Si on vous dit qu’on aime beaucoup les chats en Turquie, c’est pas pour rien. Il s’agit des terres où le chat fut apprivoisé dans le passé, leur pays en quelque sorte, leur foyer…
Cela s’est passé dimanche 2 août dans le ferry faisant la liaison entre Istanbul-Yenikapı et Bandırma.
Une des voyageuses avait pris place dans la salle commune avec un chaton de 3 semaines. Un contrôleur remarquant le chaton dans le sac de transport, près de la voyageuse, a signalé “qu’elle devait mettre le petit dans la partie réservée aux animaux”.
La jeune femme a expliqué au contrôleur que le chaton était très jeune, mal en point et qu’il avait très froid du fait de l’attente causée par un retard d’une heure. Elle a exprimé des inquiétudes concernant le froid du cagibi réservé aux animaux, qui risquait d’affecter encore plus le chaton.
Suite à l’insistance du contrôleur qui voulait à tout prix séparer le bout de chou de sa propriétaire, la conversation s’est transformée en dispute. Quand le contrôleur a commencé à hausser la voix les voyageurs se sont mis à soutenir la jeune femme. Le contrôleur a alors demandé aux voyageurs :
« Si vous acceptez ce chat, dans l’avenir, des chiens sauvages vont se balader entre vous. Acceptez-vous cela ? ».
La réponse fut une vague d’applaudissements à cette ânerie, en guise de protestation.
L’employé est revenu un peu plus tard avec un “constat de plainte”. La voyageuse a refusé de signer le document. Cette fois, le contrôleur a menacé la jeune femme de la “confier” à la police en arrivant à Bandırma.
Pour quel délit ? Voyager avec un chaton de 3 semaines… Les voyageurs sont alors intervenus en disant qu’ils n’étaient pas dérangés par le chaton mais plutôt par le comportement de l’employé, toujours accompagné d’applaudissements et de sifflets à son encontre.
Sur ces réactions, l’employé a fini par jeter l’éponge.
En voilà une belle solidarité pour une petite boule de poils.
L’histoire ne dit pas si elle l’appellera Cecil.