Un appel à se mobiliser à Lorient, pour la Bretagne entière , le 31 mars prochain, pour Afrin, le Rojava, la mémoire des combattants internationalistes tombés, et contre le silence des dirigeants et responsables internationaux.
En voici le texte :
La ville d’Afrin, située au Kurdistan syrien, est tombée il y a quelques jours aux mains des troupes fascistes turques obéissant au diktat de leur président Erdogan.
La ville d’Afrin a été conquise avec l’aide des terroristes de Daesh et d’Al-Qaida enrôlés par Erdogan, eux-mêmes combattus par les soldats kurdes et leurs renforts internationalistes du YPG-YPJ à Kobane, à Raqqa ou à Deir-er-Zor.
Les habitants de la ville et du canton d’Afrin, les troupes kurdes et les internationalistes venus combattre la coalition turco-fasciste ont été la cible délibéréee de bombardements et autres attaques durant 2 mois sans que jamais la communauté internationale, pourtant alertée, ne se soit fait entendre.
Une communauté internationale, les Etats-Unis et la France en tête, pourtant bien prompte à s’appuyer sur les mêmes soldats kurdes et internationalistes pour venir à bout des troupes de Daesh à Kobane ou à Raqqa.
Si nous appelons à nous mobiliser pour que l’occupation turque d’Afrin cesse, nous appelons aussi à nous élever contre le silence complice des dirigeants internationaux de l’OTAN défendant les intérêts de leur partenaire Erdogan. Des dirigeants internationaux bien connus ici en Bretagne et à Lorient, la ville de Mr Le Drian, ministre des Affaires Étrangères.
Enfin, nous appelons à venir défendre la révolution au Rojava pour laquelle se battent nos camarades kurdes, rejoints par les internationalistes. Une lutte menée sur les terres du Kurdistan pour défendre le peuple, la liberté, le droit à l’auto-détermination des peuples et l’égalité entre les femmes et les hommes. Une lutte contre le fascisme de Daesh et d’Erdogan.
C’est pour défendre ces causes que notre camarade Kendal Breizh avait décidé de rejoindre le Rojava avant d’être assassiné par les bombes d’Erdogan et la complicité silencieuse de l’État français.
Si l’on peut tuer un révolutionnaire, on ne peut tuer la révolution. Alors soyons nombreux-ses dans les rues de la ville de Le Drian, pour notre camarade Kendal Breizh, pour le peuple kurde, pour la population d’Afrin !
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