 23 octo­bre 2018, elle a été envoyée dans la sin­istre prison de Tar­sus (Tarse). LIRE : Turquie • Zehra Doğan déportée avec 20 pris­on­nières et partagez autour de vous comme sur les réseaux sociaux.
ATTENTION : Toute cor­re­spon­dance vers l’ancienne adresse à la prison de Diyarbakır ne retrou­vera pas Zehra. Nous com­mu­niquons sa nou­velle adresse :

Zehra Doğan C‑3
Tarsus Kadın Kapalı CİK 
Alifakı Mahallesi Alifakı sokak 
Tarsus – MERSİN 
TURKEY

Une cam­pagne de cartes postales est égale­ment lancée et com­mu­niquée ici.


Vous parlez d’exposer ses oeuvres ?

En effet, Kedis­tan a le man­dat de pro­téger les droits intel­lectuels et artis­tiques de Zehra Doğan pour l’Eu­rope et la Turquie. L’as­so­ci­a­tion les Amis du Kedis­tan est légale­ment déposi­taire des oeu­vres évadées, et à ce titre, pos­sède un droit de regard sur toute expo­si­tion ou dif­fu­sion de visuels. Kedis­tan pro­pose donc les oeu­vres aux fins d’exposition.


Comment exposer ?

Deux for­mules :

L’ex­po­si­tion de 20 repro­duc­tions de qual­ité, pro­posée à la loca­tion, pour des ini­tia­tives rapi­des et à petit bud­get, dans des lieux adap­tés respec­tant le car­ac­tère des oeu­vres de l’artiste. Ini­tia­tives accom­pa­g­nées de pro­jec­tions, ate­lier d’écri­t­ure, tables-rondes…etc. Toutes les infos sont ICI.

L’ex­po­si­tion d’oeu­vres orig­i­nales demande davan­tage de pré­pa­ra­tion en amont et ne peut s’im­pro­vis­er. Assurez-vous au préal­able de dis­pos­er d’un bud­get con­séquent, et de lieux d’ex­po­si­tion dédiés. Nous con­tac­ter, en sachant que le pre­mier semes­tre 2018 est bouclé.


Quels visuels utiliser ?

Nous n’u­til­isons pour la cam­pagne, et ce volon­taire­ment, que quelques visuels. En effet, afin de respecter les droits d’artiste de Zehra Doğan, nous évi­tons que ses oeu­vres ne se dis­persent sur le net, tron­quées, défor­mées ou recadrées. Toute util­i­sa­tion se fait dans le respect de l’ac­cord passé avec elle. Ces visuels per­me­t­tent de com­pos­er sur mesure, affiche, en tête de comptes sur réseaux soci­aux, évène­ments… de façon cohérente.

En voici quelques exem­ples ICI 


Quelles vidéos ?

Pour les vidéos, des artistes musi­ciens nous ont, par sou­tien, con­fiés des musiques. Ain­si deman­dons nous de respecter égale­ment leur apport musi­cal. Les vidéos sont partage­ables et util­is­ables, mais avec la néces­sité de les partager à par­tir de la même source. Et ce pour plusieurs raisons : la gra­tu­ité et le partage ne sig­ni­fie pas la copie et le pil­lage. Le partage à par­tir d’une même source mul­ti­plie l’im­pact. Enfin, le compte vidéo d’o­rig­ine con­tient des liens indis­pens­ables pour don­ner sens aux vidéos et inciter à par­ticiper au sou­tien, en plusieurs langues.

Pour voir les vidéos de Zehra cliquez ICI


Quels textes ?

Nous avons traduit un cer­tain nom­bre de textes de Zehra, ain­si que des extraits de let­tres. S’y ajoutent des arti­cles, et bien­tôt une “nou­velle”, à paraître…

Voici le lien vers la ver­sion pdf imprimable : Textes de Zehra
(Ce doc­u­ment est évo­lu­tif. Nou­veaux textes et extraits seront ajoutés au fur et à mesure des récep­tions. N’hésitez pas à revenir pour le consulter.)


Comment contribuer financièrement ?

Pourquoi ne pas acheter les repro­duc­tions de ses œuvres ?
Pour l’achat des orig­in­aux, suiv­re les expo­si­tions à venir ou nous con­tac­ter.

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