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Kedis­tan est un web mag­a­zine à l’e­sprit orig­i­nal et lib­er­taire qui traite de l’actu du Moyen-Ori­ent en général, de la Turquie en par­ti­c­uli­er, des chats, et de cul­ture sub­méditer­ranéenne. Et chaque fois pour moitié d’hu­man­ité, femmes et hommes. 

kedistan -ecranKedis­tan, c’est aus­si une toute petite plate­forme qui se veut col­lab­o­ra­tive et ouverte qui fonc­tionne autour d’une petite équipe. Le mag­a­zine n’appartient à per­son­ne. Ou plutôt si, il appar­tient à celleux qui le font vivre : ses édi­to­ri­al­istes, ses traducteurs.trices, ses cor­re­spon­dantEs, ses pho­tographes, ses tech­ni­ci­enNEs, par­fois les mêmes à la fois, par­fois plus large­ment en réseau. Et bien sûr, sans oubli­er le plus impor­tant, sans qui Kedis­tan n’aurait aucune rai­son d’être, vous, ses lec­tri­ces (teurs)…

Nous avons aus­si une “intime con­vic­tion” : celle d’une rela­tion étroite entre cette par­tie du monde et le reste, à l’oeu­vre déjà depuis des siè­cles d’his­toire, et tou­jours charnière en activ­ité, pour des tas de raisons. Et on passera notre temps à en par­ler,  à ten­ter de les éclair­er, de les débus­quer, aux antipodes de “l’eu­ro­cen­trisme” con­venu, de l“orientalisme” ou des théories fumeuses des “grands com­plots qui domin­eraient le monde”.

Vous ne trou­verez pas ici le choc des pho­tos, mais sans doute le poids des mots.

Si vous êtes sur Kedis­tan, c’est que vous venez y chercher une infor­ma­tion sur la Turquie et le Moyen-Ori­ent, autre que ce qui vous est servi générale­ment dans les médias main­stream, sans pour autant tomber dans des rac­cour­cis cul­tur­al­istes, le con­fu­sion­nisme, où la défense de nation­al­ismes iden­ti­taires. Vous n’y trou­verez ni le jar­gon con­venu des par­tis ou groupes faits pour ça, ni esprit de con­cur­rence, encore moins de chapelle, fut-elle libertaire.

Et, bien évidem­ment, si vous y revenez, c’est que vous défend­ez la lib­erté, l’u­topie d’un monde meilleur, et que vous aimez les chats.

Bien­v­enue donc au Kedis­tan, mag­a­zine qui croit encore qu’un autre monde est pos­si­ble et néces­saire, et que lut­ter pour, n’est pas per­dre son temps, mais exister.

Kedis­tan a fêté en octo­bre 2021 sa sep­tième année d’ex­is­tence, et reste plus que jamais motivé, même si nous avons quelque peu ralen­ti le rythme de publication.

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Les chats de gouttières
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Au fait,  pourquoi « Kedistan » ?

Le suf­fixe “stan” sig­ni­fie tout sim­ple­ment “jardin” au sens “pays”.  Ain­si, le Turk­ménistan est le pays des Turk­mènes ; le Kur­dis­tan, le pays des Kur­des… Les kedi, représen­tent une “espèce” toute entière. Celle du “Kedi”, le chat.

Mais pourquoi “Kedis­tan” spé­ci­fique­ment à pro­pos du Moyen-Orient ?

Bon, vous avez tous vu les pho­tos des chats d’Is­tan­bul ou d’Ankara. A eux seuls, ces chats libres jus­ti­fieraient l’ap­pel­la­tion. Mais allons un peu plus en arrière…

Il y a plus de 10 000 ans, l’hu­main par ses migra­tions a peu­plé ce qu’un archéo­logue a appelé à pos­te­ri­ori le Crois­sant fer­tile. Il désigne  cette région cou­vrant  400 000 à 500 000 km². Elle s’étend actuelle­ment sur une douzaine d’états : le Liban, Chypre, le Koweït, Israël, la Pales­tine ain­si que des par­ties de la Jor­danie, de la Syrie, de l’Irak, de l’Iran et de l’Egypte et bien sûr le sud-est de la Turquie (Ana­tolie). Si l’homme choisit de se séden­taris­er au “Crois­sant Fer­tile”, ce n’est  pas par hasard, mais parce que la région prof­ite d’un cli­mat favor­able et est large­ment irriguée à l’époque par 5 grands fleuves : le Jour­dain, l’Oronte, l’Euphrate, le Tigre et le Nil.

Cette séden­tari­sa­tion trans­for­ma le statut de chas­seur cueilleur nomade en celui d’éleveur et paysan, pour résumer. Et cette région fut le berceau d’une agri­cul­ture inten­sive, comme d’ailleurs en d’autres ter­res de migra­tions par la suite. Les cités qui se con­stru­isirent oblig­èrent à des développe­ments agri­coles plus qu’il n’en aurait fal­lu pour des pop­u­la­tions nomades. D’ailleurs les traces de ces coloni­sa­tions humaines sont en ce moment même en train d’être effacées en Irak en par­tie par des bar­bares barbus.

Cette “agri­cul­ture”, qui dévelop­pa déjà la notion de “ren­de­ment” et de “stock­age”, puisque four­nissant des cités, décou­vrit le besoin de pro­téger les récoltes des rongeurs. A moins que ce ne fut le chat lui même qui décou­vrit les rongeurs à la besogne. C’est sans doute ain­si que le chat se domes­ti­qua, sans toute­fois per­dre son libre arbi­tre. Et si l’on décou­vrit dans des sépul­tures, des squelettes de nos com­pagnons, y com­pris jusqu’en Crète, c’est bien parce que l’hu­main scel­la son sort à l’an­i­mal, ou vice versa.

Bref, nous ne fer­ons donc que par­ler du pays des chats, le KEDISTAN.

L’ho­mo­phonie avec Kur­dis­tan n’est pas non plus un hasard.

Et le A dans tout ça ? S’il “dérange” bien des “sérieux”, vous en trou­verez cepen­dant une expli­ca­tion ICI


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