A Istan­bul, un atten­tat sui­cide a fait plusieurs morts et blessés. L’ex­plo­sion est sur­v­enue à la join­ture de la rue Balo et l’Avenue d’Istiklal autour de 11h00 (heure locale)

Est-ce parce qu’il s’agit d’Istanbul, et de l’emblématique rue Istik­lal, est-ce l’effet « som­met Turquie/UE », tous les médias aujourd’hui se sont fait le relai détail­lé de l’attentat.

Il faut dire aus­si, que, con­traire­ment à Ankara, il y a eu une com­mu­ni­ca­tion du Préfet d’Istanbul, qui a don­né des détails. 36 per­son­nes ont été blessées, dont sept se trou­veraient dans un état grave. Par­mi ces blessés se trou­vent 12 étrangers, dont les nation­al­ités seront pré­cisées ultérieure­ment. L’explosion a provo­qué pour le moment la mort de 4 vic­times. L’auteur de cette attaque a égale­ment été tué.

«C’est bien un atten­tat sui­cide, une attaque ter­ror­iste», a déclaré le Préfet. Selon lui, cet atten­tat visait un bâti­ment offi­ciel , «la sous-pré­fec­ture du quarti­er de Beyoglu».

Istan­bul avait, début jan­vi­er, con­nu un autre atten­tat, tuant douze per­son­nes, dont dix Alle­mands, et faisant 17 autres blessées, la plu­part égale­ment des touristes alle­mands. L’attentat sui­cide, près de Sainte-Sophie et de la Mosquée Bleue, quarti­er hyper touris­tique avait été attribué à un un ressor­tis­sant syrien de 28 ans, mem­bre de l’Etat islamique.

Mais, entre temps, deux autres atten­tats à Ankara, revendiqués eux par le TAK, le 17 févri­er et dimanche dernier, le 13 mars, ont été revendiqués pour « attir­er l’attention sur les crimes de l’armée turque au Kur­dis­tan Nord, et venger les morts de Cizre ». C’est en tous cas, l’explication que donne le TAK, pour expli­quer sa stratégie et ses objec­tifs.

Dans ces con­di­tions, le fait que tous les médias du monde entier, presse web, télé ou papi­er, en prenant à peine leurs pré­cau­tions, attribuent celui d’aujourd’hui au TAK égale­ment, n’étonnera per­son­ne. C’est presque le Préfet d’Istanbul qui fait fig­ure de mod­éré en pré­cisant, à l’heure où il est inter­venu, que « l’attentat n’était pas encore revendiqué ».

D’autres offi­ciels ne se sont pas cachés, eux, pour l’attribuer aux « ter­ror­istes »… ce qui ici peut paraître stu­pide, mais en Turquie et dans la bouche d’un min­istre, sig­ni­fie PKK.

Le régime n’a certes nul besoin de cette ter­reur pour jus­ti­fi­er le muse­lage de la presse, l’arrestation et l’emprisonnement des uni­ver­si­taires opposants, la mise en accu­sa­tion des par­lemen­taires du HDP, les vagues de perqui­si­tions et d’arrestations d’opposants poli­tiques, les procès con­tre les jour­nal­istes… La ter­reur, c’est lui qui l’orchestre.

Le gou­verne­ment n’a pas non plus l’utilité d’attentats sup­plé­men­taires pour accentuer les exac­tions, destruc­tions, meurtres sous état de siège au Kur­dis­tan Nord. Sa ter­reur méthodique, là aus­si, forte­ment tein­tée de relents géno­cidaires, ne sera pas ralen­tie par des explo­sions suicides.

Mais, il est vrai, que MIT, Daech ou stratégie rad­i­cale du TAK, con­courent à forg­er dans l’esprit des Turcs à l’Ouest, que la ter­reur, d’où qu’elle vienne, peut être con­damnée au nom de « l’unité de la nation turque ». En ce sens, l’opération « Sérénité de la Nation » menée à Diyarbakir, est perçue comme l’éradication du mal et de la vio­lence, main­tenus à dis­tance à l’Est.

C’est sans doute pour ramen­er la mal en plein coeur des métrop­o­les, que le TAK a revendiqué coup sur coup les deux dernières explo­sions. Celle de ce matin lui est donc attribuée d’office… Et désor­mais toutes les autres le seront sans aucun doute.

Abdülka­dir Selvi, auteur du jour­nal pro-AKP, Yeni Şafak, déclarait récem­ment qu’il fal­lait « désor­mais se faire à l’idée que d’autres atten­tats aient lieu », tout en désig­nant le « ter­ror­isme », comme nous l’écrivions plus haut.

On peut se ques­tion­ner, dans ces con­di­tions, sur qui tire le plus de crédit poli­tique pour son pro­pre compte, des explo­sions passées et à venir.

La seule chose qu’on pour­rait dire à Kedis­tan, c’est que pour ceux qui cher­chaient une bonne rai­son d’ap­puy­er une cam­pagne de boy­cott à l’en­con­tre de la Turquie, voilà des faits à fournir aux futurs can­di­dats touristes qui les dis­suaderont sans doute, au cas où les expli­ca­tions poli­tiques ne leur suf­fi­raient pas.


mehmet ozturk auteur attentat istanbulAjout du 20 mars :

A l’aide des enreg­istrements des caméras de sur­veil­lance, la police s’était con­cen­trée sur la présence sur les lieux de Mehmet Öztürk, (24 ans) qui n’avait pas de casi­er mais qui était fiché et recher­ché comme « per­son­ne dis­parue, liée au ter­ror­isme » (Daech). Le père a recon­nu que les images rel­a­tive­ment floues ressem­blaient bien à Mehmet. La famille pen­sait depuis longtemps que leur fils avait dis­paru en Syrie, mais il les avait prévenu récem­ment qu’il se trou­vait à Istan­bul. Après les résul­tats ADN, le père et le frère de l’auteur ont été mis en garde à vue à Antep.
Même si Daech n’a pas revendiqué l’attentat, l’identité de l’auteur étant con­fir­mée, tous les chemins vont à Daech… ou vers ceux qui l’instrumentalisent…


Pour celles et ceux qui veulent du factuel, voici le déroulé de ce matin :

11h12
Les ambu­lances et pom­piers arrivent sur le lieu d’explosion. La Police met l’avenue en cor­don de sécurité.

11h30
Les per­son­nes présentes sur les lieux lors de l’attentat témoignent d’un très impor­tant bruit d’explosion.

11h40
Des images com­men­cent à appa­raitre dans les médias et réseaux sociaux.

Istanbul

pho­to : DHA

 

Istanbul

pho­to : Evrim Kepenek

11h43
DHA, annonce 5 blessés dont un grave.

11h45
Le nom­bre de blessés atteint les 15 selon l’agence DHA. Les 5 blessés sont trans­férés à l’hôpital Hasek et les 10 à Şişli Etfal

12h00
Le Préfet d’Istanbul Vasip Şahin annonce offi­cielle­ment un bilan pro­vi­soire de 4 morts et 20 blessés dont 3 graves.

12h13
La cen­sure sur infor­ma­tion con­cer­nant l’attentat est mise en place comme d’habi­tude, bien que contournée…

12h28
Dif­fi­cultés de con­nex­ion sur Twit­ter et Facebook.

12h41
Min­istère de l’Extérieur d’Israël : “Des citoyens israëliens se trou­vent par­mi les blessés”.

12h44
Selon CNN, l’attaque a été réal­isée au milieu d’un groupe de touristes.

12h50
Le porte parole du gou­verne­ment, Numan Kur­tul­muş : « Nous allons con­tin­uer à notre vie quotidienne. »

12h57
Le Min­istre de l’Extérieur d’Iran con­damne l’attentat.

12h59
Le Con­sul d’Istanbul des Etats-Unis par tweet : « Nous sommes sous le choc et tristesse de l’explosion à Istik­lal. Nous parta­geons le deuil des familles qui ont per­du leurs proches et souhaitons bon rétab­lisse­ment aux blessés. »

13h01
Le Min­istre de l’Extérieur turc, Mevlüt Çavuşoğlu : « Le ter­ror­isme a mon­tré encore une fois son vis­age laid. »

13h06
Le Min­istre de San­té Mehmet Müezzi­noğlu : “Nous avons per­du 4 conci­toyens. Nous avons 36 blessés dont 7 graves. 12 des blessés sont des étrangers.”

Ses pro­pos « Nous avons per­du des vies, même si c’est des étrangers » sont très mal reçus. Réac­tions sur les réseaux sociaux.

13h15
Un respon­s­able de la sécu­rité déclare à Reuters : « Les pre­miers con­stats désigne comme auteur le PKK. L’auteur est mem­bre du PKK ou d’une autre organ­i­sa­tion liée au PKK. Le cible était la police mais il a com­pris qu’il n’allait pas attein­dre sa cible, il a pris peur et a fait explos­er sa bombe. »

Le TAK avait déclaré pour l’at­ten­tat d’Ankara de dimanche, que l’ex­plo­sion visait en fait une struc­ture offi­cielle, mais que la police les avait empêchés d’aller jusqu’au bout, ils s’ex­cu­saient donc pour la mort des civils. Du coup, les autorités du régime turc risquent de nous servir la même expli­ca­tion facile à chaque fois, pour désign­er le TAK ou le PKK…

Les médias français se basent sur cette déc­la­ra­tion non offi­cielle, et com­mentent donc : « L’attentat a été fait par le PKK ou par une branche radicale ».

13h20
Le Min­istère d’Extérieur d’Allemagne con­seille aux touristes alle­mands se trou­vant en Turquie de rester cloitrés.
Notons que cer­tains étab­lisse­ment alle­mands, comme le Lycée Alle­mand d’Istanbul et l’Am­bas­sade avaient été mis en con­gé, déjà hier.

13h21
Une réu­nion de som­met se pré­pare à l’office du Pre­mier Min­istre à Dolmabahçe.

13h38
Le HDP déclare : “Nous con­damnons l’attentat à la bombe à Istan­bul. Cet atten­tat comme celui d’Ankara est une attaque ter­ror­iste qui cible les civils.”

13h41
Toutes les sor­ties de l’Avenue d’Istiklal sont désor­mais fer­mées. Les per­son­nes sont exfil­trées des locaux.

Istanbul

13h48
La chaîne NTV annonce qu’une per­son­ne qui serait liée à l’attentat est arrêtée et mise en garde à vue.

14h13
CNN annonce qu’un des morts serait un enfant.

15h55
Le KCK (Koma Civakên Kur­dis­tan), Le groupe des com­mu­nautés du Kur­dis­tan, con­damne l’attentat par un long communiqué.

Selon ce que les médias reflè­tent, et d’après la déc­la­ra­tion de la Pré­fec­ture d’Istanbul, une explo­sion est sur­v­enue près de l’administration du dis­trict et à prox­im­ité du siège de la police. Bien que nous ne con­nais­sions pas l’identité des vic­times, les autorités annon­cent 4 morts et celle de l’activiste.

L’i­den­tité de l’auteur et des vic­times ne sont pas encore con­nues. Mais nous devons soulign­er que nous sommes con­tre le fait que des civils soient pris comme cibles et nous con­damnons les actions les visant. Nous présen­tons nos con­doléances aux familles des vic­times et souhaitons bon rétab­lisse­ment aux blessés.

En tant que Mou­ve­ment de Libéra­tion kurde, nous menons par oblig­a­tion, depuis 1984 une lutte de guéril­la. Notre préférence stratégique a tou­jours été la réso­lu­tions du prob­lème kurde par l’ac­tion démoc­ra­tique et poli­tique sur la base d’une démoc­ra­ti­sa­tion de la Turquie. Sur ce sujet notre insis­tance per­dure. Cepen­dant le pou­voir AKP a écarté du pied ces efforts de réso­lu­tion démoc­ra­tique du prob­lème kurde, et a décidé d’écraser le Mou­ve­ment de Libéra­tion Kurde dans la vio­lence. La sale guerre qui est menée aujourd’hui en Kur­dis­tan et la résis­tance d’autonomie du peu­ple kurde a vu le jour, sur le refus du pou­voir AKP des efforts de réso­lu­tion démoc­ra­tique. La déc­la­ra­tion de réso­lu­tion démoc­ra­tique pub­liée uni­taire­ment par les élus de l’Etat avec le HDP le 28 févri­er 2015, n’avait pas été accep­tée par le Prési­dent de République Tayyip Erdo­gan. L“appel du Newroz” fait par le leader Apo, qui demandait la Paix et la réso­lu­tion démoc­ra­tique avait été refusé aus­si. Et depuis le 5 avril 2015, l’isole­ment sévère a été infligé au leader Apo, vu comme l’acteur le plus raisonnable par l’opinion publique dans la réso­lu­tion du prob­lème kurde. Les élec­tions du 7 juin qui avaient mar­qué une réus­sité pour les forces démoc­ra­tiques, ont été con­sid­érées comme inex­is­tantes, une guerre glob­ale envers le peu­ple kurde a été déclenchée. Dans cette guerre, des cen­taines de civils ont été mas­sacrées par l’armée et la police. Sans aucun doute, lors de ces affron­te­ments, des cen­taines de sol­dats et guéril­las ont aus­si per­du la vie.

En tant que Mou­ve­ment de Libéra­tion kurde, comme nous ne préférons pas la guerre, sommes forte­ment con­tre la mort des civils. Les mas­sacres des civils dans la guerre sont un délit de guerre. En tant que Mou­ve­ment de Libéra­tion kurde, à maintes repris­es nous nous sommes engagés à respecter la Con­ven­tion de Guerre de Genève. Nous avons mis notre sig­na­ture à la con­ven­tion de Guerre de Genève en 1994. Aujourd’hui, nous sommes encore fidèles à notre engage­ment. La guéril­la qui mène la lutte de lib­erté respectera désor­mais cette con­ven­tion. Mal­gré le fait que l’Etat turc, vio­le sérieuse­ment le Droit de la guerre, les com­bat­tants de la lib­erté mon­treront toute leur atten­tion afin de ne pas nuire aux civils dans la guerre.

Il faut être con­tre la mort des civils. Il faut être con­tre les actions et com­porte­ments qui pren­nent les civils pour cibles, peu importe de qui ils viennent.

Cepen­dant, le fait que la presse turque, et les milieux poli­tiques, ne se pronon­cent pas con­tre les agisse­ments de la police et l’armée turques, qui tuent des cen­taines de civils indif­férem­ment, enfants, femmes, per­son­nes âgées, et se con­tentent d’en faire leur actu­al­ité, est aus­si une preuve d’immoralité. Ceux qui sont légitime­ment con­tre les morts de civils, doivent être égale­ment con­tre le fait que l’Etat turc, mas­sacre les civils, sans compter qu’ils soient enfants, femmes et per­son­nes âgées et bom­barde des lieux d’habitations. Le fait de dire que l’utilisation de la vio­lence est du mono­pole de l’Etat, et ne pas se posi­tion­ner con­tre le fait que le pou­voir AKP mas­sacre des cen­taines de civils est faire preuve de manque de con­science et de morale poli­tique. Aucun motif ne peut jus­ti­fi­er la banal­i­sa­tion de la mort des civils. Sous cet angle, il faut être con­tre les attaques ciblant les civils, quels que soient leurs auteurs. Les forces inter­na­tionales, sans se com­porter en en ren­vois dos-à-dos, doivent égale­ment se posi­tion­ner con­tre les morts de civils, quels que soient leurs auteurs.

En Kur­dis­tan et dans le Moyen-Ori­ent, le Newroz est en train d’être célébré.

Le Newroz est un jour de résis­tance des peu­ples con­tre les tyrans et pour la vie en fra­ter­nité. Que les milieux d’autorités et les forces poli­tiques en Turquie, pour cette occa­sion de Newroz, fassent un pas pour la réso­lu­tion du prob­lème kurde et la démoc­ra­ti­sa­tion de la Turquie. Qu’ils déclar­ent que le prob­lème kurde sera résolu avec des méth­odes poli­tiques et démoc­ra­tiques, avec des négo­ci­a­tions dans des con­di­tions libres, en met­tant en place un cessez le feu et en lev­ant l’isolation de leader Apo.

Quand cela se fera, la Turquie sera le pays le plus démoc­ra­tique et libre du monde. Un Moyen-Ori­ent et une Turquie libres et démoc­ra­tiques, basés sur la fra­ter­nité des peu­ples, présente dans l’esprit de Newroz, seront une réalité.

Ce com­mu­niqué méri­tait à lui seul une tra­duc­tion com­plète que nous venons de faire, car il s’ag­it d’une prise de posi­tion poli­tique impor­tante de la part du KCK.

15h43
Min­istère de San­té : « Il y a 12 étrangers par­mi les blessés. 3 israéliens, un islandais, 2 irlandais, et une per­son­ne de Dubai et une d’Iran.

16h23
Le jour­nal Karar annonce que lors de l’attaque, une per­son­ne dont les ini­tiales sont M.Ö. enreg­istrée comme mil­i­tant de Daech aurait fait le guet. Selon le jour­nal, les forces de sécu­rité, ont inter­cep­té sur les lieux d’attentat, un sig­nal provenant de M.Ö.

17h10
Un‑e des blessés décédés à l’hôpital et un‑e ressortissant‑e d’Israël. (Déc­la­ra­tion offi­cielle), une autre iranien-ne (Reuters)

18h45
L’av­enue d’Is­tik­lal a été réou­verte aux pié­tons, 8 heures après l’attentat.

19h10
Dernière mise à jour d’infos offi­cielles sur les blessés : 39 blessés dont 15 turcs et 29 étrangers. 9 d’entre eux ont quit­té l’hôpital, 7 sont en état grave.

19h25
La cen­sure sur l’information a été levée.

19h45
Asya, le bébé de 2,5 ans, blessé durant l’attentat, est sor­ti d’une opéra­tion mais son état est tou­jours critique.

20h50
Le jour­nal Karar, avait pub­lié à 16h23, une thèse sur M.Ö. qui aurait servi de « guet­teur ». Il pub­lie cette fois que la Police, appro­fondis­sant les don­nées sur les lieux de l’attentat, a obtenu le nom de Mehmet Öztürk et a fait con­firmer son iden­tité à ses par­ents rési­dant à Gaziantep, grâce à des enreg­istrements visuels. Mehmet Öztürk serait donc l’auteur de l’attentat.

Mehmet Öztürk ne pos­sède pas de casi­er mais cer­taines per­son­nes de sa famille sont enreg­istrés par la police comme proches de Daech.

Un autre piste est suiv­ie par­al­lèle­ment : Savaş Yıldız, 33 ans. Les frères de Savaş seraient actuelle­ment en Syrie. Des échan­til­lons de DNA ont été recueil­lis sur son père en vue d’i­den­ti­fi­ca­tion formelle. Celui-ci réside à Adana. Les résul­tats des tests seront disponibles dans 5 heures.

Savaş Yıldız était déjà mis en cause, con­cer­nant l’attaque à la bombe au meet­ing du HDP à Diyarbakir, avant les élec­tions de juin 2015. Il était soupçon­né d’avoir déposé la bombe et de s’être réfugié ensuite en Syrie.

Toutes les pistes mènent donc vers Daech, mais surtout vers les men­songes qui nous ont été déver­sés depuis juin 2015, et toutes les ques­tions qu’on est en droit de se pos­er sur la libre cir­cu­la­tion de ces indi­vidus sur le ter­ri­toire turc.

Tous les médias occi­den­taux vont en être pour leur frais, si cette piste s’avère une réalité.

Il n’empêche que cet atten­tat tombe à pic pour faire oubli­er les crimes de guerre qui se sont déroulés à Yük­seko­va aujour­d’hui même.

21h10
Les com­merçants de Bey­oğlu ont déposé des oeil­lets rouges sur les lieux de l’attentat.

Nous n’avons pas peur.
Nous sommes là.
Nous ne nous habituerons pas.
Com­merçants de Beyoğlu.

 


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Traduit et rédigé par Kedistan
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