Le magazine Kedistan est sollicité aujourd’hui par des associations, personnalités ou lieux qui désirent organiser une exposition de quelques unes des œuvres picturales de Zehra Doğan.
Ces demandes, qui visent le plus souvent à accompagner des initiatives de soutien aux otages politiques en Turquie, voire des rencontres ou tables rondes, ou plus simplement une session autour des droits humains, sont nombreuses, et souvent dans les mêmes dates.
Kedistan a donc fait réaliser deux expositions légères à vocation itinérante, d’une vingtaine de reproductions de qualité chacune, pour répondre à cette demande.
L’une d’entre elle nous a été suggérée au départ par la Mairie de Genève, qui organise prochainement une session sur les droits de l’homme, et voulait y faire figurer Zehra.
Kedistan étant désormais gestionnaire des droits d’artiste et de la propriété intellectuelle de Zehra Doğan pour l’Europe, va donc ouvrir ces expositions à “location”, à destination des associations, lieux politiques ou culturels, en sus des œuvres originales.
Cette exposition est constituée de 20 tirages. (Support PVC 5mm — impression quadri — bon rendu — format moyen 60x40).
Un choix représentatif, parmi les plus marquants de la cinquantaine d’originaux évadés de Turquie en juin 2017.
Vous trouverez dans le livre dédié à Zehra la représentation et la description de ces oeuvres, et bien davantage. (épuisé)
Il s’agit donc d’une proposition d’une sorte de “kit militant”, facilement transportable à un coût très modique, qui pourra permettre, avec des budgets très réduits, d’exposer la parole de Zehra, journaliste femme, artiste kurde, emprisonnée à Amed (Diyarbakır), et de la faire connaître, en élargissant son propos à toutes les questions qu’elle pose pour l’avenir du Moyen-Orient, et de la Turquie par là-même.
Livres, cartes postales, vidéos, peuvent compléter l’information et permettre de réaliser des ateliers d’écriture pour adresser des messages à Zehra ou d’autres otages incarcérés, dont les adresses sont communiquées.
Le but est avant tout de simplifier la mise en place d’initiatives, en parallèle avec l’exposition “Les yeux grands ouverts”, pour amplifier la campagne de soutien, et sensibiliser un plus large public sur tous les enjeux des conflits et guerres à nos portes, et les atteintes aux droits humains engendrées, tout comme de débattre des issues possibles.
Zehra Doğan parle pour toutes et tous les otages politiques. La répression qu’elle subit, le peuple kurde la subit depuis près d’un siècle. Il ne s’agit pas d’une simple atteinte à la liberté d’expression, ou d’un déni de démocratie. Les régimes turcs qui se sont succédés, décennies après décennies, ont, au profit d’une turcité dominante et souvent nationaliste et criminelle, oppressé les peuples et exercé des exactions à leur encontre, en refusant de regarder en face la mosaïque culturelle et politique que ces peuples composent en Turquie et au Moyen-Orient. Le fantôme du génocide arménien reste tout autant présent.
A 28 ans, Zehra décrit cet indicible, ouvre les yeux et la parole. Mais ses œuvres contiennent également une force qui n’injurie pas l’avenir. Personne ne peut sortir indemne d’une exposition de ses œuvres, mais tout le monde peut y puiser la force qu’elles communiquent.
Nous sommes donc ouverts à toutes les demandes, sachant que seuls les impératifs de calendrier nous guideront.
Et bien sûr, pour tous les compléments, le dossier spécial Zehra Doğan (textes, articles, liens, vidéos, visuels…) est ICI.
Exposez nous votre projet, formulez vos demandes, nous ferons tout notre possible pour vous aider à les réaliser. Et vous pourrez ainsi rejoindre et amplifier la campagne de soutien ouverte pour l’année 2018.
Vous pouvez déjà trouver un devis indicatif ICI et ici la prise en main de l’expo.