Finie la péri­ode de fin d’an­née où l’on met entre par­en­thès­es, pour la majorité, toute con­sid­éra­tion poli­tique vis-à-vis de nos modes de con­som­ma­tion. “Un peu de lâch­er-prise, bon sang”… Oui, naturelle­ment. Tout d’abord, il est néces­saire et absol­u­ment indis­pens­able pour une vie humaine digne de ce nom de pou­voir met­tre de côté toute activ­ité lucra­tive pour s’adon­ner au plaisir d’être humain.es ensem­ble, et quand l’ac­tiv­ité lucra­tive a le mono­pole de l’ac­tiv­ité intel­lectuelle, alors arrêter l’une c’est arrêter l’autre, comme cela se véri­fie tous les étés au niveau des luttes sociales.

Donc, effec­tive­ment, dans le con­texte actuel, il est bon, per­mis, tolérable et souhaitable de décon­necter le cerveau au moins un moment durant l’an­née, surtout quand cela va de pair avec s’adon­ner au partage inten­sif de plaisirs avec ses pair.es. Pour celleux qui ont le priv­ilège de pou­voir vivre cela, la péri­ode post-25 décem­bre (un sim­ple lun­di pour plus de la moitié du monde, ne l’ou­blions pas) et pré-réveil­lon est un moment fab­uleux où l’on ne sait plus quel jour on est et où l’on s’en con­tre­carre car on est entouré des gens qu’on aime et avec de quoi se sus­ten­ter à pro­fu­sion. Toute­fois, la nour­ri­t­ure est aus­si – quand bien même – cérébrale, à base de débats ani­més sur les événe­ments de l’an­née (les bavardages inutiles sur le vote ont pu ressur­gir) et de jeux en tout genre. L’escape game, cette expéri­ence col­lec­tive de réso­lu­tion d’énigmes, étant la nou­velle égérie des activ­ités de groupe.

S’il est dit que l’ex­péri­ence rem­place peu à peu la pos­ses­sion, dans les cen­tres d’in­térêt des “gens” (enten­dre la classe moyenne vivant sur le ter­ri­toire délim­ité par l’E­tat français), et donc que l’être sup­plante l’avoir (même si sem­bler être — hash­tag paraître — fait tou­jours un mal­heur), on trou­ve là peut-être l’ex­pli­ca­tion au moment le plus gênant des fêtes de fin d’an­née : le moment juste après l’ou­ver­ture des cadeaux de Noël. Je veux par­ler de ce dégoût qu’au­tant de ressources économiques-et-donc-humaines aient été gâchées dans des objets à util­ité lim­itée voire à inutil­ité affir­mée, faite argu­ment de vente. Face au plaisir de l’être ensem­ble, le plaisir super­fi­ciel d’avoir pour sa pro­pre per­son­ne fait pâle fig­ure et sem­ble bien vain.

Bulles enchaînées

Joue aus­si que, dans nos bulles de (dé-)connexions sociales, nous nous déta­chons des autres, on ne sait plus ce qui pour­rait plaire à untel ou une telle, à qui on n’a jamais vrai­ment demandé de nou­velles, quand bien même ce serait notre neveu ou notre nièce, ou n’im­porte quelle per­son­ne qu’on appré­cie vrai­ment. La rai­son est sim­ple, en tant que salarié.e (donc esclave du marché du tra­vail) on doit se ven­dre là où on peut, pas­sant d’une ville à l’autre, celles-ci s’u­ni­formisant de toute façon donc à quoi bon se main­tenir à un endroit en par­ti­c­uli­er et dévelop­per du lien cul­turel et social sur un ter­ri­toire qui a déjà per­du toute sa sub­stance ? Et puis les prix des bil­lets d’avion sont si bas… (les salaires égale­ment, tiens tiens). Alors, l’éloigne­ment, alors on achète des cadeaux insipi­des, pour le principe d’of­frir un cadeau, parce que Noël, parce que c’est ça le bon­heur, à la sauce Coca-Cola, mélangée à la sueur des employés d’A­ma­zon qui monop­o­lise les livraisons (hors restau­ra­tion, mais pour ça il y a les esclaves à vélo), mixée avec les larmes des bou­ti­quaires et des com­merces de prox­im­ité con­damnés à dis­paraître car ils n’avaient pas immé­di­ate­ment ce que nous cher­chions au dernier moment, et qui ne pou­vaient pas livr­er le lende­main comme le mon­stre cité précédem­ment, et plongée dans le sang des gamins mineurs de cobalt qui sont morts pour la bat­terie du nou­veau portable, rem­plaçant “l’an­cien” d’il y a un an.

Voilà donc le revers de la médaille. On pen­sait vivre notre petite bulle de com­mu­nisme sans la nom­mer (certes encadrée par cer­taines normes d’être et d’a­gir, mais tout de même agréable) comme aiment à le faire ces ban­des de potes sur­for­tunés ou sur­puis­sants qui parta­gent toutes les magouilles (les pires cap­i­tal­istes sont les meilleurs com­mu­nistes… entre eux). On partageait les his­toires de famille, les ragots du coin, puis l’e­space d’un instant, après avoir ouvert tous ses cadeaux et avoir sen­ti qu’en fait on aurait dû rester à table à papot­er – c’é­tait moins déce­vant, on ne nous avait pas promis des explo­sions fac­tices de joie – on s’aperçoit de la futil­ité extrême de cette abon­dance de sym­bol­es de richess­es, on remet en per­spec­tive l’o­rig­ine de cette fête : récupéra­tion chré­ti­enne puis com­mer­ciale et nord-impéri­al­iste d’une fête païenne présente presque partout sur Terre, célébrant le sol­stice d’hiv­er et le jour où le Soleil, après avoir main­tenu son alti­tude à l’hori­zon pen­dant 3 jours, recom­mence à mon­ter dans le ciel (3 jours d’ar­rêt et une réap­pari­tion, ça vous rap­pelle quelque chose ?). Donc, à la base c’é­tait un sim­ple événe­ment astral que l’on célébrait, par­mi tant d’autres événe­ments qui ryth­maient la vie de la com­mu­nauté, liés aux cycles de la terre, donc fêtes écologiques au sens le plus com­plet. Comme c’est répété dans chaque feel good movie de sai­son, ce qui compte c’est d’être ensem­ble, mais on va pas non plus théoris­er le machin, parce que dans une semaine, retour au turbin. Et puis sou­venez-vous, on a lais­sé notre cerveau sur la cheminée.

De la poudre (de perlimpinpin) aux yeux

Je vous pro­pose donc de le théoris­er : qu’est-ce qui fait la “magie” de Noël ? Non, ce n’est pas un gros bar­bu alcoolique qui met des lutins en esclavage et qui main­tient des rennes en cap­tiv­ité. Ce n’est pas non plus la neige, qui n’ap­pa­raît plus sur le ter­ri­toire de l’E­tat français depuis quelques années pour une rai­son que Trump se plaît à nier, de toute façon elle serait grise de pol­lu­tion. Ni l’ours polaire qui crève la dalle et émi­gre, par rai­son écologique, en déri­vant sur un bout de ban­quise. Non, ce qui fait la magie de Noël, c’est de croire ne serait-ce qu’un instant que le partage, l’ami­tié, la bien­veil­lance peu­vent exis­ter dans un sys­tème mor­tifère par con­struc­tion. Le cap­i­tal­isme, et ses rouages l’E­tat et la notion-même de tra­vail (à dis­tinguer de la libre activ­ité, qui pour­rait le rem­plac­er, dans un prochain monde), ont pour principe de faire baiss­er le coût de la pro­duc­tion pour se posi­tion­ner sur un marché dérégulé, afin de servir l’en­richisse­ment per­son­nel de celui (je dis bien celui) qui a mis ça en place en sachant très bien que ce ne serait pas le voisin d’à côté qui raf­flerait la mise (adieu le mythe du “loto” du libéral­isme, on part pas avec les mêmes chances). La seule régu­la­tion du marché qui est per­mise, et action­née par l’E­tat, c’est celle d’as­sur­er que les vain­queurs seront tou­jours grosso modo les mêmes (les excep­tions à la règle ne ser­vent donc pas de contre-exemple).

La sphère d’ac­tion de ces mécan­ismes, con­traire­ment à ce que Marx a pu croire, ne se lim­ite pas à l’u­sine ou à l’en­tre­prise, mais bien à toute la société, à toutes les activ­ités humaines. Notre iso­la­tion sociale et affec­tive et notre mise en vente sur le marché des rela­tions humaines — via Tin­der, Adopte un Mec, ou Grindr — ne dis­ent pas le con­traire. Grâce notam­ment aux travaux des cri­tiques de la valeur, mais aus­si des penseur.ses lib­er­taires, on sait que his­torique­ment (en analysant leur développe­ment) et struc­turelle­ment (en analysant leurs mécan­ismes), le marché cap­i­tal­iste, l’E­tat et le patri­ar­cat sont diamé­trale­ment opposés à toutes les formes de com­mu­nauté et de sociabilité.

His­torique­ment, ils ont dia­bolisé et asservi les piliers des vil­lages et des com­mu­nautés, les femmes et les paysan.nes, ain­si que tou.tes les détenteur.rices de savoir non-offi­cial­isé ou de modes de vie mutu­al­istes (“de cha­cun selon ses moyens, à cha­cun selon ses besoins”) : au feu les sor­cières et à l’eau les pirates. À ce sujet, faites-vous un cadeau en vous procu­rant les brochures Le temps de bûch­ers et Utopies pirates et à ce sujet des édi­tions Boite à out­ils. Sans par­ler de la destruc­tion géno­cidaire des vies com­mu­nau­taires – et des vies tout court – pour les groupes eth­niques qui avaient le mal­heur d’être dis­tincts des eth­nies sur lesquelles les Etats se sont cen­trés (la fameuse con­sti­tu­tion d’un Nous face à un Autre, le cœur de la logique d’Etat).

Struc­turelle­ment, ils ont besoin d’in­di­vid­u­alis­er au max­i­mum les êtres pour mieux les exploiter, chose faite en faisant de tout un cha­cun un.e consommateur.rice, ain­si le tra­vailleur se pro­cure lui-même les moyens de son oppres­sion, et résolvant de fait la pre­mière con­tra­dic­tion du cap­i­tal : exploiteur/exploité, main­tenant on est auto-entre­pre­neurs et maîtres de son pro­jet pro­fes­sion­nel. Struc­turelle­ment encore, leur logique est la crois­sance infinie quand bien même les ressources sont lim­itées, sec­onde con­tra­dic­tion qu’ils ne pour­ront pas résoudre face à l’ef­fi­cac­ité du mécan­isme de réduc­tion des coûts. C’est donc bien la sor­tie du cap­i­tal­isme qui per­met une écolo­gie, ne vous lais­sez pas avoir par la demi-mesure oppor­tuniste du développe­ment durable, ni par une sim­ple décrois­sance, ne réfu­tant pas l’ex­ploita­tion et plaçant l’ac­cent sur la cul­pa­bil­ité indi­vidu­elle plutôt que sur les struc­tures globales.

Héritage dissimulé, culture apprivoisée

Si vous aimez tant les fêtes de fin d’an­née, prenez con­science qu’il s’ag­it d’un reli­quat des sociétés pré-cap­i­tal­istes, et en aucun cas quelque chose ren­du pos­si­ble par la moder­nité libérale, puis néolibérale. Et main­tenant, com­parez ce ridicule bout de lard que l’on suce jusqu’à l’os appelé con­gés de fin d’an­née, avec les 80 à 190 jours fériés dont les com­mu­nautés dis­po­saient dans le soit dis­ant “Âge Som­bre” du Moyen-Âge. “Som­bre” donc seule­ment pour ceux qui voulaient voir, par con­traste, des Lumières en cer­tains philosophes éli­tistes et esclavagistes qui accom­pa­g­nèrent la révo­lu­tion bour­geoise et le régime de “représen­ta­tion”… Le culte du tra­vail et du dur labeur est une pure fab­ri­ca­tion pour met­tre les mass­es au boulot, une pol­lu­tion idéologique des plus néfastes et infondées. Il est en réal­ité facile, par la puis­sance du mode de vie com­mu­nal (quand on n’est pas soumis à des embar­gos de tous les côtés) de vivre riche­ment, mais ce sera, certes, autrement (il fau­dra chang­er ce qu’on définit comme richesse de vie, donc chang­er ce qu’on met der­rière le mot valeur… c’est le pro­jet de cer­tains esprits cri­tiques depuis un moment déjà).

Prenez con­science qu’on a jamais tra­vail­lé autant que depuis le 18ème siè­cle et l’avène­ment du cap­i­tal­isme indus­triel qui a pure­ment et sim­ple­ment mas­sacré toute vie com­mu­nale et sociale en Europe. Nous vivons dans l’après-cela, nous avons été cap­i­tal­isés, pas seule­ment les lieux de tra­vail, mais bien nous les humains, les cul­tures et les ter­res de ces régions, con­traire­ment à d’autres régions du monde qui peu­vent encore revendi­quer un héritage socio-cul­turel qui n’a pas com­plète­ment dis­paru et qui n’a pas été com­plète­ment trans­for­mé et ren­du inof­fen­sif, comme c’est le cas au Chi­a­pas et au Kur­dis­tan. Ce sen­ti­ment d’être hors du temps, de jouir enfin de la vie en pou­vant s’ha­biller con­fort­able­ment toute la journée, de par­ticiper col­lec­tive­ment aux tâch­es domes­tiques, de manger des mets con­fec­tion­nés avec soin et altru­isme, et non réchauf­fés post-surgéla­tion, nous l’avons eu les deux tiers de l’an­née, il fut un temps. Ou plutôt il était un temps — long — car le cap­i­tal­isme mod­erne, tel que nous le con­nais­sons, n’ex­iste que depuis env­i­ron 500 ans, nous avons donc vécu aupar­a­vant des mil­lé­naires de vie com­mu­nale, de vie à moins de 35 heures semaine. Celle qui n’est pas que matéri­al­iste, celle de l’Ho­mo Sapi­ens, qui sait aimer et faire des choses pra­tiques de ses mains, et non de l’Ho­mo Eco­nom­i­cus, qui sait compter ses dettes et pro­gram­mer infor­ma­tique­ment son pro­pre remplacement.

Retour vers un futur choisi

Pour autant, il ne s’ag­it pas là d’in­viter à une glo­ri­fi­ca­tion mys­tique des anciens temps. Il s’ag­it d’une inci­ta­tion à pren­dre en compte rationnelle­ment les expéri­ences, passées et en cours de modes de vie com­mu­nale pour con­stru­ire le post-cap­i­tal­isme. Si on prend par exem­ple les Grecs, parce qu’on prend tou­jours les Grecs en exem­ple quand il s’ag­it de démoc­ra­tie, on oublie sou­vent que leur cul­ture était ryth­mée annuelle­ment et tout au long de la vie par les pra­tiques religieuses et les mythes (le héros, le périple ini­ti­a­tique…), intime­ment liés aux cycles agri­coles. La démoc­ra­tie athéni­enne (qui est plus que cri­ti­quable mais, pour l’ex­er­ci­ce…) n’a donc jamais reposé sur une rationnal­ité pure ni sur une vie sociale seule­ment cita­dine et ora­toire. Tout sim­ple­ment parce que ça n’au­rait pas marché, et ça ne le peut pas, l’hu­main ne fonc­tion­nant pas comme ça, ne pou­vant se lim­iter à une inter­pré­ta­tion de la réal­ité qui soit froide et inin­ven­tive. Quelques aris­to­crates grecs seule­ment, les pro­to­types des ordures que nous avons actuelle­ment, pou­vaient trou­ver leur compte dans un tel sys­tème, prof­i­tant de la naïveté des paysans pour les soumet­tre à leur ordre (comme le fer­ont les cap­i­tal­istes plus tard).

C’est donc plutôt la chaleur du mélange social, les rythmes tel­lurique, solaire et lunaire des plantes et de celleux qui les man­gent ain­si que l’har­monie pro­duite par le partage d’une utopie qui font la richesse d’une vie humaine. Ne revenons pas pour autant à des sociétés trop encroûtées dans les reli­gions, lais­sons les con­fes­sions de l’or­dre de l’in­time (chercher à les réprimer ne ferait qu’en­traîn­er un repli iden­ti­taire comme on le con­state déjà) et pro­posons des mod­èles de société dignes de ce qu’on pour­rait appel­er une moder­nité démoc­ra­tique, met­tons leurs cadres en place et les cul­tures adapteront leurs réc­its à la société dans laque­lle elles s’in­scrivent, comme elles l’ont tou­jours fait. N’ou­blions pas que Durkheim, pio­nnier de la soci­olo­gie, décou­vrait il y a un peu plus d’un siè­cle déjà que les reli­gions avaient plus à voir avec un culte de la société elle-même qu’un culte d’autre chose…

Accep­tons donc cette part d’ir­ra­tionnel en nous, de néces­sité à ressen­tir une tran­scen­dance ou une imma­nence puisque sem­blerait-il nous ne par­venons pas encore à pro­duire une majorité d’être rationnels (à not­er qu’une spir­i­tu­al­ité rationnelle est tout à fait pos­si­ble, c’est peut-être même la plus pro­fonde), et créons les mythes de notre futur démoc­ra­tique. Une Héra com­mu­nal­iste, un Jésus écol­o­giste, un Boud­dha zadiste ou, de préférence, un.e n’im­porte qui rad­i­cale­ment démoc­ra­tique et uni­ver­sal­iste, prô­nant un human­isme éten­du à toutes les sphères du vivant et de l’in­erte pour mieux s’in­scrire dans l’in­finie com­plex­ité du monde réel. Pour ce qui est des struc­tures à met­tre en place, organ­isons des débats et des assem­blées locales (indépen­dantes, dans la mesure du pos­si­ble, de tout par­ti et de toute insti­tu­tion éta­tique) amenées à gér­er les prob­lèmes locaux. Enfin, rap­pelons qu’on ne lutte pas pour la démoc­ra­tie réelle mais par la démoc­ra­tie réelle. Donc si vous voulez une société écol­o­giste et respectueuse des femmes, à Noël prochain faites plutôt un seul (vrai) bon cadeau acheté en com­mun à tout.es celleux avec qui vous passez vos fêtes, lim­itez la con­som­ma­tion d’an­i­maux morts (insouten­able écologique­ment et économique­ment, mais au prix abor­d­able pour l’in­stant car sub­ven­tion­née par l’E­tat, en com­plai­sance avec les lob­bies) et, messieurs, libérez celles que vous prenez trop sou­vent pour vos domes­tiques des charges qui vous incombent.

Et si vous voulez vrai­ment ce type de société-là, il n’est pas trop tard pour faire de ces réso­lu­tions les vôtres (en y ajoutant l’in­vestisse­ment dans l’as­so­ci­atif local) tout au long de l’an­née à venir…

Lougar Rayn­marth


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