Un article publié par Etienne Copeaux le 19 Mars 2017, sur son blog.
Son blog Susam Sokak est relayé par un flux direct dit RSS, que vous pouvez trouver en bas de la page d’accueil de Kedistan.Mais comme nous savons que tout le monde ne parcourt pas le site de long en large, et que cet article nous semble incontournable, nous en publions ici une toute petite partie, histoire de vous inciter à aller lire la suite sur le blog qu’il a sous-titré : “Les racines du présent”.
« La fâcheuse tendance à fermer les yeux devant des scandales comme la transformation de la Turquie en un état totalitaire, comme l’annexion de la Crimée par Vladimir Poutine, l’espoir que ces dictateurs puissent revenir à la raison, tout cela fait que nous abandonnons peu à peu tous les acquis de nos sociétés pour permettre à des gens comme Trump de faire ce qu’ils ont envie de faire. Voilà “l’erdoganisation” du monde. »
“L’erdoganisation du monde” sur eurojournalist.eu
« Erdoganisation, erdoganization, Erdoganisierung, erdoganizzare »… Le mot semble faire son apparition dès 2014 dans la presse et sur le Net. Il sert d’abord à qualifier un durcissement du pouvoir en Turquie, notamment au début de 2016, au moment de la répression contre les universitaires signataires de l’appel pour la paix, et à propos de la fermeture autoritaire du quotidien Radikal. Puis, en été 2016, le mot revient après la tentative de putsch du 15 juillet. La purge massive, la personnalisation du pouvoir, le contrôle de l’économie par les proches du président, tout cela est rassemblé sous le terme d’ « erdoganisation » (Pierre Piccinin da Prata, Le Courrier du Maghreb et de l’Orient, n° 31, août 2016). Toujours appliqué à la Turquie, on trouve encore le terme en janvier 2017 dans les commentaires du site algeriepatriotique.com. Mais c’est, semble-t-il, pour qualifier la politique économique et financière turque qu’« erdoganisation » est le plus employé, notamment sur les sites anglophones.
Plus intéressant est l’emploi du mot à propos de situations politiques extérieures à la Turquie.…
»> Le reste est par ici, et nous vous incitons à fouiller plus avant sur le site d’Etienne, et bien sûr à le conserver dans vos favoris internet.