Août 2014, c’est dit, je vais voir la Cappadoce ! Michel connaît déjà, bien sûr, c’est son huitième voyage en Turquie ; ce ne sera que le troisième pour moi.
Nous sommes déjà tous deux tombés amoureux de la Turquie, du pays et de ses habitants, selon nous les plus gentils du monde…
Jeudi 14 août
Arrivée en Cappadoce, aéroport de Kayseri. Nous prenons un taxi (il est 23 heures) jusqu’au petit hôtel réservé la veille sur le net.
Nous y sommes accueillis par Harun, étudiant à Istanbul, qui finance ses études en étant gardien de nuit ici pour les vacances. Il nous offre le çay (le premier !), et nous bavardons (en anglais) pendant 2 heures. Il nous conseille Avanos comme base en Cappadoce.
Vendredi 15 août
Départ de l’hôtel 7 heures: c’est tôt! Trop tôt! Par contre la traversée du bazar à 7h30, quand les échoppes commencent à s’ouvrir et qu’il est vide de touristes, vaut vraiment le coup. Même avec un gros sac à dos.
Nous partons en bus pour Avanos, où nous commençons par visiter un superbe hôtel troglodyte, recommandé par le Lonely Planet. Superbe, c’est vrai, mais vraiment pas dans nos prix ! Nous en trouvons finalement un plus commun, mais sympa, dans le centre (qui nous donnera une bouteille d’eau à chacun, tous les matins, “because it’s very hot here”)
Officiellement, ils existent, mais nous n’avons jamais pu trouver les dolmuş à Avanos (taxis-bus). Nous prenons donc un taxi jusqu’à Oskonak, sa ville souterraine et le monastère de Belha (3 * dans le Routard). L’idée est de revenir à pieds jusqu’à Avanos: il parait que la balade est belle, et que c’est jouable en 3 petites heures…
La ville souterraine, dans laquelle nous nous engageons avec l’enthousiasme de spéléos pour tout ce qui est sous nos pieds, est petite, et déjà pleine: 2 groupes, l’un japonais et l’autre espagnol (mitraillage photographique pour l’un, interpellations bruyantes pour l’autre). Nous partons en courant (et ce n’est pas une figure de style !)
Le monastère de Belha ne vaut pas le coup. Un pseudo guide parvient à nous délester de quelques TL (livres turques), nous agace, nous énerve. Au point que quand il nous explique qu’il ne faut pas faire la balade sous ce soleil de plomb, que c’est dangereux, qu’il y a des loups (si si, il l’a vraiment dit), nous ne l’écoutons pas. Et encore, il ne savait pas que nous n’avions pas d’eau… Le soleil est effectivement de plomb. Nous rebroussons chemin au bout de 2 heures à peine, totalement déshydratés, après que je me sois mise à saigner du nez, et que Michel se soit fait pourrir par des bergers (tu veux la tuer, ta femme ?). Et oui, ici, l’homme est responsable. Toujours pas de dolmuş, plus de bus, retour en taxi (ça commence à faire cher pour pas grand-chose).
Michel serre les dents. Il a tort : c’est pas fini. Très mauvais resto, à éviter, le Sanço Panso, aussi mauvais que cher ; ça démarre fort !
Samedi 16 août
RV à 9h à l’agence Kirkit, qui organise des randos sur toute la Cappadoce. on passe la journée avec un autre couple, et surtout Tayfun, le guide. 23 ans, étudiant en français à Istanbul, job de vacances. Super-sympa.
La balade démarre à Uçhisar, traversée de la Vallée Blanche (aussi nommée Vallée de l’Amour), jusqu’à Çavuşin, que nous dépassons pour entrer dans la Vallée Rouge. Les paysages sont absolument féériques, et les cheminées de fées dignes de tout ce qu’on peut en lire, et plus encore.
A 13h, impossible d’avancer plus (trop chaud), arrêt pour déjeuner dans un endroit aussi spartiate qu’agréable, sieste, jusqu’à 15h. Bon, perso, je trouve que le soleil est toujours autant de plomb, mais il parait que ça va, qu’on a évité le pire. Si vous le dites… Une route démente, magnifique, pour redescendre jusqu’à Çavuşin. Puis retour en bus à Avanos, fin de la balade.
Tayfun, avec qui nous nous entendons bien, nous propose de visiter un maison souterraine; nous l’invitons à boire un çay, dans un joli café au bord de la rivière. 2h de discussions sur la vie quotidienne, les études, la politique…
Super journée!
Dimanche 17 août
Départ vers 8h pour Göreme, pour visiter le musée en plein air (incontournable). A 8h30, il y a déjà pas mal de monde, mais ça reste supportable.
Quelques fresques somptueuses dans les églises troglodytes, dont la Chapelle Sombre, et une grande église, un peu plus loin du site lui-même, étonnamment vide.
Arrêt sur Göreme même pour un çay. Un adolescent, qui prenait son p’tit déj, nous invite à sa table, et nous offre pain et çay.
Départ en bus pour Gülşehir, dans le but de voir l’église St Jean. Notre turc valant l’anglais du chauffeur, le bus nous arrête devant une autre église. Là, un homme d’à peu près 70 ans, Halil, nous ouvre, nous fait visiter, puis nous invite à nous asseoir sur la place, à l’ombre, avec lui et plusieurs de ses amis (ah, merci, c’est pas de refus, fait chaud !) Halil parle à peine 2 mots de français, mais en est très fier. Il est absolument adorable, nous gave de çay (qu’il commande en interpellant je ne sais pas trop qui, puisque ce n’est pas un café, mais visiblement ça fonctionne …), et de cigarettes (impossible de refuser: je n’ai jamais autant fumé qu’en Turquie !). Chaque fois que quelqu’un qu’il connait passe, il l’appelle pour qu’il vienne saluer les français. Et ça finit par faire pas mal de monde ! (Bon, quand je dis “quelqu’un”, je parle d’hommes, évidemment, faut quand même pas déconner…).
Au bout d’un (long) moment, 2 d’entre eux (Mehmet et …Mehmet) nous emmènent en voiture chez un autre ami, qui a travaillé pas mal d’années en France. Nous buvons (encore, oui !) un nombre incalculable de çay, mangeons raisin de son jardin et pastèque, parlons. Là aussi, bien sûr, avec les hommes. Les femmes sont dans la maison, et ne sortent que pour nous servir avec un sourire timide. On n’est pas à Istanbul ici ! Ensuite de quoi les 2 Mehmet nous font remonter en voiture et nous emmènent voir la fameuse église St Jean, qui est effectivement splendide, avec des fresques parfaitement conservées. Ils nous font visiter d’autres maisons et églises troglodytes, puis nous ramènent en centre ville, pour que nous puissions prendre un bus pour Hacıbektaş (une idée comme ça : nous avons vu que s’y déroulait un festival de derviches tourneurs). Ils nous munissent de bouteilles d’eau, arrêtent le bus, expliquent au chauffeur où nous allons (et à quel point nous sommes une cargaison précieuse ? Peut-être, ils en sont capables !), et en route.
Hacıbektaş ressemble en fait aux Stes Maries de la Mer durant le pélerinage manouche… Ambiance sympa, un monde fou, beaucoup plus un immense marché qu’autre chose. Pas trace de derviches… Nous restons 2 heures, et cherchons un moyen de retour. Pas simple.
Nous trouvons finalement un bus pour Nevşehir, arrivons après moult péripéties à rejoindre Uçhisar vers 21h. Il fait nuit, plus de bus. Nous rejoignons donc Göreme à pied ‑on se rapproche !- 6 bornes, soit à peine 40mn de marche, mais en bord de voie rapide, dans le noir absolu.
A Göreme, Michel propose un peu de stop. Le temps de lever le pouce, une voiture s’arrête, conduite par un type de 30 ans, sympa, travaillant en France, en vacances chez ses parents, et cherchant un endroit où s’amuser avec son cousin sur Avanos. A Avanos, je leur indique un bar que nous avait montré Tayfun la veille, et où nous les invitons à prendre une bière. Ils offrent (en cachette) la 1ère tournée, nous sommes donc obligés d’offrir la 2è… Nous les quittons vers 1h du matin, sous le prétexte, qui les fait bien rire, que nous sommes vieux et fatigués.
Dur, la Turquie !
Lundi 18 août
Lever plus tard, on traîne un peu, ça fait du bien…
Départ en bus pour Nevşehir, puis autre bus pour Aksaray (80km). Le but est d’atteindre Ihlara en fin de journée, pour traverser la Vallée d’Ihlara le lendemain. Les bus turcs, c’est mieux que l’avion : sièges extrêmement confortables, avec écran intégré dans le dossier du siège de devant, et 2 conducteurs qui se relaient (celui qui ne conduit pas fait le stewart). A peine assis dans le bus, on vous amène un verre d’eau fraîche, et de l’eau de cologne (versée d’une grosse bouteille dans les mains : idéal pour se rafraîchir…). Plusieurs fois dans le voyage, le stew repasse, en vous proposant eau, çay, jus de fruits, petits gâteaux, barres chocolatées. Tout ça gratuit, bien sûr. On a encore du boulot…
Arrivée vers 13h à l’otogar d’Aksaray (toujours en dehors des villes, les otogars), laquelle est résolument sinistre. Nous mangeons un peu, et nous apercevons avec une joie sans mélange qu’il n’y a quasiment aucun moyen de gagner le centre ville, d’où part, bien sûr sinon c’est pas drôle, le bus pour Ihlara. On a mis 3h, mais on y est arrivés, on est les plus forts !
Arrivée à Ihlara vers 17h30. Petit hôtel, quasiment à la descente du bus, sympa, pas cher, et avec une serveuse (jolie en plus) qui a travaillé à Avignon pendant plusieurs années. Le repas est, par contre, aussi cher que l’hôtel l’est peu…
Nous partons nous promener sur la grand-place, mais sommes très vite interpellés (where are you from?). On est cuits.
Nous passons une très bonne soirée avec Süleyman, un petit bonhomme tout rond et adorable, qui me rappelle l’Oncle Saltiel des Valeureux d’Albert Cohen. Et bien sûr, il nous gave de çay et de cigarettes. Il parle une dizaine de mots d’anglais, nous autant de turc : tout va bien ! Bien sûr, nous rencontrons tous ses amis, surtout ceux qui ont travaillé en Allemagne, Hollande ou Angleterre.
Mardi 19 août
Départ tôt: la Vallée D’Ihlara ouvre à 8h. Il fait encore bon, presque frais. Nous en profitons: 3 heures plus tard, la température oscille entre 38 et 40°, sous un soleil de plomb. La vallée est superbe: un canyon de verdure, avec une rivière, entre des gorges de basalte. Impressionnant ! Tout au long, des églises troglodytes peintes, hélas très détériorées. Le nombre d’imbéciles ayant jugé opportun, voire indispensable, de proclamer à la face du monde ébahi que “Mimi aime Lulu”, ou que “c’est moi le plus con” dans toutes les langues connues, est tout simplement extraordinaire.
Nous nous arrêtons en fin de matinée pour boire un çay dans un endroit idyllique: des sortes de paillotes sur ponton au milieu de la rivière, ornées de tapis, banquettes et coussins (bien sûr, on se déchausse). Après un çay (eh oui !), je m’approche de 2 femmes qui fabriquent des pide, à l’écart, avec une technique et une dextérité incroyables. J’admire, je plaisante avec elles (à coup de regards, sourires, 2 ou 3 mots et ça va très bien). Bref, nous nous apprivoisons … Au milieu de ce joli tableau, arrive un jeune couple de gentils touristes français, qui, apercevant les femmes en train de pétrir, s’approche. Pleins d’enthousiasme (“Oh, regarde chérie, c’est tellement typique, c’est magnifique !”), ils commencent, sans avoir salué ni demandé l’autorisation, à mitrailler les 2 femmes avec un superbe appareil photo. Comportement universellement irrespectueux de tous les touristes du monde … J’échange avec les 2 femmes un regard désolé, nous goûtons aux pide (aubergines et fromage, humm, un délice !) Retour sous le soleil de plomb habituel : je rêve de douche.
L’hôtel nous autorise une douche et nous prête même une chambre (nous avions déjà rendu la nôtre). Bon, l’eau est glacée, mais je suis motivée et ça fait du bien quand même. Nous repassons voir Süleyman pour lui dire au revoir, et passons évidemment les 2h suivantes avec lui, à boire des çay et fumer devant son magasin (il vend de l’eau et des jus de fruits ; quand je vous dis que c’est l’Oncle Saltiel, ou Salomon, enfin bref l’un des Valeureux!)
Il nous offre 3 çay (“il faut boire, il fait chaud”), quand nous parvenons difficilement à en offrir un, des cigarettes, une bouteille d’eau. Impossible de refuser : il n’a rien et donne tout.
A 16h, nous reprenons le bus pour Aksaray, d’où nous prendrons un bus de nuit pour Malatya. Nous trouvons à Aksaray une excellente lokanta, avec le meilleur riz au lait de tout notre séjour en Turquie (si vous n’avez pas goûté le riz au lait turc, vous ne savez pas ce qu’est un bon riz au lait)… Je commence à arriver à me faire comprendre en turc (une vingtaine de mots, et sinon par gestes, langage universel), et je suis très fière de moi.
Mercredi 20 août
Bon, les bus de nuit, même confortables, c’est clairement l’horreur. Pas moyen de dormir : on arrive cassés à Malatya, d’une humeur de dogues tous les deux (manque de sommeil et bobos divers consécutifs à 9h dans la même position pour les andouilles qui croyaient avoir encore 20 ans…)
Nous avons réservé l’excursion sur le Nemrut Dağı auprès d’un tour operator local qui a très bonne réputation (dont celle de faire travailler les gens du coin), et nous avons RV à l’Office du Tourisme. Seulement ce p.…. d’office du tourisme a déménagé sans prévenir (du moins pas nous), et on ne sait pas où. Et on est fatigués (pas dormi, je l’ai dit ?) Et on va mordre. Et donc voilà qu’on demande notre chemin dans la rue. Et qu’on se fait (oui oui, comme d’hab) littéralement rapter par un habitant de Malatya (un autre Mehmet), qui ne sait pas où c’est, mais qui va chercher avec nous… Et c’est là, je l’avoue avec honte (pardon, Mehmet), que je craque (je vous ai dit que je n’avais pas dormi? 3 fois ? Ah), et que ma culture occidentale prend le dessus (merde, je suis fatiguée, qu’il nous foute la paix, ce con, il sait même pas où c’est !) Bien sûr, je n’en dis rien, mais je m’écroule sur un banc, en lui expliquant que nous sommes trop fatigués, et vraiment, merci, mais on va se poser un peu avant de poursuivre nos recherches… Mehmet trouve l’idée excellente, pas de problème, reposez-vous, et s’en va. Le sale con de touriste occidental qui émerge en nous (mais pas dor-mi, bordel !) se félicite déjà de s’être débarrassé du bonhomme, quand nous le voyons revenir. Il nous explique qu’il a trouvé l’office du tourisme, c’est pas très loin, mais encore fermé. “A 9h, quand ça ouvre, je vous y emmène, en attendant, ne bougez pas, je vais chercher de quoi faire un petit déjeuner pour nous trois.” Michel et moi nous regardons, découragés. Il revient avec du jus d’abricots (le fruit de Malatya), et de quoi fabriquer des pide au fromage pour tout le monde. Et à 9h il nous emmène bien à l’office du tourisme, les engueule (merde, ils auraient pu indiquer mieux, et alors, ils deviennent quoi, les touristes, s’il est pas là ?), et s’en va. Mehmet … Nourris, rassérénés, on laisse les sacs à dos à l’office du tourisme, et on part pour une petite balade dans Malatya, qui nous plaît bien.
Vers midi, départ en minibus pour le Nemrut Dağı, d’où nous verrons le coucher de soleil, puis son lever demain.
Là, nous sommes en territoire kurde. Plus rude. Il est mieux que ce soit Michel qui s’adresse aux gens, plutôt que moi : on m’écoute poliment, mais cela gêne. L’hôtel, simple et très agréable, est impeccablement tenu par une famille kurde (dont nous ne verrons que les hommes). Nous nous rendons compte assez vite que ces excursions touristiques sur le Nemrut Dağı font vivre tout le village. Le guide : un enfant du village, auquel le village a payé des études, en se cotisant. Le minibus : acheté par le village (et en montant ou descendant les touristes, des gens du village, au bord de la route, font éventuellement un signe pour être pris). L’hôtel : tenu par une famille du village. Etc… Et avec l’argent gagné, on envoie les enfants du village à l’école.
Le coucher de soleil sur le Nemrut Dağı, c’est extraordinaire.
Jeudi 21 août
Lever 4h pour voir, cette fois, le lever de soleil. C’est encore plus beau qu’hier. Je lâche tout le monde, fais le tour, et me retrouve absolument seule avec toute cette beauté. Et cadeau supplémentaire: un jeune berger kurde (13 ans au plus) s’est arrêté avec son mulet, et fait la prière du matin en chantant (il ne m’a pas vue, et vous vous doutez que je ne bouge pas)…
Retour Malatya, çay sur une très joli place, et direction l’otogar (et celle de Malatya est aussi moderne, agréable et impeccable que celle d’Aksaray était flippante…)
Nous prenons un bus pour Amasya, sur les conseils d’un jeune couple de français très sympas rencontrés à Malatya, qui a adoré. De toutes façons, c’est sur notre route… Bon, 10h de bus, on passe. A Amasya, ô joie, il existe un servis (bus de liaison entre l’otogar et le centre ville). Bon, c’est 23h, marre, on trouve un hôtel et dodo.
Vendredi 22 août
Ah ! Super bien dormi, merci !
Une petite balade dans Amasya nous convainc que nous n’avons pas les mêmes goûts, ou les mêmes priorités, que le gentil petit couple français… Amasya, selon nous, ça ressemble plutôt à St Paul de Vence, c’est super cher, et plein de touristes (turcs, les touristes, mais quand même). Donc, c’est joli, et quand est-ce qu’on s’en va ?
Décision est donc prise de filer dans la journée sur Safranbolu, incontournable tant selon les touristes rencontrés que selon les turcs avec qui nous parlons. Amasya-Safranbolu étant inexistant en bus, nous irons d’abord à Ankara, y passerons une nuit, et repartirons le lendemain pour Safranbolu.
Pas grand-chose à dire sur Ankara ; nous en avons vu assez peu.
Samedi 23 août
Safanbolu, c’est adorable! De très vieilles maisons ottomanes, certaines en ruine, d’autres parfaitement restaurées, de petites ruelles pavées, et, bien sûr, pas mal de petites boutiques d’artisanat local, de lokum au safran, et un hammam.
Nous logeons dans une maison ottomane tenue par une vieille dame adorable, avec qui nous communiquons très bien par gestes, et avec nos quelques mots de turc. De femme à femme, on parle d’enfants (tu as des enfants? C’est bien, on peut parler…)
Bref, un jour et 1/2 très agréable, mais trop touristisque pour nous. On s’en va.
Lundi 25 août
Nous partons pour Bursa, où la visite de la Grande Mosquée et de la Mosquée Verte valent vraiment le détour!
Nous nous promenons évidemment dans les bazars (Bursa est la ville de la soie, mais aussi des tissus-éponge, cotons..), que je n’ai pas trouvés aussi remarquables que les mosquées, et de loin…
Attention, à savoir, à Bursa, les hôtels sont très moyens, et hors de prix…
Mardi 26 août
Nous prenons le ferry pour relier Istanbul, où nous passons un jour et 1/2 par pur plaisir, avant de rentrer.
Au fait, je vous recommande chaudement l’hôtel Erenler, dans Eminönü…
Voilà. Prochain séjour en Turquie déjà prévu (en mars 2016, en Cappadoce, pour un congrès spéléo).
C’est le problème avec la Turquie : l’essayer, c’est l’adopter.
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