Le Procureur d’Istanbul Vedat Bilgin a lancé une poursuite judiciaire contre le reporter du journal Milliyet Kemal Göktas pour la couverture d’un article sur la comparaison entre les charges des officiers de police suspectés de torture sur le proche d’une femme victime de torture ayant insulté ces officiers de police.
Göktaş rapporte l’histoire de Fevziye Cengiz, une habitante d’Izmir qui fut prétendument agressée par des policiers au poste de police de Karabaglar.
Göktas a déclaré à Bianet qu’il ferait sa déclaration le 14 novembre. L’article qui est à l’origine du procès était à propos d’une affaire où un officier de police avait été condamné à un an de prison et l’autre sans aucune charge retenue.
La volonté de créer une « compréhension différente ».
L’acte d’accusation stipulait qu’en donnant ouvertement le nom du Procureur, il était voulu de représenter une compréhension différente de l’affaire aux yeux du public de façon à ce que le procureur aie injustement favorisé les officiers de police inculpés – un acte qui violait la Convention Européenne des Droits de l’Homme et la justice nationale.
Accusé d’insultes à travers la couverture de l’actualité.
Le Procureur Bilgin a accusé Göktas d’ « ouvertement insulter un officier de police » — une violation passible de 14 à 28 mois de prison.
Cependant, l’accusation ne cite pas « clairement » quelle déclaration Goktas a utilisé pour insulter le Procureur.
D’autre part, un non-lieu a été émis pour les charges d’ « atteinte à l’influence des magistrats ».
Ex reporter au journal Vatan, Göktas a été acquitté ainsi que le reporter de Milliyet, Gökçer Tahincioglu, en 2009, des charges liées à la couverture de pièces critiques sur « la permission de la surveillance générale ». Ils ont reçu deux prix, celui du la Liberté d’expression de la Société de Journalisme de Turquie (TGC) et le prix du journalisme de Metin Göktepe.
Erol Önderoğlu, İstanbul — BIA News