A Sil­van, le cou­vre feu est levé et l’ar­mée turque a quit­té la ville, en lais­sant der­rière elle des maisons et com­merces en ruine.

Les sol­dats se sont fait huer. La colère des habi­tants de Sil­van, qui ont subi 12 jours de blo­cus s’ex­pri­mait spon­tané­ment dans les rues par des slo­gans, remar­ques, et sif­flets… Mal­gré ces protes­ta­tions spon­tanées, la pro­tec­tion des sol­dats a été assurée par les habi­tants qui ont fait un cor­don de sécu­rité pour calmer les plus fâchés d’en­tre eux et accom­pa­g­né les mil­i­taires retar­dataires. (A par­tir de 2:50 sur la vidéo suivante)

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Après la lev­ée du cou­vre feu, les habi­tants de Sil­van sont descen­dus dans les rues  pour marcher au coudes à coudes.

Silvan-marche-14-novembre-2015

La ville a des allures post apoc­a­lypse… Les murs exposent des mes­sages : “Si vous êtes turcs soyez en fiers, sinon soumet­tez-vous”, “L’E­tat est passé par là”, “L’E­tat est partout”, “Les filles, nous sommes venus entr­er dans votre antre”.… (Une petite col­lec­tion est pub­liée ici : “A Sil­van les murs par­lent”)

Main­tenant il faut repren­dre la vie nor­male. Recon­stru­ire… Si pos­si­ble, et si les opéra­tions ne recom­men­cent pas de nou­veau. Les 10 milles habi­tants qui avaient quit­té la ville, reviendront-ils ?

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