Nous avions participé à la campagne pour faire annuler en appel, les peines qui frappait en Iran, le poète et cinéaste Keywan Karimi.
Malgré une campagne de signatures et de soutiens, à laquelle ont participé des cinéastes de par le monde, le gouvernement iranien n’a pas cédé sur l’application de la charia telle qu’on la conçoit au pays des Mollahs.
La visite de Rohani en France, qui fut l’occasion d’une pluie de signatures de contrats de toutes natures, n’a fait l’objet d’aucun volet “humanitaire” officiel. Si 5 ans de moins dans les geôles iraniennes représentent dix ans de vie supplémentaire, nous pouvons en tirer tout juste quelque joie, puisque sur la peine de 6 ans, 5 ont été suspendus en appel.
L’application des 223 coups de fouets reste une ignominie.
Voici une mise à jour sur Keywan Karimi et son actuel statut juridique :
Keywan a été informé par la cour d’appel que cinq ans de ses six ans de prison, seront avec sursis, mais qu’il aura a effectuer un an de prison ferme, la peine de 223 coups de fouet étant exécutable. Il devra aussi verser une amende de 20 millions de rials (600 euros). La décision est définitive et il ne peut plus être fait appel. A suivre…
Here’s an update on Keywan Karimi legal status : Keywan has been informed by the Appeals Court that five years of his six-year sentence have been suspended , but that he has to serve the one remaining year in jail, plus undergo 223 lashes and pay a fine of 20 million rials. The ruling is final and cannot be appealed.
دادگاه تجدید نظر حکم کیوان کریمی فیلمساز ایرانی را به شکل زیر تایید کرد: یکسال حبس تعزیری و پنج سال حبس تعلیقی و همچنین دویست و بیست و سه ضربه شلاق. این حکم غیر قابل تجدید نظر خواهی و قطعی است و وی منتظر اجرای حکم است