Après le mag­nifique film de Mylène Sauloy “La guerre des filles” qui con­tin­ue à faire con­naître le com­bat des femmes kur­des, à cha­cune de ses pro­jec­tions, voici les “Filles du Feu” de Stéphane Breton.

Ce film sera pro­jeté en salle à Paris le 13 juin.

Nous lui souhaitons de trou­ver un pub­lic à la mesure de sa réal­i­sa­tion et du com­bat qu’il décrit, qui va bien au delà d’ama­zones en uni­forme.

Pre­mière en présence du réalisateur :
mer­cre­di 13 juin à 20:15 — 23:15
Espace Saint-Michel
7 boule­vard Saint-Michel, 75005 Paris

FILLES DU FEU
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Les Peu­ples alliés au sein de la Fédéra­tion Nord Syrie, et par­mi eux les com­bat­tantes kur­des de Syrie, résis­tent et lut­tent con­tre plusieurs enne­mis. Au pre­mier rang, ce fut Daech, aujour­d’hui mil­i­taire­ment défait, puis les forces de l’armée turque, (Afrin), et les gangs dji­hadistes liés, sans oubli­er les troupes du régime de Bachar Al-Assad.

Sept mois de tour­nage, et le film doc­u­men­taire de Stéphane Bre­ton, “Filles du feu”, nous immerge dans le quo­ti­di­en de ces combattantes.

Synopsis

Elles ont à peine 20 ans et affron­tent l’É­tat Islamique au Kur­dis­tan syrien. Dans ce Moyen-Ori­ent où d’or­di­naire, par tra­di­tion patri­ar­cale ancrée, l’homme marche devant et la femme der­rière, le fait qu’elles aient pris les armes au côtés de leurs frères revêt une impor­tance extra­or­di­naire. Leurs foulards de couleurs, leur calme et leur courage ont fait le tour du monde, même si par­fois ce fut jusqu’à la car­i­ca­ture. À con­tre­pied des flux d’im­ages de guerre, Stéphane Bre­ton a filmé un quo­ti­di­en dans un monde en ruines, leurs attentes, et les veil­lées d’armes autour du sou­venirs de dis­parus. Ce sont des com­bat­tantes kurdes,des “Filles du feu”.


FILLES DU FEURéalisé par Stéphane Breton | Image et son : Stéphane Breton | Montage : Catherine Rascon | Mixage : Stéphane Larrat | Etalonnage : Eric Salleron | Traduction : Bêrivan Tag & Oktay Sengül | Production & diffusion : Quark Productions, ARTE France Cinéma | Tourné à Mexluça, Mekman, Hesekê, ayn Issa, Kobane, Manbij | France — 2017 | 80 minutes | 5.1 — 1.77 | visa n° 143600

Le film “Filles du feu” est soutenu par : Insti­tut kurde de Paris, L’ACORT, France-Kurdistan.

Kedis­tan rejoint volon­tiers ce soutien…

Pour infor­ma­tion, le film les “Filles du feu” fig­ur­era égale­ment par­mi les pro­jec­tions du “Fes­ti­val des Autres Mon­des — Autour de Zehra Doğan”, co-organ­isé par les asso­ci­a­tions, La Mino­terie / A Pleine Voix et Les Amis du Kedis­tan. Ce fes­ti­val se déroulera au Pays de Mor­laix, du 21 sep­tem­bre au 21 octo­bre 2018.

Le film “Fille du feu” aura donc à nou­veau ren­dez-vous avec pub­lic, lors de la “Soirée ciné­ma”, à la Sala­man­dre, le 6 octobre.

Stéphane Bre­ton répond ain­si à une ques­tion de Ste­fa­nia Sum­mer­mat­ter, lors d’une inter­view pub­liée sur Swissinfo :

Soci­ologique­ment par­lant, qui sont ces femmes ?

Elles ont entre vingt et trente ans et vien­nent pour la plu­part de familles paysannes. Ce sont des femmes très douces, déter­minées, et aucune­ment fana­tiques. Elles se sont engagées à vie pour com­bat­tre dans la guéril­la kurde en Syrie, en renonçant à tout. Elles vivent séparées des hommes, dans des maisons ou à des étages dif­férents, mais elles com­bat­tent côte à côte avec eux. Il n’y a aucune forme de vio­lence ni de soumis­sion, mais beau­coup de respect et d’amitié entre les com­bat­tants, avec la par­tic­u­lar­ité que l’amour entre homme et femme est absol­u­ment interdit.”

> Pour lire la suite sur Swiss­in­fo : Renon­cer à l’amour pour la liberté

filles du feu


Stéphane Breton est un cinéaste français né en 1959. Ethnologue, il a longtemps vécu entre Paris et la Nouvelle-Guinée, d’où il a rapporté deux films : Eux et moi (2001) et Le ciel dans un jardin (2003). S’y révèlent sont style et sa méthodologie si particulière : refuser l’analyse, plonger dans un espace-temps pour ramener une intimité, un quotidien. Après cela, il a tourné au Kirghizstan, au Nouveau-Mexique, au Népal et en Russie, des films documentaires à la tonalité poétique qui donnent aux choses et aux situations simples qui nous entourent l’aura du merveilleux et de la beauté. “J’essaie de faire des films qui donnent très peu d’informations, mais offrent un espace-temps, une athmosphère, une émotion. Tout ça, on ne l’attrape que si on reste longtemps sur place.”
FILMOGRAPHIE
Un dieu au bord de la route, film documentaire, diffusé sur Arte (court-métrage, Nigéria, 1994)
Eux et moi, film documentaire, diffusé sur Arte13 (moyen-métrage, Nouvelle-Guinée, 2001)
Le Ciel dans un jardin, film documentaire, diffusé sur Arte (moyen-métrage, Nouvelle-Guinée, 2003) Prix du meilleur documentaire de l’année décerné par la Société civile des auteurs multimédia
Un été silencieux, film documentaire, diffusé sur Arte15 (court-métrage, Kirghizstan, 2005)
Le Monde extérieur, essai documentaire, diffusé sur Arte16 (court-métrage, Paris, 2007)
Nuages apportant la nuit, film expérimental, diffusé sur Voyages (court-métrage, Nouvelle-Guinée, 2007)
La Maison vide, film documentaire, diffusé sur Arte (court-métrage, Nouveau-Mexique, 2008)
La Montée au ciel, film documentaire, diffusé sur Arte (court-métrage, Népal, 2009)
Quelques jours ensemble, film documentaire, diffusé sur Arte (long-métrage, Russie, 2014)
Les Disparus, installation vidéo, (court-métrage, Russie, 2014)
Les Forêts sombres, film documentaire, diffusé sur France 5 (court-métrage, Russie, 2014)
Chère humaine, film expérimental, diffusé sur Arte (court-métrage, 2017)
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