La danse moderne qui s’exprime par un ensemble de compositions avec la musique, les lumières, les costumes, et même des mouvements acrobatiques, ressort désormais comme une branche artistique vivante qui accompagne l’aventure de l’humanité avec tout l’aspect historique, sociétal, social.
Cette branche artistique qui visualise avec le public, les différents rituels sociaux de la vie avec toutes leurs richesses interpénétrées, a une importance particulière dans la géographie de la Mésopotamie, comme pour l’Anatolie, berceau des civilisations.
Nous avons discuté de la danse et des interactions avec le public, avec Yeşim Coşkun, danseuse du groupe « Mezopotamya Dans ».
Une question classique, mais comment nous décrirais-tu, Yeşim en tant que femme et artiste ?
Une question classique mais difficile, j’ai toujours eu du mal à me décrire. J’essaye…
Je tâche d’être une ouvrière de l’art qui fait des efforts pour produire sur scène. Puisque tu dis « en tant que femme »,je sens le besoin d’expliquer ; Je n’aime pas trop me caser dans des descriptions limitées comme le sentiment d’être homme ou femme. Selon l’époque que nous vivons, nous avons pas mal de problèmes avec le système patriarcal mais quand on me pose des questions en mettant la femme dans un chapitre séparé, j’ai l’impression que cela commence à être la source d’un problème de genre. Artiste d’accord, mais pourquoi « femme » est dans la question ? La même question est-elle posée à un artiste homme ? En général ce genre de question me font mal sentimentalement. Je peux exprimer ceci j’improvise la vie, en tant qu’être humain, comme chaque être qui essaye de rester en vie, dans la nature. Pour m’exprimer en danse, je m’accroche à la vie, à mon identité et à la scène.
Pourquoi la danse ?… Tu peux nous parler de cette aventure ?
Chacun a une aventure de vie, c’est pour cela que je n’ai pas commencé la danse en disant ce sera la danse et je le choisis pour telle et telle raison. En 2003, c’est la danse qui m’a trouvée avec le projet » Mem u Zin » et je me suis laissé aller dans le courant. Je jouais de la flûte dans un groupe de musique du Centre Culturel Mezopotamya que j’avais commencé à fréquenter avec une participation au coeur des enfants. Je me suis trouvée dans ce nouveau projet, à travers la recherche de danseur-se‑s de l’équipe de danse qui travaillaient dessus. Je me suis dévouée à la préparation des costumes et décors du projet, tout en dansant et chantant comme choriste. Je ne savais pas moi même qu’avec ce projet, j’allais me trouver sur un tournant dans mes choix sur la scène. La musique continuait comme une chaleur d’été étouffante, la danse est venue comme la fraicheur d’automne est s’est installé au centre de ma vie, et il a bien fait. La suite, a été, le conservatoire et Mezopotamya Dans. Et la scène qui continue depuis 12 ans, avec des projets de danse qui s’enchaînent.
Quand est-ce que le groupe de Mezopotamya Dans a été fondé ? Autour de quel culture de danse son travail a‑t-il été synthétisé ? Quels oeuvres avez-vous représentées jusqu’aujourd’hui ?
Mezopotamya Dans a été fondé en 2005. Je continue à y contribuer comme un des membres fondatreurs-trices. Au début, il existait dans le sein du Centre Culturel Mezopotamya, une équipe de danses traditionnelles/populaires. L’idée d’un travail de mise en scène est venu avec projet d’un musical. Il s’agit du projet « Mem u zin » qui a été déclencheur pour que je commence la danse. Avec la création de ce projet et les recherches à objectifs éducatifs de quelques ami-e‑s interessé-e‑s par la danse contemporaine un processus a commencé. Le projet a attiré beaucoup d’attention et dans l’année 2005, avec un groupe noyau de 4, 5 personnes dont je faisais partie, nous nous sommes dirigés vers des recherches et études concernant cette branche artistique et nous avons commencé à construire une équipe constituée des diplômé-e‑s ou étudiant-e‑s de la Danse Moderne, du Conservatoire de l’Etat de l’Université de Mimar Sinan dont la totalité des membres du groupe actuel est maintenant diplômée. Notre groupe, amateur dans ses débuts, mais déterminé, s’est transformé avec le temps et beaucoup de concessions, en une équipe professionnelle. Plusieurs oeuvres ont été portées sur scène jusqu’à nos jours.
“Navber” (Nous sommes ensemble) 2005, “Bê zeman û bê ziman”(Intemporel et muet) 2006, “Yasaq” (Interdiction) 2007, “Sinor”(sınır)2008, “Destana Kawayê Hesinkar” (La légende de Kawa) 2009, “4kapı 40makam” (4 portes 40 bureaux) 2011, “Jenosit” (Génocide) 2012, “Leyla” 2015, sont quelques unes des oeuvres que nous avons représentées. Parallèlement, nous avons aussi réalisé plusieurs performances, dans divers lieux, selon le concept et contenu de chacun.
Avez vous eu des interactions avec d’autres danses de scène et « Anadolu Ateşi” ?
Lors des périodes de création, nous essayons de faire progresser les oeuvres que nous mettons en place, et leur donner forme avec une méthode de travail originale, en prenant les décisions en groupe et avec des idées communes. Par exemple pour “4kapı 40makam », en décrivant le chemin de la quête de la réalité, à partir d’un rituel alévi, « cem » (prière mystique des alévis), les costumes avaient été préparés avec une conception au service de cet objectif. Tout en gardant l’attention sur la danse, les costumes sont devenus une partie de la danse, en apportant un plus aux mouvements et à la chorégraphie. Pour la branche artistique dont vous parlez, et pour les groupes, on peut observer des différences aussi bien dans le visuel que dans la musique. Par exemple, les fonds visuels et costumes accompagnant les mélodies de Mer Noire, il existe des créations élites et très différentes des originaux populaires. Pour répondre à votre question, il est possible de voir les danses dans leur nouvelles formes, dans leur versions modernes déformées ou recyclées. Nous ne pouvons pas dire que c’est juste ou ce n’est pas juste, car chaque groupe de danse, a ses recherches à travers sa propre philosophie, et cela s’appelle, le choix. Pour nous, des interactions avec de type de groupe ou danses scéniques n’est pas tout à fait possible, aussi bien au niveau du contenu que le style et la forme. En résumé, nous avons travaillé sur quelques projets, dans une forme qui réunissait le moderne et le rituel dans une composition qui préserve l’authenticité sans le déformer. Nous préférons mettre en scène, en gardant l’authenticité, sans déformer la musique, les costumes et le contenu. Par conséquent, nous n’avons pas d’interactions et de points communs artistiques avec les groupes que vous citez.
La forme du spectacle de danse moderne contenant la musique, les costumes, les lumières, le jeu d’acteur, n’est pas lié aujourd’hui, seulement à la danse mais aussi à l’acrobatie. Quel écho toutes ces richesses qui s’interpénètrent, font-elles, sur le spectateur ?
Nous sommes désormais dans un cadre large, où nous ne sommes pas obligés de nous limiter par des règles ou des tabous, mais où tout peut être utilisé. Le fait que la production, le jeu d’acteur, l’approche artistique, le texte et même l’entrée de la dramaturgie dans le circuit, nous ait transporté vers un point où tout est au service de cette branche artistique, où les frontières sont continuellement forcées. Tout en vous laissant le choix de la fiction que vous voulez et les moyens, cela sert au processus de création et mise en scène de l’oeuvre, et offre également de larges possibilités techniques qui renforcent la finalité. Le spectateur veut toujours un peu plus, mais nous qui sommes sur scène, nous sommes tenus à offrir toujours plus et le meilleur. Parce que chaque chose a une alternative et si avec toutes les techniques disponibles, vous n’ouvrez pas de place pour le nouveau, vous devez vous préparer pour disparaitre. A cet égard, il est important d’offrir au spectateur, ces richesses avec des proportions justes et avec des compositions justes. Je dis cela pour la danse, car la musique, costumes et lumières doivent non pas occuper une place pour être utile mais plutôt s’intégrer à l’oeuvre. De telle façon qu’on ne puisse même pas imaginer de séparer l’oeuvre de ces techniques et que cette richesse soit véhiculée comme un ensemble esthétique intégral.
Que penses-tu sur la destruction des stéréotypes de femme-homme ? A ton avis, dans la danse contemporaine, une utilisation corporelle qui supprime les différences homme-femme, est-elle possible ?
J’aime le fait que la danse ne soit pas casée dans un genre. Si on prend le sujet en main, du point de vue de la danse contemporaine, ou danse actuelle que nous pratiquons, chaque chorégraphie et chaque composition crée étant focalisé sur le mouvement, la recherche de la forme suit un chemin non pas basé sur le genre mais plutôt unisexe. Dans ce cas, ce n’est pas le fait qu’on a une femme ou un homme en face, mais le contenu de l’oeuvre qui a le plus d’importance, bien sur si vous n’avez pas crée un personnage comme « Leyla »
La différence des techniques de danse que nous pratiquons des autres danses, comme je disais tout à l’heure, c’est la liberté de pouvoir bouger sans prendre en compte le genre. Un exemple simple ; dans la danse classique, ou pour le tango, nous voyons en général des tableaux où seuls les hommes portent les femmes. Mais dans la danse contemporaine, on rencontre très souvent le contraire. L’homme peut tout à fait être fragile dans une forme, et la femme peut être très forte dans une autre. J’aime beaucoup cette utilisation et liberté de mouvement à égalité. Tu peux rester aussi, en concurrence avec toi même et en mode recherche en continu.
Il y a‑t-il eu des oeuvres qui ont permis de faire des liens entre l’identité femme et les identités ethniques ?
Nous avons mis en scène des oeuvres concernant la conscience féminine et les problèmes d’identité. Ayant été témoins de la propagation très rapide de toute une génération altérée, de la dégénérescence que les générations actuelles vivent dans cette époque où la femme subit des violences, où on ne lui donne pas son droit à la parole, nous avons mis en scène deux oeuvres, en 2005 « Navber » sur l’identité, et en 2006 « Bê zeman û bê ziman » sur la conscience de la femme. En 2011, nous avons porté en scène la philosophie alévie, avec “4kapı40makam” qui représentait les différentes croyances d’une société multiculturelle, et parlait de la sensibilisation ethnique. Ce sont des exemples qui donnent une idée sur les thèmes que nous essayons d’aborder.
le 7 mars, vous représenterez « Leyla » qui narre la vie de Leyla Bedirxan, la première danseuse du peuple kurde. Le fait que cela tombe la veille du 8 mars, n’est je pense, pas un simple hasard. que veux-tu dire sur « Leyla » ?
Nous avons fait la première de « Leyla » en mai 2015. ensuite, nous sommes allés en tournée, à İstanbul, Diyarbakır, Marseille et Berlin. Je peux dire qu’en ce moment, nous savourons les représentations. Le fait d’être sur scène le 7 mars à Istanbul a beaucoup de sens. Les hasard ne sont pas vraiment possible pour ce groupe. Cette date a été retenue trois mois à l’avance et c’est très plaisant d’être sur scène dans le cadre du 8 mars. De plus, cette année, c’est génial de pouvoir le faire avec la biographie de Leyla Bedirxan. Pour celle et ceux qui ne connaissent pas Leyla ; c’est une femme qui a réussi à écrire son nom dans l’Histoire avec beaucoup de difficultés. Elle avait incarné « Belkıs », La Reine de Saba à La Scala, un des plus grands opéra du monde. Elle est la fille de Adülrezzak Bedirxan, membre d’une des plus célèbres familles kurdes. Elevée dans les cultures turques, égyptienne, et européenne, Leyla avait porté totalement son côté cosmopolite à son art.
Elle est la première femme kurde qui pratique la danse en Europe dans les années 30. Toutes ses oeuvres, souvent inspirées du Moyen-Orient, d’Extrème-Orient et de l’Europe, portent des noms en kurde. La vie de Leyla, avait continué à danser avec persévérance, malgré la réaction de son proche entourage et sa vie représente un vrai combat.
Pour finir, quels sont vos projets ?
Je ne sais pas moi non plus, ce qui nous attend. En général chaque projet est un surprise pour toute l’équipe. Nous décidons ensemble durant nos périodes de « répertoire ». Il n’y a pas de discussion ou proposition encore, pour une nouvelle période. Pour l’oeuvre qui sera mise en scène à chaque nouvelle saison, nous sortons des discussions, propositions et des recherches préalables, par une décision collective. Le thème de l’oeuvre, combien de personnes vont danser, qui fera les chorégraphies, toutes les questions et réponses prennent forme en groupe. Quant au contenu, les événements sociaux, les mythes, les problèmes actuels, les génocides, les biographies sont des chapitres qui nous nourrissent. Nous essayons de nous baser sur toutes les thématiques qui font partie de ces grandes lignes.
Merci beaucoup Yesim et bonne continuation.
Merci à vous Kedistan
Müzik, kostüm, ışık, oyunculuk ve hatta akrobasiyle sentezlenen “modern dans”, kendi tarihi toplumsal sosyal bütün özellikleriyle insanlığın kendi serüvenine eşlik eden en etkin sanat dallarından biri olarak öne çıkıyor artık.
Bu kadar içi içe geçen zenginliğiyle yaşamın farklı toplumsal ritüellerini günümüz izleyicisiyle buluşturan bu sanat dalının, uygarlıklar diyarı Anadolu ve Mezapotamya coğrafyasında da kendine özgü bir yeri var kuşkusuz.
“Mezapotamya Dans” grubunun dansçılarından Yeşim Coşkun’la modern dansı ve izleyiciyle etkileşimlerini konuştuk.
Klasik bir giriş sorusu olacak belki ama kadın ve sanatçı Yeşim’i kısaca nasıl özetlersin?
Klasik fakat zor bir soru, kendimi tanımlamakta oldum olası zorlanmışımdır. Deniyorum…
Üretmek ve sahnede kalmak için çaba sarf eden bir sanat işçisi olmaya çalışıyorum. Kadın diye sorunca bir açıklama ihtiyacı hissettim, Kadın ya da erkek olmak hissiyatı içindeki tanımlamalara sığmayı sevmiyorum. Yaşadığımız dönem itibarı ile ataerkil sistemle çok fazla sorunlarımız var fakat kadını ayrı bir başlık altında sorunca cins bilinci sorunun asıl kaynağı olmaya başlıyor gibi hissediyorum. Sanatçı ok, fakat kadın neden sorunun içinde? Aynı soru bir erkek sanatçı içinde soruluyor mu? genelde bu tür sorular hissiyatta içimi burkuyor. Şöyle ileteyim; Insan olarak hayatı doğaçlıyorum, doğada hayatta kalmaya çalışan her canlı gibi. Dansımı anlatmak için sıkı sıkı tutunuyorum hayata, kimliğime ve sahneye.
Neden dans?… Bu serüvenini biraz anlatır mısın?
Herkesin bir yaşam serüveni var, ben; bu yüzden dans ve bundan dolayı seçtim diyerek başlamadım dansa. 2003’te dans beni buldu “Mem u Zin” projesiyle, bende akışına bıraktım kendimi. Çocuk korosu ile başladığım Mezopotamya Kültür Merkezinin bir müzik grubunda flüt çalıyordum. Yeni bir proje çalışan dans ekibinin dansçı arayışı üzerine kendimi projenin ortasında buldum. Bir yandan korist olarak dans ederken bir yandan aslında projenin dekor ve kostüm ayağını hazırlamaya soyundum. Fakat bu proje ile sahne seçiminde bir dönüm noktası geçireceğimi ben de bilmiyordum. Müzik beni boğan bir yaz sıcağı gibi giderken, dans sonbahar gibi hayatımın merkezine oturdu, çok da güzel oldu. Sonrası konservatuar ve Mezopotamya Dans. Ve birbirini izleyen dans projeleri ile 12 yıldır aralıksız devam eden sahne.
“Mezopotamya Dans” topluluğu ne zaman kuruldu, nasıl bir dans kültürü üzerinden sentezlendi ve sen ne zaman dahil oldun? Şimdiye kadar hangi eserleri icra ettiniz ?
Mezopotamya Dans, Mart 2005’te kuruldu. Kurucu üyeleri arasında bulunan biri olarak topluluktaki çalışmalarıma devam ediyorum. Önceleri Mezopotamya Kültür Merkezi bünyesinde halk dansları ekibi mevcuttu. Bir mizansen çalışması fikri ile bir müzikal bir çalışma başladı. Benimde dansa başlamama vesile olan söz ettiğim “mem u zin” projesi. Bu proje ile birlikte çağdaş dansla ilgilenen 1–2 arkadaşın bu alanı eğitim amaçlı araştırmaları ile devam eden süreç ve projenin çok ses getirmesi ile beraber 2005 yılı içerisinde benimde dahil olduğum 3–4 kişilik çekirdek kadro ile hem bu sanat alanına dair araştırma ve eğitimlere yöneldik hem de şuan grubun tamamının mezun olduğu ve eğitim görmeye devam ettiği Mimar sinan Üniversitesi Devlet Konservatuarı Modern Dans bölümünden mezun ve hala okuyan kadrolar kurmaya başladık. Ve başta amatör fakat kararlı olan grubumuz zaman ilerdikçe profesyonel bir kadroya büyük bir özveri ile dönüşmüş oldu. Bir çok eser bugüne taşındı.
“Navber” (Bir “ara”dayız) 2005, “Bê zeman û bê ziman”(zamansız ve dilsiz) 2006, “Yasaq”2007, “Sinor”(sınır)2008, “Destana Kawayê Hesinkar” (Kawa Destanı) 2009, “4kapı 40makam” 2011, “Jenosit” 2012, “Leyla” 2015, icraa ettiğimiz eserlerden bazıları… Bunun birlikte bir çok mekan performansı da konsept ve içeriğe göre farklı mekanlarda gerçekleşti.
Sahne dansları ve “Anadolu Ateşi” dans topluluğu ile ilgili bir etkileşiminiz oldu mu?
Biz ortaya koyduğumuz eserleri tüm yaratım süreçleri içinde özgün bir çalışma şekli ile grupça karar altına alarak ve ortak bir fikirde geliştirerek şekillendirmeye çalışıyoruz. Örneğin “4kapı 40makam” eserinde bir alevi ritüeli üzerinden cem etmeyi ve hakikat arayışı içerisinde bir yolu anlatırken buna hizmet edecek bir dizayn içinde kostüm tasarlandı. Dikkati çeken dansın komposizyonu olurken kostüm dansın bir parçası haline geldi ve harekete ve koreografiye nitelik kattı. Bahsettiğiniz diğer sanat dalları ve topluluklar için görselde ya da fon müziğinde daha farklı dizaynlar görmek mümkün. Örneğin Karadeniz ezgilerine eşlik eden dip fonlar ve kostümlerde orjinalden çok farklı kesimler ve elit çizimler mevcut.
Beraberinde sorunun asıl cevabına gelirsem dansları yeni biçimi ile deformasyona uğramış ya da dönüştürülmüş modern versiyonları ile görmek mümkün. Buna doğru ya da yanlış diyemeyiz her topluluk ve her dans grubu kendi felsefesi üzerine bir arayış içindedir ve bunun adı tercihtir. Bizim bu tür topluluklar ve sahne dansları ile bir etkileşimimiz içerik olarak da tarz ve biçim olarak da pek mümkün değil. özetle; Deformasyona uğratmadan özgün olanı koruyan bir komposizyon içinde ritüel ile moderni birleştiren bir formda bir kaç proje işledik. Müziği, kostümü ve içeriği de o formu bozmayacak özgünlüklerini koruyarak sahnelemeyi tercih ediyoruz. Dolayısı ile bahsettiğiniz topluluklarla sanatsal bir etkileşimimiz ve benzerliklerimiz yok.
Günümüz modern dans gösterisi formunu oluşturan müzik, kostüm, ışık, oyunculuk sadece baleyle değil, akrobasiyle de ilintili sanıyorum? Bu kadar içi içe geçen zenginlik izleyiciye nasıl yansıyor?
Dansta artık nihayet herşeyin kullanıldığı ve bir tabu ya da kurallar çerçevesinde olmak zorunda olmadığımız geniş bir çerçeve içindeyiz. Prodüksiyon, oyunculuk, artistik, metin hatta dramaturjinin devrede olması yapabileceklerimizin sınırlarını zorlayan ve bu sanat alanına hizmet eden bir noktaya taşıdı işi. Neyi nasıl kurgulayacağınız size kalırken bence izleyici için de, eserin gelişim ve sahneleme sürecine hizmet ederken de son derece geniş bir teknik imkanı sunarak bu alanı güçlendiriyor. Izleyici hep daha fazlasını ister ve fakat sahnedeki biz daha fazla ve daha iyisini vermekle mükellefiz. Çünkü her şeyin alternatifi var ve tüm bu tekniklerle birlikte yeni olana alan açmazsanız yok olmaya da hazır olmalısınız. Bu bağlamda izleyiciye bu zenginlikleri doğru orantıda ve doğru komposizyonda sunmak önemli. Dans için söylüyorum; burda müzik, kostüm ya da ışık amaca hizmet eden bir yerde değil olmaktan ziyade eserle bütünleşmeli. Öyle ki o eseri diğer tekniklerden ayırt edemediğimiz bir hayal olmasın ki, zenginlik karşıya bütün bir estetik olarak geçsin.
Dansta kadın-erkek stereotiplerinin kırılması konusunda neler düşünüyorsun? Çağdaş dansta kadın-erkek ayrımlarını yıkan beden kullanımları mümkün mü sence?
Dansın bir cinsiyete sığmamasını seviyorum. Özellikle icraatını yaptığımız çağdaş dans ya da güncel dans terimi üzerinden değerlendirirsek her koreografi ve oluşturulan her kompozisyon hareket odaklı olduğu için form, cins üzerinden değil unisex bir arayış izliyor. Bu durumda karşındakinin kadın ya da erkek olması değil, eserin içeriği daha çok önem arz ediyor fakat parantez içinde “Leyla” gibi bir karakter yaratmadıysanız.
Kullandığımız dans tekniğinin diğer dans tekniklerinden farkı az önce de söylediğim gibi kadın ve erkek ayırt etmeksizin aynı hareket tekniğini ile hareket etmenin verdiği bir özgürlük alanı var. Buna açıklayıcı ve basit bir örnek olarak klasik bale ya da tango da sadece erkeklerin kadını lift ettiği bir form görürüz genellikle, fakat çağdaş dansta, bunun tezatına sıkça rastlamak mümkün. Erkek de form olarak oldukça kırılgan olabiliyorken kadın da başka bir form içinde çok güçlü olabiliyor. Bu eşit hareket kullanımı ve özgürlüğünü çok seviyorum. Kendinle de bir yarış ve sürekli arayış halinde kalabiliyorsun.
Kadın kimliği ile etnik kimlikler arasında bağ kurduğunuz eserleriniz de oldu mu?
Kadın bilincine ve kimlik sorunlarına dair sahnelediğimiz projelerimiz oldu. Kadının şiddet gördüğü, söz hakkı verilmediği ve aynı zamanda bu dönem jenerasyonunun sıkça yaşadığı dejenerasyona, yaşamsal deformasyona uğrayan bir neslin hızla yayılmasına tanıklık ettiğimiz için 2005 yılında “Navber” (Bir “ara”dayız.) 2006 yılında ise “Bê zeman û bê ziman” (zamansız ve dilsiz) olarak ilki kimlik ikincisi kadın bilinci üzerine sahneye konulan iki eser sergiledik. Aynı zamanda mezhep farkındalığı ve çok kültürlü bir toplumun farklı inançlarını temsilen 2011 yılında “4kapı40makam” olan bir alevi felsefesini sahneye taşıdık. Bunlar işlemeye çalıştığımız başlıklara örnek eserlerdir.
7 mart günü Kürt halkının ilk dansçısı Leyla Bedirxan’ın yaşamını sahneye taşıyacaksınız. Bunun 8 mart öncesine denk gelmesi tesadüf değil sanırım. “Leyla” ile ilgili neler söylemek istersin?
“Leyla” ile mayıs 2015’te prömiyer yaptık. Sonra İstanbul, Diyarbakır, Marsilya ve Berlin de turnelerimiz oldu. Şu sıralar oyunun tadını çıkardığımızı söyleyebilirim, 7 mart’ta İstanbul’da da tekrar sahne alması çok anlamlı. Tesadüfler grup için pek mümkün değil. Bu tarih 3 ay önceden planlandı ve her yıl 8 mart etkinlikleri kapsamında sahnede olmak keyifli. Üstelik bu yıl Leyla Bedirxan biyografisi ile olmak ayrıca güzel oldu. Leyla’yı bilmeyenler için biraz açmak uygun düşer; Leyla Büyük zorluklarla tarihe ismini yazdırmayı başarmış bir kadındır. Dünya’nın en önemli operalarından biri olan “La Scala” da “saba melikesi “Belkıs“a ruh vermiştir. Kürtlerin tanınan ailelerinden Bedirxan ailesinin bir üyesi, Abdulrezzak Bedirxan’in kızıdır. Türkiye, Mısır ve Avrupa kültürü ile büyüyen Leyla bu kozmopolit durumu olduğu gibi sanatina yansitmaktadir. Bir Kürt kadını olarak 1930’lu yıllarda Avrupa’da dans sanatını icra eden ilk Kürt kadındır. Uzakdoğu, Ortadoğu ve Avrupa’dan ilham alan Leyla Bedîrxan yaptığı bütün eserleri Kürtçe bir isim altında adlandırır. Ailesi ve yakın çevresinin tepkisine rağmen dans etmekte ısrarlı olan Leyla’nın hayatı tam bir mücadeyi ifade eder.
Son olarak, sırada başka hangi projeleriniz var?
Sırada bizi neyin beklediğini bende bilmiyorum bütün bir ekibe genelde bu durum süpriz oluyor. Şöyle ki; repertuar süreçlerimize birlikte karar veriyoruz. Yeni dönem için henüz yeni bir öneri ve tartışma açılmadı. Fakat yeni sezon için sahne alacak eser için önceden tartışmalar yürütülüp önerilerle beraber kolektif bir kararla çıkıyoruz genellikle. Eserin konusuna, kaç kişinin dans edeceğine koreografisini kimin üstleneceğine dair tüm sorular ve cevaplar grubun ortak kararı üzerine şekilleniyor. Sorun içeriğe dair ise; Toplumsal olaylar, mitler, güncel sorunlar, jenositler, biyografiler bizim beslendiğimiz bazı başlıklar. Bu başlıklar altında sahneye koyabileceğimiz her şeyi baz almaya çalışıyoruz.
Teşekkürler Yeşim. İyi çalışmalar.
Ben teşekkür ederim Kedistan.
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“Leyla” Facebook event 7 mars