Non, ce n’est pas un tremblement de terre, ni un décor pour cinéma apocalyptique à gros budget. Cela s’appelle du “terrorisme d’Etat”. C’est Erdogan même qui nous faisait la description… en parlant de Bachar.
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Pendant que les images qui suivent inondent les réseaux sociaux et sont relayées par les médias alternatifs, les médias alliés à Erdoğan continuent à écrire et émettre sur la “réussite des opérations” menées contre des “terroristes”, les nationalistes continuent à parler des “charognes de kurdes”.
Quant au Quai d’ Orsay, à Paris, l’ ami d’Erdoğan publie un communiqué… où il condamne l’action des terroristes contre la souveraineté turque.
Les photos de Fatih Pınar
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Fatih Pinar n’est pas le seul à témoigner. Ilyas Akengin (AFP), Yasin Akgül (AFP), Çağdaş Erdoğan (Getty Images)
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Aujourd’hui mercredi 2 mars, des milliers de personnes coulent vers Diyarbakır (Amed) et la manifestation a été violemment réprimée…
Rappelez vous que c’est à ce régime, que les gouvernements européens confient la clé des camps de réfugiés de guerre, avec quelques milliards en sus. C’est ce même régime, qui pour accentuer son chantage, laisse filtrer, pour le plus grand bonheur des mafias, des dizaines de milliers de pauvres gens qui se brisent sur les frontières et les murs.
Prendre la responsabilité du futur, voudrait que les “institutions” mettent en place de vrais couloirs humanitaires, avec l’urgence et l’accueil qui s’impose, que les politiciens prennent les devants et cessent de prôner la xénophobie et la crainte de l’envahissement de la vieille Europe, qu’ils cessent leurs connivences avec les régimes qui virent à la dictature…
Rêve d’humanité sans doute enfoui sous ces ruines…