Interviewé pour la journée mondiale de l’handicap, Osman Kılıç président de l’Association Anatolienne des Handicapés (Anadolu Sakatlar Derneği), a souligné qu’il fallait empêcher les accidents et qu’il fallait faire revenir à la vie une personne qui a perdu un bras, une jambe, un doigt. Il a ajouté : “Les citoyens handicapés sont punis par Allah pour leurs péchés.” Il a affirmé que les handicapés doivent comprendre que les hommes font des erreurs dans leur vie, et que Allah les voit, il ne les punit pas tout de suite parce qu’il aime ses sujets. Qu’il laisse passer une, une deuxième, et un moment arrive, il punit. “C’est dans le coran. Là, c’est aux autorités religieux d’intervenir.” a‑t-il ajouté.
Suite aux fortes réactions provoquées par ses paroles, il a expliqué ultérieurement que ses paroles étaient mal comprises. “L’handicap n’est pas une punition mais un don. Je parle à tous mes amis handicapés, nous sommes les êtres les plus aimés par Allah. Je voulais juste dire que certains de nos amis handicapés avaient besoin d’être aidés psychologiquement et affectivement.”