Vendredi 2 octobre ; une journée bien tendue à Istanbul.
Les forces de police anti-terrorisme se sont lancées dans une large opération. Appuyées par des équipes spéciales et des hélicoptères, elle ont effectué des descentes simultanées sur 67 adresses, se trouvant dans 28 quartiers d’Istanbul comme Sultangazi, Bağcılar, Başakşehir ve Esenyurt et mis 44 personnes en garde-à-vue.
Dans les 44 personnes arrêtées, se trouvent également des responsables du HDP, dont les dirigeants des bureaux des communes de Beşiktaş, Şişli, Eyüp ve Beylikdüzü. Ils seraient accusés de “création d’ une académie politique”, autrement dit, de faire de la propagande afin de recruter, “d’organiser des tribunaux populaires et de rendre des verdicts” et d’ ”extraction d’argent sous couvert d’impôts” pour le bénéfice du PKK.
La Direction de la Sécurité d’Istanbul a annoncé que l’opération ciblait le KCK (Koma Civakên Kurdistan — Le groupe des communautés du Kurdistan) considéré en Turquie comme le bras “urbain” du PKK. Trois pistolets, balles, documents organisationnels et numériques auraient été trouvés.