Nous ne résis­tons pas au plaisir de vous faire partager les pro­pos d’Er­doğan, en réponse à la ren­con­tre de jeu­di entre une délé­ga­tion de la Fédéra­tion de la Syrie Nord et le Prési­dent Français.

On ne sait quelles suites seront don­nées aux propo­si­tions français­es de se faire des “inter­locu­teurs dans le con­flit” par les autres par­ties, et plus pré­cisé­ment la Russie, mais main­tenant, on  con­nait la pre­mière réponse d’un Erdoğan piqué au vif.

La ren­con­tre a eu le don de faire sor­tir le loup gris du bois, où la porte de l’Ori­ent de ses gonds, au choix.

La prési­dence française ne “com­mu­nique pas” large­ment sur la ques­tion et se con­tente de laiss­er les spécu­la­tions médi­a­tiques cir­culer. L’ex­trême pru­dence de la représen­tante de la délé­ga­tion de la Fédéra­tion de Syrie Nord hier, lors de la con­férence de presse de jeu­di, en sor­tie d’en­tre­vue, mal­gré l’in­sis­tance de jour­nal­istes présents, pour ne pas laiss­er croire ce qui n’avait pas été énon­cé, l’en­voi réel de troupes français­es, devait être inter­prétée pour ce qu’elle était : “ne pas laiss­er croire à de fauss­es joies dans les pop­u­la­tions sur place, ou dans les dias­po­ras” sur un change­ment rad­i­cal de la poli­tique française, qui, “en même temps” avait rap­pelé le “car­ac­tère ter­ror­iste du PKK” et le “droit pour la Turquie a une pro­tec­tion de ses fron­tières”. Sou­venons-nous, avant l’a­gres­sion con­tre Afrin, de la déc­la­ra­tion améri­caine sur “la créa­tion d’u­nités de pro­tec­tion de la fron­tière et l’aide aux FDS pour ce faire”, suiv­ie immé­di­ate­ment d’un bot­té en touche, l’at­taque d’Er­doğan à peine débutée.

Rap­pelons quand même que la France n’ad­met actuelle­ment offi­cielle­ment que la présence au sol de “70 mil­i­taires”, aux côté des forces améri­caines sur le départ.

La com­mu­ni­ca­tion élyséenne est aus­si à usage de la dias­po­ra kurde qui se mobilise, et de ses sou­tiens, tout en étant une réponse aux ques­tion­nements hyp­ocrites de la droite française et de son extrême, sur les ques­tions inter­na­tionales où le marcheur est cen­sé exceller.

Méfi­ance et juge­ment aux actes donc.

S’il est un Prési­dent qui excelle en com­mu­ni­ca­tion tous ter­rains, et dont les enreg­istrements méri­tent cent fois le label “la voix de son maître”, c’est bien Erdoğan. En même temps, cela nous apprend beaucoup…

Erdoğan a tenu ce dis­cours lors de la réu­nion des prési­dents de bureaux de province de l’AKP. Nous ten­tons d’être le plus fidèle pos­si­ble au texte.

Nous avons vision­né la vidéo inté­grale, pour prof­iter des applaud­isse­ments… Mais, vous ne ver­rez pas de lien con­duisant vers cette vidéo des médias aux ordres du pou­voir. Vous pou­vez bien sûr la trou­ver en quelques clics sur un moteur de recherche.

Le nombre de terroristes neutralisés est de 3 mille 800

Au jour d’au­jour­d’hui, le nom­bre de ter­ror­istes neu­tral­isés à Afrin a atteint les 3 mille 800. Mal­heureuse­ment il y a aus­si cer­tains acci­dents de cir­cu­la­tion. Les con­duc­teurs doivent faire atten­tion dans leur som­meil. Nous pour­suiv­ons l’opéra­tion Rameau d’O­livi­er. Nos opéra­tions con­cer­nant les lieux comme Idlib, Man­bij, con­tin­u­ent. A Idlib, dans 12 lieux d’ob­ser­va­tions, les 7 sont sous notre con­trôle. Et nous allons bien­tôt met­tre la main sur les autres, inch’al­lah. Ain­si, nous faisons des pas pour empêch­er que les cat­a­stro­phes qui se sont déroulées dans des endroits comme la Goutha de l’Est et Raqqa, se répè­tent à Idlib.”

Désormais, nous ne pouvons plus permettre…

Il y avait des promess­es qui nous avaient été don­nées depuis Mon­sieur Oba­ma. Nous allons envoy­er les ter­ror­istes à l’est de l’E­uphrate et nous allons pren­dre à Man­bij, les Arabes qui sont sa pro­pre pop­u­la­tion. Là-bas, la pop­u­la­tion est pour 90% Arabe. C’est nos amis Arabes qui habitent dans cette région. Les YGP, les PYD n’ont rien à faire dans cet endroit. Qu’ont-ils fait ? Au con­traire, ils ont sor­ti la pop­u­la­tion locale et ils y ont rem­pli les élé­ments ter­ror­istes. Tiller­son m’a dit pour Man­bij “le nord est à vous, le sud est à nous”. Et j’ai répon­du “pourquoi il sera à nous, à vous ? Cet endroit a ses vrais pro­prié­taires, les Arabes” et j’ai exprimé que lors de la péri­ode de tran­si­tion nous feri­ons tout ce que nous pou­vons. Il est resté silen­cieux et le chemin se pour­suit. Nous, nous atten­dons, même avec du retard,  que tout cela [ce qui a été promis, il veut dire] soit réal­isé le plus rapi­de­ment pos­si­ble. Nous avons com­mencé des pré­pa­ra­tions pour égale­ment net­toy­er des ter­ror­istes, la région près de la fron­tière d’I­rak. Ces lieux sont pour nous, à chaque instant, une source de men­aces. Nous ne pou­vons pas tolér­er les élé­ments du ter­ror­isme à nos fron­tières. Parce que nous avons désor­mais l’habi­tude. Nous le savons. Aujour­d’hui, ou qui sait demain, ceux-là peu­vent com­mencer des tirs d’a­gres­sion. Nous, nous ne pou­vons désor­mais plus per­me­t­tre ces choses. Nous ne pou­vons pas per­me­t­tre cela. Bien sûr que nous n’avons pas l’in­ten­tion de faire du mal aux sol­dats des pays qui sont nos alliés. Mais nous ne pou­vons pas autoris­er les ter­ror­istes à se balad­er tran­quille­ment par-là. Neu­tralis­er chaque ter­ror­iste que nous déter­mi­nons est une  respon­s­abil­ité que nous avons envers notre Nation. Pourquoi tu es gou­verne­ment ? Pour diriger l’E­tat. Qui a le devoir de diriger toutes les insti­tu­tion de l’E­tat ? Notre gou­verne­ment. Alors, notre gou­verne­ment doit agir ain­si, de A à Z, son armée et ses forces de sécu­rité. Si on ne  le fait pas… nous ne pou­vons pas expli­quer cela à notre Nation.[applaudissements !].

Si vous allez faire un appel public à l’Irak : alors, faites-le

De la même façon, nous sommes déter­minés à faire cess­er les activ­ités de l’or­gan­i­sa­tion ter­ror­iste séparatiste en Irak et à les sor­tir de là. Main­tenant c’est Sin­jar qui est dans l’ac­tu­al­ité. Pourquoi Sin­jar est dans l’ac­tu­al­ité ? Dif­férents choses sont dites con­cer­nant Sin­jar. Sin­jar est l’al­ter­na­tive de Quandil. Ce qu’est Quandil, Sin­jar l’est. Cela con­tin­uera jusqu’à ce que Sin­jar soit net­toyé du PKK, d’or­gan­i­sa­tions ter­ror­istes quels que soient leur nom. Pour cela, nous pou­vons entr­er là-bas “une nuit subite­ment” [référence au refrain d’une vieille chan­son turque con­nue, qui dit à la bien aimée “Je peux arriv­er une nuit subite­ment”, sous enten­du à ta porte. Cette phrase est util­isée slo­gan et graf­fi­tis par l’ar­mée turque et ses sup­plétifs, sur les murs dans les villes kur­des]. On se sait jamais…[applaudissements !] Ce genre d’af­faires ne se font pas en don­nant des dates, mais subite­ment. Nous nous adres­sons au gou­verne­ment d’I­rak : si vous allez refaire, faites, si vous n’allez pas le faire, lais­sez-nous, et faisons le, nous. Et ils ont don­né l’as­sur­ance. Allons y. C’est un prob­lème com­mun aus­si bien le nôtre que celui du pou­voir de Bag­dad. Nous sommes prêts à tra­vailler avec l’I­rak. J’ai la con­vic­tion que nous mon­trons notre déter­mi­na­tion con­cer­nant nos fron­tières sud, au monde entier. Désor­mais, à ce sujet, il n’y a plus de sens au fait d’ap­porter des cri­tiques à la Turquie. Ca c’est très impor­tant : notre porte est fer­mée indéfin­i­ment à toutes les approches, qui ne con­sid­èrent pas le PYD à l’é­gal du PKK, et qui ne met­tent pas en égal­ité la lutte con­tre le YPG et con­tre Daech.” [applaud­isse­ments !].

Allez jouer avec les terroristes

Que cela soit en Syrie ou en Irak, ou encore ailleurs, ceux qui veu­lent par­ticiper au jeu que l’or­gan­i­sa­tion ter­ror­iste veut jouer, en jouant avec des let­tres et en changeant des ini­tiales, ça les regarde… Ali ou Veli [expres­sion équiv­a­lent de “bon­net blanc, blanc bon­net”], pour nous, ça ne change pas [il n’y a pas de dif­férence, veut-il dire]. Nous savons qu’ils sont les petits du même ser­pent. [applaud­isse­ments !].

Nous mon­trons à qui veut, avec les doc­u­ments, nous mon­trons avec des enreg­istrements vidéos, nous mon­trons avec des clichés pho­tos… mais il ne le croit pas. Si tu ne le crois pas, con­tin­ue ton chemin. Nous couper­ons alors notre cor­don ombil­i­cal nous même [expres­sion pour dire, nous nous débrouillerons tous seuls]. Par con­séquent nous, nous nous occupons pas de don­ner des noms aux ter­ror­istes, mais de les anéan­tir. [applaud­isse­ments !]”

Macron disait des choses toutes bizarres

Je voudrais exprimer que dans cette dernière péri­ode, nous ressen­tons une grande tristesse pour l’at­ti­tude de la France que nous espérons erronée. La semaine dernière, je me suis entretenu per­son­nelle­ment avec Macron. J’ai remar­qué qu’il dit des choses toutes bizarres. Comme il dis­ait ces choses toutes bizarres, je lui ai dit, même si la fréquence a été un peu haute, j’ai été obligé de lui dire… [applaud­isse­ments !]

Parce que nous faire asseoir à une place que ni nous, ni nos nos forces armées ne pou­vons jamais accepter, n’est per­mis à per­son­ne. Per­son­ne ! [applaud­isse­ments !] Ceux qui accueil­lent les organ­i­sa­tions terror­istes au plus haut niveau, doivent savoir que tout cela n’a pas d’autre sens que d’hos­til­ité envers la Turquie.[applaudissements !]

Le même groupe de ter­ror­istes attaque, ce matin, nos forces de sécu­rité qui étaient chargées de la sécu­rité des ouvri­ers d’un chantier de route. 6 de nos gardes sont tombés mar­tyrs, 4 de nos sol­dats et 3 gardes sont blessés. Je demande mis­éri­corde au grand Allah, pour nos mar­tyrs et présente mes con­doléances aux familles, et souhaite bon rétab­lisse­ment à nos blessés. Dans quel endroit [d’autre] au monde, existe-t-il une organ­i­sa­tion ter­ror­iste qui attaque les ouvri­ers qui con­stru­isent une route, les ambu­lances qui por­tent des malades, les enseignants ? Celle qui en Turquie, qui est la même qu’en Syrie et qu’en Irak, une telle organ­i­sa­tion basse.

C’est quoi alors ? “Ce n’est pas le PKK ? Pour nous l’or­gan­i­sa­tion ter­ror­iste c’est le PKK.”

Ô l’Occident !

Ô l’Oc­ci­dent ! Les forces démoc­ra­tiques de Syrie que vous appelez ASL (Armée Syri­enne Libre),seraient la même chose que cette organ­i­sa­tion ter­ror­iste. Avec tout cela, vous essayez de nous gruger. Ne nous en voulez pas. Nous con­nais­sons la fon­da­tion de ceux-là, nous lisons leurs cel­lules [il doit s’a­gir de l’ADN]. Vous ne pou­vez pas nous faire avaler cela. Nous avons leur imma­tric­u­la­tion, jusqu’à leur adresse. Même si vous changez leur nom toutes les 24 heures, nous les recon­naitrons. Ceux-là, ont une descrip­tion aus­si, mais on ne peut pas le pronon­cer offi­cielle­ment, à deux, on peut le dire. [applaud­isse­ments !]

Nous avons don­né la garantie de sou­tien au YPG”, regarde-moi ces paroles : “Nous pou­vons être médi­a­teur entre les FDS et la Turquie” mais si ces paroles sont vraies, c’est une déc­la­ra­tion qui dépasse large­ment la taille et les lim­ites de la per­son­ne qui les prononce. [applaud­isse­ments !]

Vous savez, nous avons une expres­sion comme “être le mar­ié et la mar­iée à la fois”… Qui t’a don­né un tel devoir ? N’en­tre pas dans des affaires qui dépassent ta taille. Nous n’avons pas besoin de médiateur.

Depuis quand la Turquie a un soucis comme s’asseoir à la table avec des organ­i­sa­tions ter­ror­istes ? D’où sortez-vous ça ? Vous, vous pou­vez vous asseoir à table avec les organ­i­sa­tions ter­ror­istes, mais la Turquie mène son com­bat, comme à Afrin. [applaud­isse­ments !] Con­tin­uez comme ça.

Nommes moi ton ami, je te dirai qui tu es

Qui êtes-vous pour met­tre les mots “médi­a­tion entre l’or­gan­i­sa­tion ter­ror­iste et la Turquie” dans votre bouche ? Ceux qui n’ont pas don­né les comptes de leur pro­pre passé ensanglan­té peu­vent s’imag­in­er côte à côte avec des organ­i­sa­tions ter­ror­istes mais, cela n’est absol­u­ment pas la ques­tion pour la Turquie. [applaud­isse­ments !]

Dans notre langue turque, il y a un dic­ton “Dis moi ton ami, je te dirai qui tu es”. Cette phrase décrit très bien cette affaire. Les amis de ceux-là, sont des mem­bres du YPG.“Les amis de ceux-là bas sont des mem­bres du YPG. C’est à dire, nous [l’] avons vu, des ter­ror­istes les mains les plus ensanglan­tées, les plus sans hon­neur, les plus enne­mis de l’hu­man­ité. Après cette atti­tude, la France n’a plus droit de se plain­dre d’au­cune organ­i­sa­tion ter­ror­iste, d’au­cun terroriste.

Ceux qui accueillent les terroristes dans leur palais

Ceux qui couchent et se réveil­lent avec des ter­ror­istes, et qui même les accueil­lent dans leur palais, com­pren­dront l’er­reur, tôt ou tard et devraient être prêt à don­ner des comptes à l’opin­ion publique en France. À chaque instant, les soucis que nous vivons en ce moment, peu­vent tomber aus­si sur leur tête. Je ne sais pas ce que nous devons nous dire de plus encore, pour [faire] com­pren­dre que sur ce sujet, nous ne rigolons pas et que nous n’avons pas la moin­dre indul­gence. Que ceux qui ont ori­en­té con­sciem­ment pen­dant des années, les crim­inels de leur pro­pre pays, vers les rangs de Daech, pour s’en débar­rass­er, pensent main­tenant ce qu’ils vont faire avec des ter­ror­istes qui sont ren­trés à leur mai­son. La sit­u­a­tion, ce qu’ils vont faire avec le PYD, n’est pas dif­fer­ente. Quand les ter­ror­istes qui  sauvent leur vie, fuient d’I­rak et de Syrie, s’ac­cu­mu­lent là-bas, nous espérons qu’ils n’oseront pas nous deman­der de l’aide. [applaud­isse­ments !]

Construire l’avenir de la Syrie avec la Turquie

Sur ce sujet, nos con­seils et agen­das sont dif­férents. Notre souhait, au lieu de dis­cus­sions inutiles de ce genre, est le fait que la plan­i­fi­ca­tion et réal­i­sa­tion de l’avenir doivent être con­stru­ites en Syrie et au nord de l’I­rak, et soit faites avec la Turquie. Nous sommes prêts à dis­cuter, pré­par­er des plans d’ac­tions com­muns avec tous ceux qui veu­lent tra­vailler avec nous. Par exem­ple, nous, nous souhaitons dis­cuter sur com­ment nous pou­vons relever les villes détru­ites de Syrie. Si c’est un sou­tien humain… Par exem­ple, nous souhaitons dis­cuter, sur quel genre de coopéra­tion nous pou­vons avoir, pour con­stru­ire des zones d’habi­ta­tion sur les ter­res syri­ennes et y installer les mil­lions de réfugiés syriens qui sont dans notre pays.

Tu accueilles sept ter­ror­istes au Palais d’Elysée, avez-eu le soucis de vous dire “quelle part pour moi ?”“que puis-je faire?” pen­dant que la Turquie accueille 3,5 mil­lions de Syriens ? Com­bi­en de Syriens as-tu accueil­lis en France, peux-tu me don­ner la réponse à ça ?.  En rece­vant 7 ter­ror­istes à l’Elysée, vous avez con­fir­mé de quelle façons vous êtes con­tre les terroristes.

Avons-nous par­lé, com­ment pou­vons nous con­stru­ire un nou­v­el avenir lumineux pour nos frères syriens, à qui on a con­fisqué les 7 dernières années ? Désor­mais ceux qui veu­lent par­ler de Syrie avec nous doivent venir vers nous, avec des sujets et agen­das comme cela. Sinon en ce qui con­cerne les ter­ror­istes, nous avons claire­ment mon­tré notre vision par nos opérations.

Ajou­tons à cela, une prise de posi­tion édi­fi­ante, d’un imi­ta­teur, mem­bre de l’In­ter­na­tionale Social­iste, et qui par­le ici au nom du CHP, qui se tar­gue d’être l’op­po­si­tion de gauche kémal­iste en Turquie. Cette oppo­si­tion nation­al­iste colle, depuis le début, aux basques d’Er­doğan, dans la crainte qu’il ne décide d’élec­tions anticipées… La République turque et son Etat-nation ont les représen­tants qu’elle mérite.

Dis­cours de Engin Altay, député, du CHP, et prési­dent adjoint du groupe CHP au parlement.

France : sache tes limites !

Le fait que la France… ou les Etats-Unis, soient présents dans la région est inac­cept­able. En tant que CHP, nous dis­ons, “que la région soit épurée des armes”. Alors que la région doit être épurée des armes, le fait qu’une force impéri­al­iste s’en aille, et qu’une autre force impéri­al­iste vienne s’y installer, n’ap­porterait pas de béné­fice à la paix régionale. Tout à coup, la France dit “Je vais m’y installer”. Pour quelle rai­son ? Parce que si c’est pour pro­téger le PKK et le PYD, la force de la France ne sera pas suff­isante. Si elle dit “Je pro­tège le peu­ple kurde” ; c’est un gros men­songe. Pour toutes ces raisons, nous dis­ons à la France, “Sache tes lim­ites ! Il n’y a rien que tu puiss­es faire en Syrie. Le fait que tu pro­tèges et que tu mettes sous tes ailes, les organ­i­sa­tions ter­ror­istes qui pren­nent la Turquie en cible, n’ap­portera rien à la France et la met­tra en dif­fi­culté dans la famille des Nations du monde.

Voici donc la posi­tion des 80% des forces poli­tiques en Turquie, AKP en tête. “Tous der­rièèère tous der­rrièèèère….” dis­ait la chanson.

Il serait donc crim­inel pour la France, après avoir lais­sé dire qu’elle pre­nait ses respon­s­abil­ités, de faire comme Trump hier, et d’aller vaquer à d’autres affaires intérieures.

En réal­ité la France ne prévoit pas de nou­velle opéra­tion mil­i­taire sur le ter­rain dans le nord de la Syrie en dehors de la coali­tion inter­na­tionale anti-Daech

Les mobil­i­sa­tions de sou­tien à Afrin, fortes et nom­breuses ne peu­vent cess­er parce qu’un demi engage­ment, à peine pronon­cé, leur deman­derait d’at­ten­dre. Et pour ceux, tou­jours prompts à crier au loup et à la vic­toire, tans pis, nous à Kedis­tan, on con­tin­uera à crier “Au Loup gris !”.

Les men­aces de retrait des effec­tifs russ­es de Tell Rifaat, qui empêchaient encore les forces armées turques et ses alliés dji­hadistes de pren­dre les routes vers d’autres zônes qu’Er­doğan désigne, sont effec­tives depuis aujour­d’hui. De nom­breux réfugiés s’y trouvent.

Demain, après demain, jusqu’à preuve du con­traire, Erdoğan peut atta­quer Man­bij, sachons-le.

Ambiance .… L’a­gence de presse pro AKP (AA) a repub­lié sur son twit­ter l’emplacement des bases dites “pro­tégeant le PKK” (carte juil­let 2017).


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