La remise en jeu d’un pouvoir par dissolution du Parlement et l’organisation d’élections anticipées est presque une tradition en Turquie. En revanche, c’est la première fois qu’un président de la république, sans que son pouvoir soit aucunement menacé, propose d’abréger son mandat pour le remettre entre les mains des électeurs. C’est ce qu’a annoncé Recep Tayyip Erdoğan le 18 avril, un an, presque jour pour jour, après la tenue du référendum portant sur une réforme constitutionnelle qui doit considérablement étendre les pouvoirs du président.
Selon certaines sources (cf. l’article d’Ariane Bonzon sur slate.fr), l’annonce du président était prévisible, bien que certains médias turcs parlent d’une “surprise”. La mise en scène de l’annonce a son importance: Erdoğan a choisi de s’exprimer devant la presse à l’issue d’une rencontre avec Devlet Bahçeli, président du parti ultra-nationaliste fascisant MHP (Parti du mouvement nationaliste).
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