Des forces qui com­bat­tent les replis iden­ti­taires ten­tent de con­stru­ire un front unifié sur la ville de Lyon. Elles vous infor­ment de leurs initiatives.

Appel de la Mai­son de la Mésopotamie à la créa­tion d’un front antifas­ciste unifié :

Au Kurdistan, en Turquie, dans l’Etat français, le fascisme est un ennemi commun !

Les fas­cistes avan­cent à Lyon. Ils avan­cent dans l’E­tat français. Ils avan­cent partout dans le monde, sous divers vis­ages, sous divers dra­peaux. Mais ils avancent…

Ce ne sont pas des sit­u­a­tions séparées, ce ne sont pas des sim­ples points isolés. Daesh ou Erdoğan qui avan­cent, le GUD qui ouvre son “bas­tion”, ce sont des vic­toires pour le fas­cisme inter­na­tion­al. Ce sont des défaites pour les pro­gres­sistes et les révo­lu­tion­naires du monde entier. Nous devons riposter en étant unis. Nous devons repouss­er chaque ten­tac­ule du fascisme.

Au Kur­dis­tan et en Turquie, nous con­nais­sons bien le vis­age du fas­cisme, ses crimes, la mis­ère qu’il sème, pour le prof­it des exploiteurs. Nous con­nais­sons sa guerre con­stante con­tre les class­es pop­u­laires, con­tre les mass­es, con­tre les tra­vailleurs et les tra­vailleuses. Nous savons recon­naître cet Etat d’ur­gence qui n’en finit pas, qui donne toute pos­si­bil­ité aux exploiteurs de réprimer.

Nous ne voulons pas que cette sit­u­a­tion devi­enne égale­ment celle de l’E­tat français. Nous ne voulons pas que cette sit­u­a­tion devi­enne celle de Lyon. C’est pour cela que nous appelons à cette réu­nion com­mune, ayant pour base de bris­er l’isole­ment et la frag­men­ta­tion, de rassem­bler ceux et celles qui veu­lent lut­ter con­tre le fas­cisme, le cap­i­tal­isme et l’impérialisme.

Nous avons besoin d’une autodéfense pop­u­laire et uni­taire. Tout comme le font nos cama­rades, nos frères et nos sœurs de com­bat, qui affron­tent les fas­cistes turcs et les obscu­ran­tistes de Daesh, sous un seul dra­peau : celui de la lib­erté et de l’autodéfense.

Nous ne pou­vons compter que sur nous-mêmes. Car la police, qui enferme nos cama­rades, qui saisit leur pro­pa­gande, qui brise leurs méga­phones, n’est pas de notre côté. Ni la jus­tice, laque­lle acquitte les fas­cistes et se mon­tre impi­toy­able envers les nôtres. Ni l’E­tat, dont la tâche de répres­sion, d’asservisse­ment, se marie par­faite­ment avec les désirs de l’ex­trême-droite. Ni des vau­tours de l’élec­toral­isme, qui n’at­ten­dent de celles et ceux qui lut­tent qu’une chose : leur bul­letin de vote.

Il existe des désac­cords, des hos­til­ités, des jalousies, un nom­bre incon­cev­able de raisons pour que dure la divi­sion de ceux qui com­bat­tent le fas­cisme. Ces divi­sions ont ‑plus ou moins- de raisons d’ex­is­ter. Mais elles doivent céder le pas devant la néces­sité d’op­pos­er un front uni, d’op­pos­er une ligne de défense com­mune, con­tre l’a­vancée du fas­cisme et de ses agents.

Nous devons ne for­mer qu’un rang dans la lutte con­tre le fas­cisme ! Un rang à Lyon. Un rang dans l’E­tat français. Un rang au Kur­dis­tan, en Turquie, dans le monde.

Soyons solidaires, unitaires, antifascistes !

Ven­dre­di 09 juin à 18h00, ren­dez-vous à la place de Jacobins pour dénon­cer le “bas­tion social” qui instru­men­talise la misère.

Dimanche 11 juin à 18h00, à la mai­son de la Mésopotamie (rue Maza­gran), retrou­vons nous pour nous organ­is­er et riposter !

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