Il est habituel, à propos de la Turquie, de parler de “problème kurde”, de “problème arménien”. Mais si ces “problèmes” existent, c’est en raison de l’existence d’un “problème turc”, qui apparaît sous des modes divers comme le rapport problématique à l’histoire, le nationalisme exacerbé, la violence de la vie politique. Comme je l’ai expliqué dans un texte antérieur, j’avais choisi de m’intéresser aux phénomènes superficiels de la vie publique et politique, aux détails, à l’insignifiant, en essayant de montrer que ces manifestations de surface pouvaient trahir l’existence de problèmes profonds, structurels. Pendant des années j’ai eu l’impression de tourner, en spirale, autour de ces problèmes, en me rapprochant lentement du centre.…
Cet article est le premier d’une série de cinq publiés actuellement.
Notes préparatoires 1 — Hannah Arendt et la perte du monde
Notes préparatoires 2 — La violence et ses masques. Jaspers et la culpabilité
Notes préparatoires 3 — La violence et ses masques. Alexander Mitscherlich
Notes préparatoires 4 — La violence et ses masques. Sigmund Freud
La violence et ses masques 5. 1918–1919, naissance du discours négationniste
Veuillez lire la suite de ce premier article sur mon blog Susam Sokak.…
Note de la rédaction de Kedistan : Le blog d’Etienne Copeaux est une archive incontournable, pour qui se passionne pour l’histoire de la Turquie et veut y poursuivre des recherches. Nous renverrons donc systématiquement sur sa lecture, pour la suite des articles. Le blog est également en flux en bas de la page d’accueil.