Pub­lié en 2017, ce texte, rédigé à la veille d’une réu­nion publique pro­gram­mée alors en octo­bre,  reprend actu­al­ité avec l’an­nonce des élec­tions anticipées en Turquie, puisqu’il fait un état des lieux auquel s’est ajouté depuis la guerre menée directe­ment en ter­ri­toire syrien.


En 2018, Erdoğan aura dirigé la Turquie, comme pre­mier min­istre ou comme prési­dent, aus­si longtemps qu’Atatürk. Plus longtemps que le « Chef nation­al » İsm­et İnönü (1938–1950) et bien plus qu’Ad­nan Menderes, anti-kémal­iste et restau­ra­teur d’une cer­taine reli­giosité (1950–1960). Hors de ces longues durées, les gou­verne­ments ont été plutôt éphémères, les gou­ver­nants se sont suc­cédé alter­na­tive­ment les un aux autres, un peu tou­jours les mêmes (Erdal İnönü, Süley­man Demirel, Bülent Ece­vit, Necmet­tin Erbakan, Tan­su Çiller, Mesut Yıl­maz…). Coali­tions, défec­tions, ren­verse­ments, dis­so­lu­tions, élec­tions anticipées, c’est un peu une vie poli­tique à la manière de la IVe république en France.

Mais cela change-t-il quelque chose à la poli­tique de fond ? Jusqu’à Erdo­gan au moins, c’est tou­jours l’ar­mée qui a dirigé le pays. Si vous con­sid­érez les « ques­tions nationales » (mil­lî dava, qui for­ment ensem­ble ce que j’ap­pelle le con­sen­sus oblig­a­toire), rien ou presque n’a bougé. L’im­mo­bil­isme, sur cinq ques­tions, en par­ti­c­uli­er, est remar­quable. Cer­taines d’en­tre elles sont telle­ment sta­bles qu’on n’en par­le même pas.

Ensem­ble, elles for­ment ce qu’il est légitime d’ap­pel­er « le prob­lème turc ».…

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La remar­ca­ble esta­bil­i­dad de Turquía Leer en español


Note de la rédac­tion de Kedis­tan : Le blog d’Etienne Copeaux est une archive incon­tourn­able, pour qui se pas­sionne pour l’histoire de la Turquie et veut y pour­suiv­re des recherch­es. Nous ren­ver­rons donc sys­té­ma­tique­ment sur sa lec­ture, pour la suite des arti­cles. Le blog est égale­ment en flux en bas de la page d’accueil.

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