Nuriye et Semih, enseignants, ont été licenciés le 29 octobre 2016, par un décret promulgué sous état-d’urgence. Leur seule demande aujourd’hui : retrouver leur travail. Molestés et mis en garde-à-vue à plusieurs reprises, ils résistent depuis leur licenciement, et ont entamé une grève de la faim le 9 mars dernier.
Aujourd’hui c’est le 10 mai, C’est leur 193ème jour de leur résistance et 63ème jour de leur grève de la faim. Le seuil critique dans une grève de la faim est de 45 jours. Ils ont dépassé cette limite et leur état de santé se dégrade de jour en jour. Toujours, aucun signe des autorités…
Turquie • Les grévistes : “Vous nous condamnez à la faim” (10 mai 2017)
Nuriye et Semih : la vie en échange d’un futur… Solidarité (9 mai 2017)
Communiqué • Soutien intersyndical aux enseignantEs de Turquie (12 avril 2017)
Appel urgent au monde enseignant, aux associations et syndicats… (31 mars 2017)
Turquie côté Résistance • Nuriye, Acun, Semih, Veli, parmi d’autres (19 mars 2017)
SIGNEZ LA PETITION
Une grande vague de solidarité s’est levée en Turquie et ailleurs. Ils-elles sont, vous êtes, nous sommes, des dizaines de milliers à être inquietEs, mais aussi à les soutenir, car leur revendication est légitime.
Le magazine satirique LeMan leur consacre sa couverture du numéro du 10 mai, en reprenant les paroles de Nuriye: “Nous nourrissons notre âme par la faim.”
Salut à celle et celui qui “nourrissent leur âme par la faim” !
Hashtag : Elève la voix pour la faim de Nuriye et Semih
Slogans : “Je suis en grève de la faim pour mon travail, mon pain, ma dignité”