Amnesty Inter­na­tion­al vient de pub­li­er un rap­port sur les “crimes de guerre” et “tor­tures” com­mis en toute impunité par des “groupes com­bat­tants”, soutenus par la “coali­tion inter­na­tionale” en Syrie.

En marge des “pour­par­lers” offi­ciels et en couliss­es, qui se tien­nent entre grandes puis­sances inter­na­tionales ou régionales, et de la course aux rap­ports de forces sur le ter­rain au moment des offen­sives ter­ri­to­ri­ales con­tre Daech, Amnesty témoigne des méth­odes des groupes de “com­bat­tants” qui n’ont rien à envi­er à celles du régime offi­ciel syrien.

Un rap­port à lire d’ur­gence, qui est adressé aus­si aux « États mem­bres du Groupe inter­na­tion­al de sou­tien à la Syrie, notam­ment les États-Unis, le Qatar, la Turquie et l’Ara­bie saou­dite, qui par­ticipent aux négo­ci­a­tions sur la Syrie, doivent faire pres­sion sur les groupes armés pour qu’ils met­tent fin à ces vio­la­tions et respectent les lois de la guerre. Ils doivent cess­er tout trans­fert d’armes ou de sou­tien aux groupes qui se livrent à des crimes de guerre et à des vio­la­tions fla­grantes des droits fon­da­men­taux. »

Ce rap­port, inti­t­ulé ‘Tor­ture was my pun­ish­ment’: Abduc­tions, tor­ture and sum­ma­ry killings under armed group rule in Alep­po and Idleb, Syr­ia, offre un rare aperçu de ce qu’est la vie dans les zones con­trôlées par les groupes armés d’op­po­si­tion. Cer­tains béné­ficieraient du sou­tien des gou­verne­ments du Qatar, de l’Ara­bie saou­dite, de la Turquie et des États-Unis notam­ment, alors que des élé­ments prou­vent qu’ils vio­lent le droit inter­na­tion­al human­i­taire (les lois de la guerre). Ce rap­port apporte aus­si un éclairage sur les insti­tu­tions admin­is­tra­tives et qua­si-judi­ci­aires mis­es en place par les groupes armés pour gou­vern­er ces régions. Le rap­port dénonce les vio­lences com­mis­es par cinq groupes armés qui con­trô­lent des régions des gou­ver­norats d’Alep et d’Idlib depuis 2012. Il s’ag­it du Mou­ve­ment Nour al Dine Zin­ki, du Front al Shamia et de la brigade 16, qui ont rejoint la coali­tion de groupes armés Con­quête d’Alep (Fatah Hal­ab) en 2015, ain­si que du Front al Nos­ra et du Mou­ve­ment islamique Ahrar al Sham à Idlib, qui ont rejoint la coali­tion de l’Ar­mée de la con­quête, en 2015 également.

Lire la suite sur le site inter­net d’Amnesty

KEDISTAN on EmailKEDISTAN on FacebookKEDISTAN on TwitterKEDISTAN on Youtube
KEDISTAN
Le petit mag­a­zine qui ne se laisse pas caress­er dans le sens du poil.