L’hiver, la neige qui rend tout plus difficile, la nuit froide et impitoyable. Les bombes… Cela se ressent dans le nord-est de la Syrie.
Shehba, où les camps de réfugiés commencent et la guerre prend le dessus.
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Les zones où se trouvent les camps de réfugiés devraient également être protégées au niveau international par les Conventions de Genève.
Les images et les vidéos provenant des zones montrent que ce n’est pas le cas. Cette sécurité et cette protection sont une utopie. A quelques kilomètres de lieux qui devraient être un refuge, des bruits de bombes et de combats se font entendre. Les forces kurdes syriennes défendent la vie de ces personnes avec leur propre vie.
La Russie rugit contre la frappe aérienne de la Turquie. C’est un échiquier complexe où la vie des civils continue d’être des pions.
“Quelle nuit terrible. Quel cauchemar”. Les familles nous le disent, alors qu’elles secouent la tête et espèrent entre leurs mains.
“Ils ne sont même pas à huit kilomètres. C’est plein de personnes déplacées d’Afrin ici. Que veulent-ils encore?”
La vie. C’est ce que veut la Turquie, la vie de ceux qui vivent sur des terres que l’Etat turc veut s’approprier. La vie au cœur, sans aucune paix, sans que l’Union européenne ne lève les yeux de la boue.
Rossella Assanti
pour Kedistan
Un enfant reste enfant pertout, quoi qu’il arrive…
Photos de @AzadiRojava sur Twitter
Human, peace & nature loving people of #Afrin are living under very tough circumstances in the freezing weather after they were expelled from their homes by ‘Olive Oil’ factions. Exclusive video from the Serdem camp in Shahba region pic.twitter.com/pZtDQ9lPbT
— Mutlu Civiroglu (@mutludc) February 8, 2020
Rossella Assanti, militante et journaliste indépendante spécialisée dans les questions du Kurdistan. Elle croit à la vérité comme moyen de faire gagner la justice. Voyage pour que sa plume devienne la voix de ceux qui sont réduits au silence.