Le Fes­ti­val du film doc­u­men­taire Bobines Sociales n’est pas né d’hi­er… Depuis 2004, il pro­pose des films des qua­tre coins du monde au pub­lic parisien. L’édi­tion 2017 se déroulera du 19 au 26 févri­er, en deux volets, à tra­vers des pro­jec­tions « hors les murs », gra­tu­ites en semaine et à prix Bobines le week-end à La Bellevilloise.

Bobines socialesCette année le pro­gramme se présente encore une fois comme une riche mosaïque colorée :

Vin­cennes, l’université per­due de Vir­ginie Lin­hart, Les Tribus de la récup de Lau­rence Doumic et Emmanuelle Zelez, Fukushi­ma mon amour de Julien Goetz et Hen­ri Poulain, Corps inter­dits de Jérémie Reichen­bach, La Terre aban­don­née de Gilles Lau­rent, Mbëek mi, le souf­fle de l’océan de Sophie Bache­li­er, Au nom du Père, de tous, du ciel de Marie-Vio­laine Brin­card, Les Migrants ne savent pas nag­er de Jean-Paul Mari, Franck Dhe­lens, Cap­i­taine Thomas Sankara de Christophe Cupelin, Sous tes doigts de Marie-Chris­tine Courtès, Un 14 juil­let 1939 de Irène Tenèze, La Mécanique des flux de Nathalie Loubeyre, De briques et de tôles de Elsa Deshors, El Aguante de Emmanuel Briand et Nina Dupeux, Les Bar­bares de Jean-Gabriel Péri­ot, Une jeunesse alle­mande de Jean-Gabriel Péri­ot, Ma petite cocotte de Anne Faisandi­er, Voy­age en Ana­tolie de Bernard Man­giante, Gülis­tan, terre de ros­es de Zaynê Aky­ol, À l’air libre de Nico­las Fer­ran et Samuel Gau­ti­er, Vis­ages défendus de Cather­ine Rechard, Vers la ten­dresse de Alice Diop, La Mort de Dan­ton de Alice Diop.

Kedis­tan retourne les spots par­ti­c­ulière­ment sur le chapître “Des fron­tières et des (l)armes” qui se déroulera dimanche 26 févri­er, à 13H30, où seront pro­jetés deux films de 2016. La pro­jec­tion sera suiv­ie d’une ren­con­tre-débat avec Bernard Mangiante

Voyage en Anatolie

Réal­isé par Bernard Man­giante

Un siè­cle après le géno­cide de 1915, Bernard Man­giante a imag­iné un road-movie doc­u­men­taire. Il a pro­posé à sept per­son­nages, tous Arméniens, de par­courir deux des provinces ori­en­tales de la Turquie où vivaient autre­fois de très impor­tantes com­mu­nautés arméniennes.

Anna, Hakob, Ray­mond, Jeanne, Stepan, Anush et Mélis­sa, ain­si que leur accom­pa­g­na­teur Ando, vien­nent de France, d’Allemagne et de la République d’Arménie, et aus­si de Turquie : dif­férentes généra­tions, dif­férentes his­toires famil­iales, dif­férentes sensibilités.

Au fil des jours et du par­cours, et après un détour obligé par la Géorgie – la fron­tière tur­co-arméni­enne étant fer­mée, cette petite com­mu­nauté apprend à se con­naître dans une cacoph­o­nie de langues : arménien ori­en­tal et occi­den­tal, turc, kurde, français, anglais, alle­mand et russe. Le périple est fer­tile en émo­tions, par exem­ple, lors de la décou­verte des ruines d’Ani, la cap­i­tale du roy­aume arménien de l’an 1000. Et tout au long du voy­age, les rela­tions qui se nouent entre eux et les ren­con­tres avec des Turcs ou des Kur­des, font émerg­er des his­toires d’origine et d’exode, de mémoire et d’oubli, mais aus­si des réal­ités économiques et géopoli­tiques, des rêves et des pro­jets d’avenir.


Gülistan, terre de roses

Réal­isé par Zaynê Aky­ol

Des jeunes femmes, pour qui les armes n’ont plus de secret, appar­ti­en­nent à la branche armée du PKK, le Par­ti des tra­vailleurs du Kur­dis­tan, qui est aus­si un mou­ve­ment de guéril­la act­if. Le groupe défend les régions kur­des vic­times des attaques mil­i­taires des pays avoisi­nants. Aujourd’hui, ces guéril­léras com­bat­tent Daech (le groupe armé État islamique) près des fron­tières de l’Irak et de la Syrie. Épris­es de jus­tice, elles sont aux pre­mières loges d’un com­bat de libéra­tion au Moyen-Orient.

Le doc­u­men­taire Gulîs­tan, Terre de ros­es met en lumière le quo­ti­di­en de ces femmes qui lut­tent col­lec­tive­ment pour un idéal révo­lu­tion­naire. Plusieurs d’entre elles, et plus par­ti­c­ulière­ment Rojen et Soz­dar, nous livrent sans détour leurs réflex­ions et leurs aspi­ra­tions, tout en nous invi­tant à partager leur intimité.

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Les 25 et 26 févri­er, nos copains copines du col­lec­tif de Mer­ha­ba Heval­no seront présentEs avec une table de presse, sur laque­lle vous trou­verez dif­férents doc­u­ments et bien sûr les divers numéros de Mer­ha­ba Heval­no. Il s’ag­it d’une revue de presse men­su­elle rédigée depuis la ZAD de Notre-Dame-des-Lan­des ; au départ une ini­tia­tive du col­lec­tif de la ZAD, “Actukur­dis­tan”, et qui con­tin­ue depuis un an, avec la con­tri­bu­tion de tout un col­lec­tif com­posé de cama­rades d’un peu partout. Prêt à imprimer, Mer­ha­ba Heval­no, est dif­fusé dans dif­férentes villes en France et ailleurs, et est pub­lié égale­ment sur Kedis­tan, dans la rubrique Mer­ha­ba Heval­no, qui lui est réservée.

N’hésitez pas à pren­dre le dernier numéro tiré sur papi­er si vous en êtes déjà lec­tri­ces, lecteurs. Si vous ne le con­nais­sez pas encore, eh bien, c’est l’oc­ca­sion de faire con­nais­sance et d’échanger…


Vous pou­vez télécharg­er le pro­gramme ICI
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