J’habite chez des chats angevins. Je vais donc pouvoir vous emmener avec moi au Festival Premiers Plans dont la 28ème édition se déroulera du 22 au 31 janvier.
Nous allons tourner nos regards vers trois films : “Le froid de Kalandar” ou “Cold of Kalandar”, le long métrage de Mustafa Kara, “Mardi” le court métrage de Ziya Demirel, et “L’interprète” d’Emre Kayış dans la série films d’élèves.
En attendant je vais tenter de vous mettre l’eau à la bouche…
A commencer par celui, et pas le moindre… En novembre, Cold of Kalandar rentrait de Tokyo avec deux prix, “meilleur réalisateur” et le prix spécial “Wowow”.
Nous croisons aussi le court métrage “Mardi” dans la sélection de nombreux festivals, Londres, Toronto, Milan, New York, Cannes… Quant à “L’interprète”, c’est un film d’élève qui a beaucoup voyagé, Huesco, Sarajevo, Montréal, et bientôt Angers.
Voici donc quelques informations sur les films de réalisateurs turcs en compétition pour cette 28e édition de Premiers Plans.
Cold of Kalandar
Mustafa Kara
Kalandar Soğuğu | 2015 | Turquie| 2h18
Mehmet vit avec sa femme, sa mère et ses deux enfants dans la montagne près de la mer Noire. Il gagne sa vie en élevant quelques animaux, et cherche avec passion et détermination une réserve minérale dans les montagnes. Sa famille ne le soutient pas dans sa quête et il finit par perdre espoir. Mais il le regagne rapidement lorsqu’il apprend qu’un concours est organisé : Mehmet va participer au combat de taureaux qui se tiendra à Artvin. Dès lors, il emploie tout son temps à entraîner son taureau en vue de la compétition à venir. Mais Mehmet reviendra d’Artvin complètement défait, une fois de plus.
Mustafa Kara est né en 1982. Il est diplômé en cinéma de l’Université de la République de Turquie. Son premier film, Hope Island, est une coproduction entre la Turquie et l’Angleterre, en 2006. Il a fondé Karafilm Productions en 2009 avec Nermin Aytekin. Après avoir réalisé des documentaires, il réalise Cold of Kalandar, son deuxième long métrage de fiction.
“Cold of Kalandar” raconte, dans une atmosphère pastorale unique, l’histoire à la fois réaliste, passionnée et sensible de Mehmet et de sa famille, qui se déroule hors de la vie moderne, dans un petit village de montagne.
Interprétation : Haydar Şişman, Nuray Yeşirelaraz, Hanife Kara, İbrahim Kuvvet, Temel Kara | Scénario : Mustafa Kara, Bilal Sert | Image : Cevahir Şahin, Kürşat Üresin | Son : Daniel Bohm, Ferenc Lukacs | Montage : Umut Sakallıoğlu, Ali Aga, Mustafa Kara | Musique : Eleonore Fourniau | Production : Nermin Aytekin, Karafilm Productions
Séances
- mercredi 27 | 22h00 | Centre de congrès
— jeudi 28| 14h00 a| Grand Théâtre
Mardi
Ziya Demirel
Salı | 2015| Turquie / France| 12mn
Un jour d’école ordinaire dans la vie d’une adolescente, et ses rencontres avec trois hommes différents : sur le chemin du lycée, sur un terrain de basketball et dans le bus du retour.
Ziya Demirel est né en 1988 à Adana en Turquie. Il commence le théâtre au lycée et poursuit à l’université. Alors qu’il effectue des études en ingénierie industrielle à l’Université de Galatasaray, il réalise un premier court métrage, The Title of The Film. Après son diplôme, il étudie l’écriture et la réalisation à l’École de Cinéma de Prague, où il réalise un court métrage remarqué Evicko. Salı (Mardi) est son premier film professionnel.
Interprétation : Melis Balaban | Scénario : Ziya Demirel, Buket Coşkuner | Image : Meryem Yavuz | Son : Murat Öner, Burak | Topalakçı | Montage : Henrique Cartaxo | Production : Istos films, Anna Maria Aslanoğlu, Origine Films, Olivier Berlemont, Emilie Dubois
Séances :
— mercredi 27 | 19h15 | Centre de congrès suivi d’une rencontre avec le réalisateur
- jeudi 28 |10h00 | Grand Théâtre
L’interprète
Emre Kayış
Çevirmen | 2014| Royaume-Uni / Turquie | 23mn
Il travaille pour soutenir sa famille, dans une carrière d’extraction de sable. Quartier pauvre, conditions de travail difficiles, la vie de Yusuf n’est pas facile. Les deux seules choses qui embellissent sa vie, sont les pigeons voltigeurs et Amina, une jeune fille de 15 ans. Elle ne s’intéresse pas à Yusuf mais, lui, ne cesse de rêver à elle. Un jour Amina lui demande de l’aide. Il l’aide. Ensuite, Yusuf se retrouvera dans une situation de pouvoir et sera obligé prendre une décision : utiliser son pouvoir à bon escient ou en abuser.
Emre Kayış est un réalisateur et scénariste basé à Istanbul. Il est diplomé de la London Film School avec son court métrage The Translator qui est nommé aux European Film Awards en 2015. Il cherche à raconter des histoires humaines ayant un écho social. Il développe actuellement un autre court métrage tout en écrivant son premier long, Leopard.
Interprétation : Sherko Ali, Gamze Kaçak, İlke Can, Ahmet İnal | Scénario : Emre Kayiş | Image : Nick Cooke | Son : Adel Gamehdar, Raoul Brand | Montage : Ricardo Saraiva, Burçak Yurdakul | Production : London Film School
Séances
- jeudi 28 | 14h00 | Centre de congrès
- vendredi 29 | 10h00 | Cinéma les 400 coups