Les medias mainstream évoquent peu le Rojava. Encore moins ce qui s’y passe. Ne parlent jamais de luttes de femmes. Oublient vite que le masculin et le viril n’ont pas le monopole de la résistance, du courage et de la lutte armée.
Vous, lectrices et lecteurs de Kedistan, connaissez Aslı, Zehra, Nuriye… et vous allez adorer Soraida, une femme de Palestine, dans ce film tourné en 2004 par Tahani Rached, une réalisatrice dont nous aimons particulièrement le regard, la force digne et tranquille.
Rencontrer Soraida, c’est découvrir un autre visage de la Palestine, un pays où les femmes ne sont pas toutes voilées, où les hommes ne parlent pas la langue de bois et où les enfants ne sont pas des bombes humaines. Soraida nous invite chez-elle, et ose poser la question : “lorsque nous sommes écrasés, comment ne pas perdre notre humanité ?”
Avec humour, elle raconte ses petites victoires, ses rêves et ses résistances quotidiennes, nous fait part, dans un sourire, de ses réflexions, universelles, sur l’enfermement et l’occupation.
Nul doute que ses paroles feront écho à d’autres combats et d’autres couvre-feux…
Les dix premières minutes, où Soraida menace les snipers qui guettent en face de chez-elle à coup de paillasson, mais aussi les rencontres avec les voisines volubiles ou les promenades dans la ville à la redécouverte des cachette… Ce long documentaire est bourré de personnages pétillants, d’anecdotes tragi-comiques et raconte la Révolte comme une nécessité.
Sur bed.bzh, découvrez des pépites sur la Palestine, et regardez les autres films de Tahani Rached.
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