En juin 2017, Pierre Bance, auteur de Un Autre Futur pour le Kur­dis­tan ?” con­tac­tait Le Monde. Après lui avoir réservé une tri­bune libre sur le Roja­va, le quo­ti­di­en reje­tait sa publication…
Retour sur cette censure.


Tout “Le Monde” déteste le PKK

Histoire d’une censure

Le 13 juin 2017, j’envoyais au quo­ti­di­en Le Monde une tri­bune libre avec pour titre « Après Rak­ka, l’ambition démoc­ra­tique de la Fédéra­tion de la Syrie du Nord ». Son objet était de mon­tr­er que la con­quête de Rak­ka par les Forces démoc­ra­tiques syri­ennes n’est pas seule­ment une opéra­tion mil­i­taire, mais qu’elle porte aus­si le pro­jet poli­tique d’installer, dans la Syrie septen­tri­onale, un sys­tème fédéral basé sur des com­munes autonomes. Cette « auto-admin­is­tra­tion démoc­ra­tique », phase préal­able au con­fédéral­isme démoc­ra­tique du leader kurde Abdul­lah Öcalan, lui-même inspiré par le munic­i­pal­isme lib­er­taire du philosophe améri­cain Mur­ray Bookchin, est déjà une réal­ité dans les trois can­tons du Kur­dis­tan de Syrie (Roja­va). Elle est actée dans deux doc­u­ments de nature con­sti­tu­tion­nelle. Le pre­mier qui date du 14 jan­vi­er 2014 est con­nu sous le nom de Charte du Roja­va. Le deux­ième en date du 29 décem­bre 2016 ren­force le fédéral­isme avec pour voca­tion de l’étendre aux ter­ri­toires libérés. D’où son nom, Con­trat social de la Fédéra­tion démoc­ra­tique de la Syrie du Nord. Comme vous pour­rez le lire ci-dessous en annexe, ce libre pro­pos n’est pas une apolo­gie du pro­jet, les cri­tiques qui peu­vent lui être adressées comme les inter­ro­ga­tions qu’il soulève ne sont pas cachées.

Le 14 juin, Le Monde me répond qu’il souhaite réserv­er cet arti­cle et « qu’une date sera fixée pour sa paru­tion dans le quo­ti­di­en et, ou, sur son site ». Mais, le 25 juin, c’est une tri­bune de Jean-Pierre Fil­iu inti­t­ulée « Le vrai vis­age des libéra­teurs de Rak­ka » que Le Monde pub­lie sur la page « Débats » de son site [1]. Je sig­nale aus­sitôt aux jour­nal­istes du Monde que pour nour­rir le débat, il serait bon de pub­li­er mon texte en con­tre­point car il pro­pose une toute autre lec­ture du con­texte kurde.

  • Le per­son­nage Fil­iu et sa rela­tion avec Le Monde méri­tent qu’on s’y arrête un instant. Ce spé­cial­iste des pays arabes, pro­fesseur à Sci­ence Po, mem­bre de divers cab­i­nets min­istériels social­istes dont celui de Lionel Jospin entre 2000 et 2002, s’est pris de pas­sion pour les révo­lu­tions arabes, spé­ciale­ment pour l’opposition démoc­ra­tique syri­enne bien que celle-ci ne représente qu’elle-même et la fan­toma­tique Armée syri­enne libre. Con­comi­ta­m­ment, Fil­iu s’est pris d’aversion envers le Mou­ve­ment révo­lu­tion­naire kurde en général, le Par­ti des tra­vailleurs du Kur­dis­tan (PKK) et son organ­i­sa­tion sœur en Syrie, le Par­ti de l’union démoc­ra­tique (PYD) en par­ti­c­uli­er [2]. Le sou­tien aux pre­miers n’impliquait pas, au pre­mier regard, la détes­ta­tion des sec­onds. Or, l’homme ne se con­tente pas de cri­ti­quer les Kur­des, ses pro­pos frô­lent le délire com­plo­tiste quand il voit la main mal­faisante du PKK partout. Pour s’en con­va­in­cre on regardera ses tri­bunes pub­liées, plus sou­vent qu’à leur tour, dans la page « Débats » du Monde.fr. Le Monde qui en fait d’ailleurs sa référence préférée pour le Proche-Ori­ent [3]. Out­re sa dernière livrai­son, « Le vrai vis­age des libéra­teurs de Rak­ka », préc­itée, on lira avec délice jusqu’où peut con­duire l’enferment idéologique dans « La ques­tion kurde dans l’impasse » [4] et la sot­tise en poli­tique dans « Com­ment le PKK de Cemil Bayık a trahi les Kur­des de Syrie ». Écrits tous démen­tis par les faits, [5].

Cela étant, ma tri­bune n’est pas pub­liée en réponse. Je laisse pass­er les vacances et relance Le Monde le 4 sep­tem­bre lui deman­dant les raisons de son absten­tion. Je fais val­oir que le sujet est plus que jamais d’actualité. Les Forces démoc­ra­tiques syri­ennes (FDS) ont éten­du leur ter­ri­toire, libérant le can­ton d’al-Shabba, la région de Mam­bij et celle de Rak­ka, encer­clant la ville sur le point de tomber, tout en faisant une per­cée vers Deir ez-Zor. Que, par ailleurs, la Fédéra­tion démoc­ra­tique de la Syrie du Nord a réor­gan­isé son admin­is­tra­tion en con­séquence et que des élec­tions se dérouleront dans quelque qua­tre mille com­munes le 22 sep­tem­bre, et sont prévues aux assem­blées des six can­tons le 3 novem­bre, des trois régions et de la Fédéra­tion le 29 jan­vi­er 2018. Aucune réponse de la rédac­tion du Monde.

Com­ment ne pas con­clure à une cen­sure ? Certes Le Monde est libre de pub­li­er les tri­bunes qu’il veut, mais il perd cette lib­erté une fois qu’il s’est engagé sur leur paru­tion. Pourquoi alors cette déci­sion de retrait et ce silence ? Certes, dans mon livre Un autre futur pour le Kur­dis­tan. Munic­i­pal­isme lib­er­taire et con­fédéral­isme démoc­ra­tique [6], je recon­nais ne pas avoir été ten­dre pour un jour­nal­iste du Monde, Alan Kaval.

  • J’ai dit que cer­tains écrits d’Alan Kaval pour­raient l’avoir été par une agence de presse pro-gou­verne­men­tale turque [7]. Kaval, qui con­naît bien son sujet, n’ignore pas que le PKK a aban­don­né le marx­isme-lénin­isme pour « son idéolo­gie pro­pre » [8] mais jamais il ne pré­cise hon­nête­ment le pro­jet du con­fédéral­isme démoc­ra­tique, car un tel exposé ruin­erait ses dén­i­gre­ments. Tout est ramené à des « fan­tasmes utopiques » [9], une inten­tion démoc­ra­tique qui « masque mal la main­mise du par­ti sur les insti­tu­tions et l’éviction de ses rivaux » [10] quand il ne se lance pas dans une (per­fide) présen­ta­tion de ce qu’il qual­i­fie d’« assem­blage labyrinthique » : « En se reti­rant de la région, le régime a per­mis au mou­ve­ment kurde de se servir des ter­ri­toires passés sous son con­trôle pour impos­er son mod­èle, celui dit de “l’autonomie démoc­ra­tique”, la grande idée théorique d’Abdullah Öcalan. Elle est cen­sée aboutir, selon la vul­gate dif­fusée par le PKK, à la con­struc­tion d’un “sys­tème poli­tique sans État où la société se gou­verne elle-même”. Sa mise en pra­tique se traduit con­crète­ment par la con­struc­tion d’un assem­blage insti­tu­tion­nel labyrinthique com­posé de “maisons du peu­ple”, de com­munes, de munic­i­pal­ités, d’assemblées locales, de comités divers et de min­istères auto­proclamés, où tous les postes à respon­s­abil­ités sont soumis à une règle de par­ité stricte entre hommes et femmes. En réal­ité, cha­cune de ces insti­tu­tions, pré­ten­du­ment représen­ta­tives, est noy­autée par des cadres du PYD, qui ont fait leurs armes au sein du PKK face à l’armée turque durant les décen­nies précé­dentes. » [11].

Mais Fil­iu et Kaval ne sont pas les seuls à abhor­rer le PKK, à s’obstiner à voir en lui une organ­i­sa­tion nation­al­iste, autori­taire et terroriste.

  • Quelques exem­ples. Marie Jégo, cor­re­spon­dante per­ma­nente du Monde à Istan­bul, con­tin­ue de qual­i­fi­er le PYD et le PKK d’organisations marx­istes [12] et Alain Fra­chon, spé­cial­iste du Proche-Ori­ent, de par­tis marx­istes-lénin­istes [13]. Erdoğan pour­ra aus­si remerci­er Louis Imbert qui explique que les Forces démoc­ra­tiques syri­ennes sont une alliance « dom­inée par les cadres issus du PKK » [14] et encore Pierre Breteau qui écrit à peu près la même chose en s’appuyant sur Jean-Pierre Fil­iu [15]. Enfin, et c’est tout dire de la philoso­phie générale du jour­nal, dans un récent édi­to­r­i­al à pro­pos du procès de jour­nal­istes turcs, Le Monde écrit : « À qui fera-t-on croire que ces femmes et ces hommes, patri­otes respon­s­ables, ont maille à par­tir avec le ter­ror­isme que pra­tique le mou­ve­ment kurde PKK ? » [16].

Y aurait-il un lob­by anti-PKK au Monde qui serait inter­venu pour stop­per la pub­li­ca­tion de ma tri­bune préal­able­ment décidée par des impru­dents ? Sans doute non, mais plus cer­taine­ment un groupe de pres­sion qui se fédère naturelle­ment autour de préjugés.

Ain­si, les lecteurs du Monde, s’ils n’ont pas eu la curiosité d’aller voir ailleurs, ne sauront rien de la société sans État des Kur­des. Un pro­jet nou­veau pour un Proche-Ori­ent nation­al­iste, étatiste et si peu démoc­ra­tique, un pro­jet qui s’adresse égale­ment à toute l’humanité. Même si tout n’est pas rose au Kur­dis­tan, loin de là, et je ren­voie encore à Un autre futur pour le Kur­dis­tan comme à la tri­bune ci-dessous, il y a beau­coup à appren­dre de l’expérience de la Syrie du Nord, non seule­ment pour les révo­lu­tion­naires tombés dans un trou noir mais pour tous ceux qui, à gauche, souhait­ent se libér­er du car­can par­tidaire et éta­tique. Le vieux monde de la démoc­ra­tie représen­ta­tive n’est pas une fatal­ité. La Com­mune n’est pas morte, le Mou­ve­ment kurde le prou­ve en Syrie et en Turquie.

Aus­si, pour con­clure et pré­cis­er mon pro­pos, je ne dirai pas que « Tout “Le Monde” déteste le PKK », mais bien que « Tout Le Monde déteste la démoc­ra­tie directe ».

Pierre Bance
21 sep­tem­bre 2017


La tribune censurée par Le Monde

Après Rakka, l’ambition démocratique de la Fédération de la Syrie du Nord

En entrant dans Rak­ka, les Forces démoc­ra­tiques syri­ennes (FDS), alliance de mil­ices kur­des et arabes, ne libèrent pas seule­ment la pop­u­la­tion de la dic­tature et de l’obscurantisme, elles lui pro­posent l’adhésion à une société pro­gres­siste fondée sur le fédéral­isme. Leur ambi­tion démoc­ra­tique est inscrite dans deux textes de nature con­sti­tu­tion­nelle : la Charte du Roja­va du 29 jan­vi­er 2014 appliquée dans les can­tons kur­des de Syrie et le Con­trat social de la Fédéra­tion démoc­ra­tique de la Syrie du Nord adop­té par une assem­blée mul­ti-eth­nique le 29 décem­bre 2016. Comme elles le furent pour les sol­dats de l’an II, les idées éman­ci­patri­ces expliquent mieux la bravoure des mili­ci­ennes et mili­ciens, que la soif d’exploits mil­i­taires ou de con­quêtes territoriales.

Rap­pelons-nous. Au début des années 2000, Abdul­lah Öcalan et le Par­ti des tra­vailleurs du Kur­dis­tan (PKK) firent le con­stat d’une dou­ble impasse : le marx­isme-lénin­isme n’est pas une idéolo­gie en mesure de répon­dre à la moder­nité cap­i­tal­iste ; la guerre de libéra­tion nationale pour fonder un État-nation kurde est sans issue. S’inspirant des travaux d’un philosophe améri­cain, Mur­ray Bookchin, fon­da­teur de l’écologie sociale et théoricien du munic­i­pal­isme lib­er­taire, ils imag­i­nent le con­fédéral­isme démoc­ra­tique. À la faveur de la révo­lu­tion syri­enne de 2011, les révo­lu­tion­naires du Kur­dis­tan de Syrie avan­cent cette théorie et met­tent en place de nou­velles insti­tu­tions civiles et poli­tiques. Chaque com­mu­nauté eth­nique, cul­turelle, économique, pro­fes­sion­nelle, poli­tique… a la pos­si­bil­ité de s’organiser en con­seils autonomes lesquels s’unissent au sein de la com­mune d’un vil­lage ou d’un quarti­er. Les com­munes se fédèrent aux divers niveaux utiles à la ges­tion des affaires col­lec­tives en obser­vant une stricte par­ité entre les femmes et les hommes, en garan­tis­sant la représen­ta­tion des minorités. On ne crée pas un État nou­veau, on mar­gin­alise l’idée même d’État en éten­dant le champ des autonomies, en s’appropriant ses mis­sions de ser­vice pub­lic (san­té, édu­ca­tion, infra­struc­tures, trans­ports, énergie, etc.) et en réduisant le plus pos­si­ble ses fonc­tions régali­ennes. Par exem­ple, le main­tien de l’ordre pub­lic et la jus­tice de prox­im­ité sont assurés par les citoyens eux-mêmes. Comme l’État est pro­gres­sive­ment sub­ver­ti par la com­mune, le cap­i­tal­isme le sera par une économie sociale, écologique et auto­gérée, ini­tiée par les coopéra­tives de pro­duc­teurs et de con­som­ma­teurs. L’utopie prend vie au Roja­va (Kur­dis­tan de l’Ouest). Elle s’étend aujourd’hui dans tout le Nord de la Syrie et se présente comme une solu­tion pour la paix au Proche-Orient.

On se doute que met­tre en œuvre ces fichues idées, droit venues de la Com­mune de Paris, n’est pas chose facile avec Bachar al-Assad en embus­cade, avec une lutte intense con­tre l’État islamique, con­tre les mil­ices nation­al­istes ou dji­hadistes de l’opposition syri­enne et les men­aces récur­rentes d’invasion du gou­verne­ment turc. Com­ment un tel con­texte de guerre n’exacerberait-il pas les con­tra­dic­tions ? La Charte du Roja­va et le Con­trat social de la Syrie du Nord, en main­tenant les insti­tu­tions d’une démoc­ra­tie occi­den­tale avec la sépa­ra­tion des pou­voirs lég­is­latif, exé­cu­tif et judi­ci­aire, ne con­sacrent pas le mod­èle fini de démoc­ra­tie directe qu’ils invo­quent, même si le gou­verne­ment se nomme pudique­ment « auto-admin­is­tra­tion démoc­ra­tique » parce qu’il estime que son seul devoir est d’exécuter les direc­tives venues d’en bas, des com­munes. L’organisation sur un mode représen­tatif, en sep­tem­bre et novem­bre, des élec­tions locales puis, en jan­vi­er 2018, des élec­tions régionales et nationales, n’est pas non plus une preuve de démoc­ra­tie directe. On objectera encore que le Par­ti de l’union démoc­ra­tique (PYD) est omniprésent dans les insti­tu­tions poli­tiques, civiles et mil­i­taires, qu’une petite-bour­geoise s’installerait volon­tiers au pou­voir, que les Unités de pro­tec­tion du peu­ple (YPG, YPJ) et les FDS sont plus proches d’une armée clas­sique avec son déco­rum mil­i­tariste que des mil­ices anar­chistes de la guerre d’Espagne, que la pro­priété privée des moyens de pro­duc­tion et d’échange n’est pas rem­placée par l’autogestion général­isée, etc. L’autonomie démoc­ra­tique du Nord de la Syrie n’est pas encore le con­fédéral­isme démoc­ra­tique où l’État n’a plus de légitim­ité parce qu’il n’a plus d’utilité, elle est une phase inter­mé­di­aire d’État fonc­tion­nel néces­sitée par les con­traintes géopolitiques.

Il reste qu’elle est por­teuse d’espoir et à ce titre mérite atten­tion. Que le Mou­ve­ment pour une société démoc­ra­tique (TEV-DEM), fédéra­tion des com­munes et com­mu-nautés divers­es, assure le fonc­tion­nement de la société civile et régule l’économie. Que la plu­part des por­teurs de délé­ga­tions, de man­dats, de mis­sions ou de com­man­de­ments, Kur­des, Arabes, Assyriens ou Turk­mènes man­i­fes­tent la volon­té de vivre ensem­ble, en paix, pour aller vers « cette étrange unité que se dit mul­ti­ple » que Gilles Deleuze et Félix Guat­tari dans Mille plateaux n’imaginaient pas qu’elle fleuri­rait au cœur de ce Proche-Ori­ent si peu libertaire.

Pierre Bance
Doc­teur d’État en droit, ancien directeur des édi­tions Droit et Société. Auteur d’Un autre futur pour le Kur­dis­tan ? Munic­i­pal­isme lib­er­taire et con­fédéral­isme démoc­ra­tique, Les Édi­tions Noir & Rouge, févri­er 2017, 400 pages.

Texte libre de droits avec men­tion de l’auteur Pierre Bance, et de la source : Autre futur.net, espace d’échanges pour un syn­di­cal­isme de base, de lutte, auto­ges­tion­naire, anar­cho-syn­di­cal­iste, syn­di­cal­iste révolutionnaire


NOTES
[1] Le Monde.fr, 25 juin 2017. Le vrai visage des libérateurs de Rakka - Jean Pierre Filiu. Lire la réponse cinglante et argumentée d’André Métayer sur le site des Amitiés kurdes de Bretagne.
[2] Voir la notice que consacre Wikipédia à Jean-Pierre Filiu.
[3] Pas moins de six mentions entre juillet 2017 et aujourd’hui, sans compter les rappels fréquents à son blog en page d’accueil : Résultats de la recherche
[4] Le Monde.fr, 30 avril 2017. La question kurde dans l’impasse — Jean Pierre Filiu
[5] Le Monde.fr, 4 septembre 2016 Comment le PKK de Cemil Bayik a trahi les kurdes de Syrie — Jean Pierre Filiu
[6] Noir et Rouge, 2017, 400 pages : Un autre futur pour le Kurdistan
[7] Un autre futur pour le Kurdistan, page 180, note 717. Est plus spécialement visé un article, « La guerre perdue du PKK », paru dans Le Monde du 25 septembre 2016,
[8] « Les Kurdes préparent l’après-EI à Rakka », Le Monde, 30 août 2017. Malgré le titre de l’article, on ne saura rien de ce que préparent les Kurdes sinon des manœuvres de couloir avec les tribus arabes et, toujours, sous le contrôle sans partage du PKK.
[9] « Kobané, “ville musée” de la résistance kurde », Le Monde, 24 mai 2016
[10] « Les Kurdes, combien de divisions ? », Le Monde diplomatique, novembre 2014
[11] « Les Kurdes, combien de divisions ? », Le Monde diplomatique, novembre 2014
[12] « Les Kurdes de Syrie voient l’intervention russe d’un bon œil », Le Monde, 3 octobre 2015
[13] « Poutine s’en va-t-en guerre », Le Monde, 2 octobre 2015
[14] « De l’Irak au Liban, l’organisation État islamique seule sur tous les fronts », Le Monde, 26 août 2017
[15] « Syrie : jour par jour, les combats pour la reprise de Rakka en cartes », Le Monde, 27 juillet 2017
[16] « Les procès du Bosphore », éditorial du Monde du 26 juillet 2017
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