“Uluslararası Gezici Filmmor Kadın Filmleri Festivali”, Filmmor, le Festival International Nomade de Films de Femmes, se rapproche.
Le voyage a commencé en 2003 sur l’idée « les femmes font du cinéma », et depuis, elle continue toujours. En 2016 une nouvelle aventure est donc prévue : le départ est pour le 12 mars et jusqu’à fin avril, ce sera tout un périple. Car cette 14ème édition, comme celles d’avant, sera « nomade » et traversera 7 villes.
Filmmor a déjà une campagne en route, afin de sensibiliser le public aux violences faites aux femmes, et aux meurtres de femmes : «Les meurtres de femmes peuvent être empêchés : La solidarité des Femmes fait vivre ! ». Actuellement la Turquie fait partie des pays où le patriarcat sévit en force, ou la justice, l’Etat contribuent à une vertigineuse croissance de la violence qui cible les femmes, par leurs décisions d’impunité ou leurs discours.
» (Vous pouvez trouver plusieurs articles sur le sujet dans la rubrique “femmes” de Kedistan)
« La solidarité des Femmes fait vivre ! » Voilà le thème autour duquel le Festival Filmmor réunit les films qui expriment les constats, les expériences, la colère et les rêves des femmes, faits par les femmes, mais pas que pour les femmes. 70 films de 30 pays soigneusement choisis entre 300 propositions ont rendez-vous avec le public.
Cette année, de nouveaux chapitres comme le thème central Les meurtres de femmes peuvent être empêchés : La solidarité fait vivre , mais aussi La sélection Vidéo-Art ♀, Les femmes existent et deux rétrospectives se sont rajoutés aux chapitres traditionnels : Le cinéma des femmes, Un porte monnaie à soi , Sexe — genre — les genres.
Une des rétrospectives est consacrée à Chantal Akerman et la deuxième sera sur Le cinéma des femmes en Centre, Est et Nord Afrique.
Le Festival du Filmmor réserve également une place importante aux divers ateliers, panels, débats et rencontres.
L’édition 2016 se déroulera comme d’habitude, sans compétition, mais deux prix spéciaux seront offerts. Caméra mauve, cinéaste femme espoir, décernés aux premiers films qui donnent place aux rêves, actions, résistances des femmes et à la représentation de la femme non-soumise, non-traditionnelle, non-objet et non-sexiste… Quant au deuxième prix, il s’agit de tout le contraire. Il est décerné pour dénoncer le sexisme dans le cinéma turc, au film qui mérite le plus cette dénonciation. Vous imaginez bien que chaque année le festival débute avec l’espoir de « ne trouver aucun film à qui décerner ce prix »…
Le plan de route du festival : 12–20 mars Istanbul | 26–27 mars Hatay | 2–3 avril Adana | 9–10 avril Bodrum | 16–17 avril Mardin | 23–24 avril Izmir | 29–30 avril Van
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